Caractère du personnage -  10 lignes minimum
J'suis pas celle que vous voulez que je sois. Et vous savez quoi ? J'm'en branle.
Mackenzie n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Au risque d'être brusque ou de précipiter les choses, elle est très directe et va droit au but. Son air sûre d'elle cache sa peur de ne pas être à la hauteur, qu'on la prenne de haut, qu'on la méprise. Son District, où le travail est physique et dur, pointant du doigt la gente masculine, exige d'elle son acharnement à la tâche, qu'elle parle fort et son assurance se devant de convaincre le plus réticent. Sa féminité en est altérée et elle en a conscience, bien qu'elle soit en réalité fragile et qu'elle baisse facilement les bras à la moindre difficulté. Son assurance affichée masque un manque de confiance en soi très fort chez Mack, qui n'hésite pas à se noyer dans l'alcool lorsqu'elle s'imagine que tout est perdu pour elle. Mais malgré son mauvais caractère, elle s'attache comme personne à ceux lui témoignant loyauté et empathie, et est prête à beaucoup pour eux.
Si l'on devait décrire Mack en un mot : battante. Elle n'abandonnera jamais et se battra pour les causes qui lui tiennent à cœur avec courage.  
Son corps ayant été forgé par un travail journalier et rude, son physique s'en ressent : son corps tout entier est musclé, ce qui permet de compenser des carences alimentaires imposées par le Capitole.

Histoire du personnage -  30 lignes minimum
Mackenzie, née d'une fratrie de trois garçons, dont deux plus âgés qu'elle, a du tout de suite faire preuve de caractère pour contrer leurs farces et réussir à leur tenir tête. L'ambiance avait beau être bon enfant, entre eux se jouait un combat de tout instant en quête de reconnaissance. Les deux plus grands ne souhaitaient qu'être meilleur qu'une fille, Mack ne pouvait se résoudre à leur être inférieure. Leur manège cessa lorsqu'elle quitta l'école, après ses quatorze ans. Jusque là, elle s'était efforcée de continuer les cours, mais les besoins de sa famille et ses envies à elle l'avaient poussé à travailler comme les autres, d'abord à la fabrique, puis dans la forêt à couper le bois. Son travail obligatoire et ses courses régulières lui avaient forgé une excellente condition physique, si ce n'est les problèmes de dos occasionnés par ce surmenage. Elle sait également manier bien des outils, allant de la hache au couteau de poche, en passant par la scie, la corde et la machette.
Sa famille étant modeste sans être pauvre, la vie lui avait été correcte en terme de confort. La nourriture n'était certes pas à porté de main, mais la forêt comblait les estomacs vides en temps durs, n'étant pas interdite à la cueillette. Mack avait bien vite appris à soigner petits et gros bobos, le travail du bois n'étant pas sans danger. Il n'était pas rare, au District 7, de croiser hommes et femmes ayant perdus des membres suite à un accident sur le terrain. Considérée par ses proches comme un garçon, elle est devenue débrouillarde quant à survivre seule. Ses prouesses physiques n'ont pas été suivies par celles morales; la jeune femme a toujours été très fragile. Il lui fallait plusieurs jours pour se remettre d'un coup bas, bien plus pour l'effacer de sa mémoire. Une remarque la blessera profondément, plus qu'elle ne le laissera paraître, d'où son assurance apparente. C'est vers ses quinze ans qu'elle goûte pour la première fois aux bienfaits de l'alcool, qui lui permettent d'oublier l'instant présent et de voir la vie d'un bien meilleur angle. Elle appris alors à faire le mur, à marchander ce qu'elle avait pour une bouteille de whisky, à se perdre ainsi sans remords. Jamais ses parents ne l'avaient attrapé, sans doute plus occupés par leur confort à eux.
Les seuls proches de Mackenzie, en dehors de sa famille, sont des amis de travail, autrefois de classe qu'elle n'a plus quitté après avoir été en âge de vivre sa vie. Eux qui l'ont parfois sortie des bars louches dans lesquels elle se fichait en l'air certains soirs, sans rien en dire.
Bien qu'elle n'en ai pas l'air, Mack est, en plus d'être une forte tête, quelqu'un qui réfléchit. Si elle manque de tact sur un coup de tête, elle supervisera un plan élaboré avant de se rendre sur les marchés noirs ou d'aller voler deux trois trucs au "sale con de la maison rouge". Ses idées premières ne sont pas faire le mal, mais survivre même si pour cela il lui faut violer les lois.
Malgré son caractère, son travail acharné lui vaut une bonne estime auprès des autres habitants. Du moins de ceux travaillants avec elle et ayant à peu près les mêmes moyen que ceux de sa famille. Les plus riches lui sont non seulement étrangers, mais également peu attrayants pour elle qui n'aime pas se sentir en bas de l'échelon social, plus par peur du pouvoir que l'on a sur elle que par jalousie.

Ambition du personnage - 10 lignes minimum
Mack vit comme Panem l'exige, c'est à dire sans rechigner. Et pourtant elle ne conçois pas un avenir sans liberté. Elle entend comme les autres parler de ces rebelles courageux qui se lancent dans la dangereuse conquête de la révolte. Sans se rêver être l'une d'entre eux, elle dirait oui si un jour on lui permettrait de se joindre à ceux qui tueront les habitants du Capitole et renverseront le pouvoir. Comme avenir, elle aimerait avant tout un futur dépourvu de douleur, bien que l'on ne puisse effacer les horreurs passées - et malheureusement encore présentes - tachant l'Histoire. Elle se rêverait ensuite heureuse, entourée d'une famille, peut être, surtout d'un petit ami aimant et compréhensif. De personnes présentes pour elle et envers lesquelles elle ferait tout. Ce sont ses rêves réalisables, derrière lesquels elle cache une envie furieuse de se battre héroïquement - mais sans foi ni loi, bien entendu - contre le Capitole, ambition qu'elle s'interdit de croire, par peur d'une déception accrue.