uelle bande d'incapable ! Est-ce si difficile que ça, de me confectionner une tenue qui ne soit pas pleine de froufrou et d'accessoire inutiles ? Des fois je me demandais pourquoi je demandais l'avi de mon styliste. Ce dernier voyait toujours les choses en grand, je ne pouvais pas l'en blâmer pour cela, mais il n'arrivait pas à comprendre que je ne pouvais pas danser avec une robe qui pesait plus lourd que moi. Je savais pas si c'était trop lui demander de faire quelques chose de léger, beau et qui me permette de faire tout les mouvements que je souhaite. A chaque fois, il fallait qu'il rajoute quelque chose. C'était vraiment épuisant. Heureusement que je n'avais pas besoin de cette tenue pour le lendemain.
Si vous n'aviez pas compris ma situation, je vais vous expliquer cela un peu plus en détails. Depuis le début des Hunger Games, il était évident que le Capitôle était en pleine ébulition et les dîners, soirées, spectacles, s'enchaînaient à une vitesse inimaginable. Je n'avais ainsi plus le temps pour faire de simple séances photos tranquille pour tel ou tel styliste. Mais mes talents de danseuse étaient très demandés. Apparemment mettre les anciens gagnant des Hunger Games en avant devait aider les familles des tributs à garder espoir. Personnellement, je trouvais ça totalement bête. Mais je n'allais pas refuser du travail non plus. De toute façon, ce n'était pas comme si j'avais quelque chose de plus intéressant à faire. Puis, j'aimais danser ! Je n'allais donc pas me priver d'une occasion de pratiquer ma passion et encore moins de la partager.
Vous aurez ainsi, sûrement compris que, bientôt, j'avais une représentation. Ma chorégraphie était prête, j'avais passer des semaines à la travailler avec mon partenaire. Si ce dernier n'avait pas eut trop de mal à trouver la tenue qui lui conviendrait, ce n'était pas mon cas. Au Capitôle, les gens aimaient en faire trop. Ils aimaient qu'on les voit, seulement ce n'était pas pratique pour danser. J'avais fait beaucoup de magasins du Capitôle sans trouver ce qui me convenait. J'avais donc décider de faire appelle à un styliste que je connaissais. Cependant, il avait plus réussi à me taper sur les nerf qu'autre chose. Etait-il impossible de trouver une personne qui me comprendrait ici ? Apparemment non. Il fallait vraiment que je fasse tout toute seule. Je pouvais bien tenter de contacter d'autre styliste, mon carnet d'adresse n'en manquait. Seulement, je savais d'avance que ce serait plus une perte de temps qu'autre chose.
J'étais une femme difficile, et j'en avais bien conscience. Mais je préférait me dire perfectionniste. Il y avait bien des détails que je voulais bien négliger, mais lorsqu'il s'agissait de la danse, non. Il fallait que tout soit parfait. Je décidai donc de me rendre directement au District 8, le District de la couture. Là au moins, je n'aurais pas de mal à trouver quelqu'un qui puisse réaliser mes désires. Et cela ne risquait pas de prendre des milliers d'années avant que le projet de ma tenue voit le jour. Et oui, il y avait bien des styliste qui vous dessinaient une robe en trois coup de crayon, mais prenait des mois et des mois à la concevoir. C'était tout une tâche de prévoir sa tenue, croyez-moi ! Quoique vous l'aviez sûrement compris vu que je vous saoule avec ça depuis un petit moment à présent.
A mon arrivée au District 8, je n'eus pas de mal à trouver quelqu'un qui accepterait de me confectionner la robe que je souhaitais. Après de longues heures de débats, de croquis et tout ce qui s'en suivait, mon bienfaiteur du moment me congédia, non sans me donner un rendez-vous pour le lendemain. Même si il avait beaucoup de travail à l'usine, il m'avait demander d'y venir pour prendre mes mensurations. Il ne s'en chargerai pas personnellement, mais délèguerai quelqu'un pour le faire. Cela m'allait parfaitement, je m'en fichais bien de qui prenait mes mensurations, tant que cela était fait et remis à la bonne personne après. Ainsi, j'allais sûrement passer quelques jours au District 8. L'avantage d'être un gagant des Hunger Games, c'était que ma réputation me précédait partout, si bien que je n'eus aucun mal à trouver un endroit agréable où dormir.
A l'heure et au jour du rendez-vous, je me tenais devant l'usine de textile où on m'avait demander de venir. Sans hésitation, je rentrait dans le bâtiments. Une odeur e teinture régnait dans l'air ce qui me fit grimacer légèrement, mais finit par m'y faire. Ne sachant pas où je devait aller précisément, je m'adressais àun ouvrier qui m'indiqua le chemin vers une salle un peu plus à l'écart. Je ne savais pas si il s'agissait d'un débarras, d'un bureau ou d'une salle prévu pour ce genre de rendez-vous, mais en tout cas, la décoration était très sobre. Rien avoir avec les bureau des stylistes du Capitôles qui étaient bardés de photo et de croquis colorés. D'un sens, cela faisait du bien aux yeux un peu de sobriété. Etant seule dans la salle pour le moment, j'attendis patiemment que quelqu'un arrive. De toute façon, je n'avais pas grand chose à faire d'autre que d'attendre. J'espérais simplement ne pas rester plantée là trop longtemps non plus.
Dakota A. Parker
« Invité »
Sujet: Re: Mesures-moi, qu'on en finisse ! Dim 18 Jan - 22:43
Mesure-moi qu'on en finisse
Feat Dakota
Après les dernières semaines riches en événements, la vie lui semblait bien monotone maintenant. Sa rencontre avec la jeune Aoline, jeune fille des plus intrigantes et qui semblait avoir de beaux jours devant elle puis cette discussion avec Clarissa... Maintenant, l'heure était à la réflexion, à la confection de nouveaux plans. Ainsi la vie de Jonathan était redevenue incroyablement calme. La routine commençait à s'installer... La chasse, le travail, les discussions avec les rebelles et ses quelques incursions dans le district 3. Ainsi, son contremaître avait pu lui tomber dessus et passer ses nerfs sur lui. Ses absences à répétition, ses excuses certes crédibles mais incessantes l'avait complètement discrédité aux yeux de son supérieur qui lui faisait la vie dure. Par conséquent, il se retrouva plusieurs fois à faire des heures supplémentaires, à faire l'inventaire de toutes les pièces fabriquées pendant la journée ou encore à satisfaire les commandes excentriques de clients fortunés qui faisait l'effort de se déplacer jusqu'au district 8. Et bien sûr, quand une célèbre danseuse venait jusqu'au district 8 pour se faire confectionner de nouveaux vêtements, il fallait bien que cela tombe sur lui. Il n'était pourtant pas le meilleur styliste ni même le meilleur ouvrier mais comme il n'y avait pas vraiment de concurrence, peu importe qui allait s'occuper de cette femme. De toute façon, Jace était complètement coincé. Ne pouvant refuser cette tâche sous peine de se faire renvoyer de l'usine.
Le jour fatidique, le garçon n'avait fait aucun effort particulier, considérant cette journée de travail comme semblable à toutes les autres. Il se rendit alors dans l'usine et effectua son travail quotidien jusqu'à 30 minutes avant le rendez-vous. Il quitta alors son poste sous le regard du contremaître et partit se changer. Son chef avait prévu le coup et lui avait procuré des vêtements décents pour accueillir leur invitée. Adieu la veste à capuche et bonjour la chemise blanche. A la place de son pantalon en toile marron, il enfila un pantalon noir coupé court. Jace n'avait pas trop l'habitude de porter de tels vêtements mais il fit avec. Ce n'était pas la première fois qu'il s'était déguisé... Il se rendit donc dans la pièce où sa cliente devait l'attendre. Cette pièce était un débarras à l'origine mais elle avait été débarrassé de la plupart des objets qui l'encombraient pour pouvoir accueillir ce genre de clients. D'après ce qu'il se souvenait, la danseuse en question était Dakota Parker, une ancienne vainqueur des Hunger Games qui avait profité de sa carrière pour devenir une danseuse reconnue. D'après ce qu'il savait, elle était une partisante du Capitole à défaut de soutenir la Rébellion. Jace la voyait plutôt comme le genre de personne à choisir le camp qui pouvait lui garantir ce qu'elle recherchait plutôt que d'avoir de réels idéaux. Lorsqu'il ouvrit la porte, il tomba sur Dakota. Exactement comme sur les photos ou les retransmissions télévisées... Peut-être un peu plus grande mais les mêmes cheveux bruns et les mêmes yeux. Elle était peut-être un peu plus grande en vrai mais rien de plus. Il resta totalement impassible et referma doucement la porte. Il se tourna alors vers la danseuse et la salua.
Bonjour mademoiselle Parker. Que puis-je pour vous ? demanda-t-il sur un ton qui se voulait amical.
Pourquoi se retrouvait-il à faire du relationnel ? C'était pas du tout son domaine de compétence... Intérieurement, il en voulait au contremaître de l'usine de l'avoir obligé à faire cette besogne. Bien sûr, ceci n'était qu'une punition officieuse pour toutes ses absences... Il s'approcha alors d'une étagère et attrapa tout le matériel dont il avait besoin : étoffes, mètre, ciseaux, tabouret. Il posa alors le tabouret par terre et attendit alors les directives de la demoiselle avant de s'affairer à prendre des mesures sommaires avec son mètre. Jace fit tout cela en silence, il n'était pas vraiment du genre à parler pour ne rien dire. S'il devait y avoir une discussion, cela devrait être à Dakota de la lancer.
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
Jonathan C. Clark
« Invité »
Sujet: Re: Mesures-moi, qu'on en finisse ! Dim 25 Jan - 22:08
District 8 ◈ Jonathan C. Gray & Dakota A. Parker
Mesures-moi, qu'on en finisse !
"les meilleurs déguisements sont ceux qui se viennent du coeur"
défaut d'être facile à satisfaire, je savais me montrer patiente. Enfin, ma patience avait des limite tout de même, mais étant donné que je savais que je n'attendais pas pour rien, cela passait. Puis, pour tout vous dire, je n'eus pas a attendre très longtemps avant qu'un jeune blond n'entre dans la salle. Si ce dernier me connaissait sûrement, le contraire n'était pas vrai. Je n'avais jamais vu cet homme de ma vie. Et si c'était le cas et bien, son visage ne m'avait pas marqué. Au vu de ses vêtements, il me semblait être un simple ouvrier, rien de très exceptionnel. Et je ne m'en plaignais pas. Si une autre star du Capitôle aurait sans tout crier d'indignation, je n'étais pas une de ces cruches dont le seul plaisir était de prouver leur supériorité au reste du monde. Après tout, il ne fallait pas que j'oublie que j'étais moi aussi né dans un district, même si il faisait partis des supérieurs. Puis j'avais participé aux Hunger Games, rien que ça, ça changeait éternellement votre vu du monde.
Bonjour mademoiselle Parker. Que puis-je pour vous ?
Le petit était poli et semblait assez professionnel. je lui répondit donc par un beau sourire. Je n'avais aucune raison de me montrer grincheuse. Ce jeune homme ne m'avait rien fait de toute façon. Puis quitte à travailler un peu ensemble, autant que l'on s'entende bien. Si on voulait vraiment se disputer, je préférai que ça se passe plus tard. Je n'avais rien contre les disputes ou les règlements de compte, mais là, j'étais assez pressée d'en finir avec cette robe. Mine de rien, ma représentation se rapprochait à grands pas et j'aurais aimé faire encore quelques répétition avec mon partenaire avec les tenues "officielles".
- Et bien, j'ai les croquis dessinés par votre contre-maître, donc j'aimerai que vous preniez mes mensurations, que vous les notiez sur les croquis et vérifiez que cela correspond bien. Cela m'embêterai de découvrir au dernier moment qu'il m'est impossible de bouger dans ma robe.
Je marquai une pause histoire de laisser le jeune homme bien assimiler les informations. C'était assez étonnant que son supérieur ne l'avait pas mis au courant du travail qu'il lui donnait. Mais bon, il était peut-être plus occupé ailleurs qui sait. De toute façon, ça ne me coûtait rien de lui expliquer. Si on disait bien que le temps c'était de l'argent, ce n'était pas moi qui travaillait en ce moment. Enfin, même si cette démarche faisait partis de mon travail, en temps qu'ancienne mentor et vainqueur des Hunger Games, l'argent n'étais pas mon premier soucis. D'ailleurs, si je continuais ma carrière de danseuse et d'actrice, ce n'était pas pour avoir de la nourriture dans mon assiette tout les soirs, mais bien pour le plaisir.
- Puis, si il y a une problème avec le croquis, il faudrait voir ce qu'il ne va pas pour le modifier. Et éventuellement commencer à faire les patrons de la robe ou choisir les tissus. Enfin après, ça dépend du temps que vous avez à m'accorder.
J'étais dans une usine, je ne pouvais pas me comporter égoïstement et exiger tout, tout de suite. Il y avait des tas d'autres clients qui devaient attendre des commandes. Le contre-maitre avait déjà était assez gentil de cédé à un de mes caprice de divas. D'ailleurs je me demandais si cela leur arrivait souvent de faire des vêtements sur mesures ici. J'imaginais que la plupart du temps, ils recevaient les schémas par les stylistes du Capitôle et se contentait de leur envoyer le travail fini. Enfin, je n'allais pas émettre trop d'hypothèse non plus. Je n'y connaissais pas grand chose aux fonctionnement des usines de textiles.
- Oh et... J'aimerai connaître votre nom aussi. Vous risquez de vous lasser que je vous appelle mon petit ou beau blond.
J'adressai un petit clin d'oeil malicieux à mon interlocuteur. Ne voyez pas là une tentative de drague. C'était juste un peu de charme pour mettre le jeune homme un peu plus à 'aise. Quitte à passer du temps ensemble, je n'avais pas très envie que ce petit me fasse des politesse sans cesse. J'avais peut-être une certaine renommée, je n'étais pas une déesse non plus. J'aimais jouer aux princesses, mais il ne fallait pas abuser non plus. J'étais humaine, comme tout le monde, même si, je vous l'accorde, j'avais des principe un peu spéciaux.
Même s'il aurait préféré être ailleurs, Jonathan effectuait son travail avec toute l'attention que celui-ci demandait. Lui qui était sensé seulement actionner des machines dans l'usine, le voilà qu'il allait devoir confectionner des vêtements sur mesure. Le prenait-on pour un styliste ? Mlle Parker surement mais son contremaître voulait surement se servir de cette excuse pour le virer. On ne déçoit pas une danseuse du Capitole ! Mais malheureusement pour le contremaître, Jace avait l'habitude de confectionner toutes sortes de choses dont des vêtements, la plupart du temps pour se camoufler lors de ses excursions hors des limites du district. Il avait donc un bon coup de ciseaux même si cela n'allait pas être parfait, le résultat serait tout de même convenable pour un artisan du District 10. Il invita alors la jeune femme à monter sur le tabouret et commença à prendre des mesures. Il demanda alors à la jeune femme ce qu'elle désirait comme vêtements. Cette dernière désigna quelques feuillets posés sur la table posée à quelques pas tout en lui donnant des explications.
- Et bien, j'ai les croquis dessinés par votre contre-maître, donc j'aimerai que vous preniez mes mensurations, que vous les notiez sur les croquis et vérifiez que cela correspond bien. Cela m'embêterai de découvrir au dernier moment qu'il m'est impossible de bouger dans ma robe.
Son travail se résumait donc qu'à prendre quelques mesures. Au moins, il n'aurait pas à se fouler sur ce coup-là. Plus vite, il aurait fini cette corvée, plus vite il pourrait retourner à sa machine et être enfin tranquille. Il hocha lentement la tête, tout en continuant son travail. Il n'avait pas besoin de dix minutes pour assimiler une chose aussi compréhensible de toute façon.
- Puis, si il y a une problème avec le croquis, il faudrait voir ce qu'il ne va pas pour le modifier. Et éventuellement commencer à faire les patrons de la robe ou choisir les tissus. Enfin après, ça dépend du temps que vous avez à m'accorder.
Bien sûr, tout n'allait pas être aussi simple. Et s'il y avait le moindre problème et le contremaître s'arrangerait pour qu'il y en ait un, cela retomberait sur lui. Il sortit un calepin de sa poche et commença à griffonner quelques nombres et quelques mots dessus. Il demanda alors à la jeune femme de lever les bras pour mesurer la longueur de ces derniers ainsi que son tour de poitrine. Il passa alors devant elle puis il finit de prendre les dernières mesures. Il réenroula ensuite le mètre sur lui-même puis nota ces dernières mesures sur son calepin avant de se diriger vers la table où se trouvaient les croquis de la tenue de la danseuse.
- Oh et... J'aimerai connaître votre nom aussi. Vous risquez de vous lasser que je vous appelle mon petit ou beau blond.
Je m'appelle Jonathan...
Sand dire un mot de plus, il se tourna vers la table et jeta un coup d'oeil aux plans. Ces derniers représentaient une longue robe noire échancrée avec des fines épaulettes. Une fine ceinture d'or était prévue pour garder le vêtement près de la taille. De plus, le plan incluait un système de boutons à pression rendant la robe plus facile à retirer, dévoilant une tenue sans manches pourvu d'une jupe plutôt courte afin de permettre à la danseuse d'effectuer des mouvements amples. Il prit alors ses notes et compara les chiffres. D'après ce qu'il pouvait voir, il y avait une erreur au niveau du tour de taille et sur la longueur de la robe, trop longue pour la demoiselle. Il corrigea alors les mesures erronées puis jeta un coup d'oeil à l'ensemble.
D'après moi, tout est en ordre. Votre robe sera prête d'ici un jour ou deux. Par contre, pour la ceinture dorée, faudra voir au district 1. Sinon vous avez des recommandations pour les chaussures noires ?
En effet, l'un des croquis représentait une fine paire d'escarpins avec des talons amovibles. On ne se refusait vraiment rien au Capitole... Tout ça pour divertir les foules pendant que le peuple est opprimé. Cela avait le don de le rendre fou de rage... Extérieurement, il était penché vers les croquis avec un regard sérieux. Il finit par se relever, à ajouter deux trois annotations à quelques endroits puis il les posa sur une des étagères.
Vous avez une idée du tissu que vous voulez pour la tenue ? J'ai encore un peu de temps à perdre avant de reprendre mon travail de toute façon...
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
Jonathan C. Clark
« Invité »
Sujet: Re: Mesures-moi, qu'on en finisse ! Dim 15 Mar - 23:30
District 8 ◈ Jonathan C. Gray & Dakota A. Parker
Mesures-moi, qu'on en finisse !
"les meilleurs déguisements sont ceux qui se viennent du coeur"
e jeune homme n'était guère bavard, je me demandais pourquoi. Etait-ce le fait de travailler avec une personne du Capitôle qui le rendait aussi timide ? Ou était-ce parce qu'il n'aimait pas son travail ? Ou alors il était peut-être quelqu'un de naturellement froid. Tant de solutions possible. Pourtant, je n'aimais pas vraiment ce genre d'atmosphère. Je fis donc de mon mieux pour la rendre un peu moins 'tendue'.
Je m'appelle Jonathan...
Une phrase simple, sans plus d'information que je n'en avait demander. Ce n'était pas génial, mais c'était un début. Et au moins, je connaissais son prénom à présent. Jonathan. Un prénom qui n'avait pas grand chose d'exceptionnel en soit, mais je trouvais qu'il lui allait bien, puis c'était un beau prénom tout de même. Je laissais donc Jonathan comparer tranquillement les mesures qu'il venait de prendre avec celle marqués sur le croquis. Je voulais, certes, faire la conversation, mais je n'avais pas envie non plus que le jeune homme en gâche son travail pour autant. J'étais venu jusqu'ici pour avoir cette robe, je n'allais pas repartir avec un torchon mal-fini. Sinon, autant aller se faire faire une robe énorme à plumes, paillettes et froufrous à souhait au Capitôle !
D'après moi, tout est en ordre. Votre robe sera prête d'ici un jour ou deux. Par contre, pour la ceinture dorée, faudra voir au district 1. Sinon vous avez des recommandations pour les chaussures noires ?
Je hochai la tête en souriant et m'approchai des croquis sur lesquels Jonathan venait de griffonner. En effet, j'avais également demander à ce qu'on me fasse des chaussures adéquates. J'avais un nombre incalculable de paires de chaussures, mais que voulez-vous, aucune ne pouvait convenir parfaitement à cette robe. C'était peut-être de l'abus que de penser ainsi. Mais il fallait croire que le Capitôle avait tout de même réussit à m'influencer dans sa passion pour la mode. Il m'arrivait même de porter de ses robes bardées de décorations inutiles lors de certaines soirées ou interviews.
Vous avez une idée du tissu que vous voulez pour la tenue ? J'ai encore un peu de temps à perdre avant de reprendre mon travail de toute façon...
Les paroles de Jonathan me firent revenir sur terre. A trop penser, j'en avait oublié la raison de ma venue ici. Je n'y connaissait pas grand chose en tissus... Enfin, je ne connaissais pas leur nom à tous, mais je savais à peu près le genre de texture que je recherchais. Quand je vous dit que j'étais venue avec une idée précise en tête.
- Pour la ceinture dorée, je me doutais bien que cela ne relevait pas de vous. De toute façon, il faudra bien que je passe par le District un pour rentrer au Capitôle.
Heureusement que je ne m'y était pas prise au dernier moment pour ma robe, sinon je n'aurais jamais eut le temps de la voir finie et de rentrer tranquillement au Capitôle. Quoique, j'aurais pu jouer de ma célébrité pour faire avancer les choses. Seulement, ça ne me plaisait pas trop de faire pression sur des personnes qui ne me devaient rien. Je jouais le jeu du Capitôle, et je blâmais les Rebelles pour se plaindre de trop... Mais il ne fallait aps abuser non plus. Si je ne me montrais pas un minimum reconnaissante envers les autres, cela finirait par me retomber dessus un jour.
- Hum... Je n'ai pas vraiment de recommandation pour les chaussures. Tant que les talons sont bien amovibles et ne risquent pas de se coincer au mauvais moment ça me va.
J'addressai un énième sourire au petit blond (qui n'était pas plus petit que moi, mais bon...). J'avais vraiment l'impression que c'était une torture pour lui que de devoir travailler avec moi. J'avais fait ou dit quelque chose de mal ?
- Pour le tissus, si vous avez une matière assez élastique et agréable à porte, ce serait parfait. Après, j'ai bien peur de ne pas en savoir assez sur votre travail pour vous donner nom de tissus exact.
Je ne faisais que répéter là ce que j'avais pensé quelques secondes auparavant. Jonathan allait sûrement prendre des notes de mes paroles avant de repartir. Je me permis donc de m'asseoir sur la table où était posé les croquis. Evidemment, je ne m'assis pas sur les feuilles, bande de bananes ! Je savais respecter le travail des autre tout de même ! Avant que Jonathan n'ai fini son travail, je repris la parole pour faire durer un peu cette entrevue.
- Quelque chose ne va pas Jonathan ? Si j'ai dit ou fait quelque chose de mal, dites-le moi, votre silence me rend assez perplexe...
Si j'étais une bonne menteuse, c'était aussi parce que je savais être honnête. Je demandai donc au jeune homme quelques explication quant à sa froideur. Je ne m'attendais pas à une réponse exceptionelle, mais quoiqu'il me dise à ce propos, je saurais réagir, je n'en doutais pas là dessus. J'étais devenu plutôt douée pour démarrer des conversations. Passer du temps au Capitôle avait aussi certains avantages.
Dakota A. Parker
« Invité »
Sujet: Re: Mesures-moi, qu'on en finisse ! Mer 1 Avr - 22:43
Mesure-moi qu'on en finisse
Feat Dakota
Travailler pour vivre, pour avoir à manger, pour assurer sa couverture de rebelle... Ceci n'était qu'une simple couverture, jamais il n'avait voulu faire ça de sa vie ! Il était un combattant, pas un tailleur ou un vulgaire ouvrier. Heureusement qu'il avait des maigres connaissances dans le domaine, confectionner des vêtements adéquats pour ses missions avait au moins eu une utilité dans son autre vie. Cette fausse vie... En un jour comme aujourd'hui, il se demandait encore pourquoi il faisait semblant. Il n'avait qu'à tout laisser tomber, se faire passer pour mort et ainsi il ne vivrait que pour la Rébellion. Non, ce serait totalement insensé... D'un air concentré, il regardait les croquis de la jeune femme. Les annotations qu'il avait faites devraient permettre de confectionner la tenue dans les temps. Cependant, il y avait encore des zones d'ombres à éclaircir à propos des vêtements et surtout sur la matière à employer. Les choix étaient multiples et la texture ou la résistance de la robe étaient des données primordiales pour choisir judicieusement le bon tissu. Voilà pourquoi il avait posé toutes ses questions... Même si cette vie ne lui plaisait pas, il devait rester discret et accomplir son boulot consciencieusement !
Pour la ceinture dorée, je me doutais bien que cela ne relevait pas de vous. De toute façon, il faudra bien que je passe par le District un pour rentrer au Capitole.
Un bref soupir s'échappa des lèvres du jeune blond. Il n'avait dit ça uniquement pour informations, il n'attendait aucune réponse. De toute façon, il n'avait pas envie de faire la conversation, encore moins avec cette danseuse du Capitole qui n'était là que pour faire la joie des habitants les plus riches. N'avait-elle pas connu les Hunger Games et l'horreur de ces Jeux ? Non, il avait oublié quelque chose d'important. Elle venait du 2 et là-bas, on grandit dans l'espoir de participer à ce massacre... Les carrières... Quels êtres humains abjects ! Un bref coup d'oeil à la demoiselle lui permit de comprendre qu'elle pensait totalement à autre chose. Impossible de savoir... Il semblait qu'elle aussi est développé un mur afin de protéger ses sentiments profonds ! Jace serra les dents et fit un effort pour sourire à la jeune femme tout en se rapprochant un peu d'elle.
Hum... Je n'ai pas vraiment de recommandation pour les chaussures. Tant que les talons sont bien amovibles et ne risquent pas de se coincer au mauvais moment ça me va.
Un sourire de la part de Dakota Parker et il se retourna presque aussitôt pour aller observer les croquis. Des chaussures avec des talons amovibles... Voilà qui semblait être un défi plus intéressant pour son intellect. Déjà plusieurs idées firent place dans son esprit mais il se garda bien d'en dire mot pour le mot. Cela pourrait aussi être très intéressant pour les rebelles. Il devrait en parler lors de la prochaine réunion... Il attrapa son crayon et se mit alors à dessiner sur une feuille blanche plusieurs esquisses de son projet de chaussures. Pendant ce temps, la danseuse continuait à faire ses courses.
Pour le tissus, si vous avez une matière assez élastique et agréable à porte, ce serait parfait. Après, j'ai bien peur de ne pas en savoir assez sur votre travail pour vous donner un nom de tissu exact.
Un hochement de tête et son crayon s'écrasa encore une fois sur le papier pour de nouvelles annotations. Un composé avec de l'élasthanne devrait faire l'affaire pour l'élasticité et de la soie serait parfait pour le confort. Voilà qui devrait convenir à la jeune femme, ex-mentor qui se tenait devant elle. Il griffonna alors deux trois petites choses à propos des chaussures et se retourna alors vers la jeune femme.
Vu votre demande pour vos chaussures, je vous recommande des talons noirs assez longs, ça donnera un côté mystérieux... Puis pour les talons, vous les voulez vraiment amovibles avec possibilité de les remettre ou juste à usage unique ?
Son crayon à la main, le regard sérieux et une mèche de cheveux collée juste devant son oeil gauche, voilà comment il se tenait face à la jeune femme, confrontant son regard au sien. Son regard neutre et inexpressif devant celui de la jeune femme qui faisait tout pour bien se faire voir... Elle s'était assise sur une table en attendant que le blondinet fasse les dernières corrections sur les plans puis elle se mit à lui poser une question troublante.
Quelque chose ne va pas Jonathan ? Si j'ai dit ou fait quelque chose de mal, dites-le moi, votre silence me rend assez perplexe...
Que souhaitait-elle vraiment ? Voulait-elle vraiment lancer une conversation avec lui ? Le prenait-elle pour un ami ? Toute sa vie, les filles avaient été incapable de le laisser tranquille, sous prétexte qu'il était attirant et troublant. Cependant, lui il n'avait jamais rien demandé et voilà qu'une nouvelle fois, les gens voulaient faire la conversation... Mais bon, c'était une cliente fortunée... Peut-être qu'elle lui donnerait un pourboire s'il se montrait plus sympathique. Et de l'argent était une denrée rare au 8 ! Bon voilà qu'il allait devoir trouver une excuse recevable...
Ecoutez, j'ai pas vraiment l'habitude de discuter puis... vous êtes une célébrité... Je ne voudrais pas paraître inconvenant, vous voyez ! dit-il en essayant d'être un peu froid et mal à l'aise.
La froideur n'avait jamais été un problème mais le malaise, il ne l'avait que très peu expérimenté. Sa plus grande source de malaise était Clary... Cette fille hantait encore une fois ses pensées, elle était toujours là de toute façon... Bientôt, il irait la voir ! Il n'avait que trop attendu ! Cela faisait maintenant si longtemps qu'il ne l'avait pas vu ! Au moins plusieurs semaines si ce n'était pas des mois... Il se ressaisit rapidement et planta alors son regard sur la jeune femme.
Vous ne m'avez pas encore répondu à propos des chaussures...
Il fut alors interrompu par le contremaître qui entra dans la pièce pour vérifier que tout allait bien puis il prit le jeune garçon à part. D'un bref coup d'oeil, il observa les notes, ouvrit de grands yeux, fit comme si de rien n'était et se tourna vers le rebelle. Le patron expliqua à l'ouvrier que s'il voulait faire bonne figure, il allait devoir balader la danseuse dans le District 8. Jace se retint de pousser le soupir le plus désespéré de toute sa vie, se tourna vers la jeune femme, lui sourit et lui expliqua alors la situation tandis que le contremaître sortit de la pièce.
Comme je le disais, il me faut votre réponse quant aux talons de vos chaussures ! Une fois que nous aurons réglé ce petit problème, je suis prêt à vous faire visiter l'endroit, si vous voulez bien, le temps que notre équipe vous confectionne un prototype de votre tenue. Afin que vous puissiez vérifier si cela vous convient !
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
Dernière édition par Jonathan C. Gray le Ven 17 Avr - 11:51, édité 1 fois
onathan n'était peut-être pas un très bon vendeur, mais je ne pouvais nier qu'il semblait savoir ce qu'il faisait.
- Vu votre demande pour vos chaussures, je vous recommande des talons noirs assez longs, ça donnera un côté mystérieux... Puis pour les talons, vous les voulez vraiment amovibles avec possibilité de les remettre ou juste à usage unique ?
Quitte à avoir de nouvelle chaussures, je préférai pouvoir les réutiliser à l'occasion. Cela m'éviterai d'avoir encore à traverser tous les districts en urgence pour une simple tenue. Je ne répondis pas immédiatement à Jonathan, j'avais une autre question en tête qui me perturbait. Un petit silence s'installa alors avant que je ne reprenne la parole pour demander au jeune homme pourquoi il était si peu bavard. Ce n'était peut-être qu'une question de timidité, cependant, cela m'intriguait tout de même.
- Ecoutez, j'ai pas vraiment l'habitude de discuter puis... vous êtes une célébrité... Je ne voudrais pas paraître inconvenant, vous voyez !
Oh... Donc rien de bien exceptionnel en soit. Je me contentai de hocher la tête pour montrer que j'avais compris. Tout le monde ne pouvait pas être à l'aise en toute situation non plus.
Vous ne m'avez pas encore répondu à propos des chaussures...
En effet, j'avais ignorer sa question. Ou tout du moins, je n'y avait répondu que mentalement. La réponse me semblait peut-être trop logique. Quoiqu'elle ne l'était pas pour quelqu'un qui ne me connaissait pas. Contrairement à tous les habitants du Capitôle, je n'étais pas forcément pour les tenues à usages uniques. Bon, d'accord, j'aimais bien faire modifier mes vieilles robes ou autres vêtements, mais je les gardais. Sait-on jamais. Je m'apprêtais à répondre à mon interlocuteur lorsque le contre-Maître entra dans la salle, me faisant sursauter. Ce dernier parla un instant avec Jonathan en lui demandant de me faire visiter le District 8. Je trouvais l'idée un peu étrange, mais sympathique.
Comme je le disais, il me faut votre réponse quant aux talons de vos chaussures ! Une fois que nous aurons réglé ce petit problème, je suis prêt à vous faire visiter l'endroit, si vous voulez bien, le temps que notre équipe vous confectionne un prototype de votre tenue. Afin que vous puissiez vérifier si cela vous convient !
Je souris de nouveau à mon interlocuteur. Il était peut-être froid, mais n'en restait pas moins mignon pour autant. Malgré les cernes sous ses yeux qui témoignaient d'un certain acharnement au travail, ses cheveux blond mi-long et ses yeux bruns étaient à craquer. Ben quoi ? Ce n'était pas parce que j'étais une danseuse que je ne pouvais pas trouver un jeune homme beau ! Mais je vous avouerai bien, qu'il était un peu trop jeune pour moi. J'approchai de la quarantaine d'années tandis que lui, devait en avoir à peine vingt. Si jeune encore...
- Excusez-moi, pour les chaussures, je préférerai qu'elles soient réutilisable. Cela m'épargnera une course de dernier moment si jamais j'ai encore besoin d'une paire de talons noirs.
Avec un nouveau sourire, je laissai le temps à Jonathan de noter ces quelques nouvelles informations. Normalement, il ne devait plus avoir de questions à me poser sur ma tenue si j'avais bien compris. Nous allions donc pouvoir sortir de ce... Débarras, pour aller visiter un peu les alentours. J'étais déjà venue à plusieurs reprise au District 8. Cependant, je n'avais pas eut beaucoup d'occasion d'en faire le tour accompagnée par un de ses habitants. C'est qu'ils protégeaient bien leurs vainqueurs des Hunger Games au Capitôle. Et d'autant plus depuis que les Rebelles gagnaient en puissance et en popularité. Je me dirigerai alors vers la porte du bureau improviser et sortis sans hésiter.
- On va se faire cette petite promenade dans votre District ? Dit comme ça, j'ai vraiment l'impression d'être le petit chien à sa mè-mère du Capitôle...
Quoi ? Ce n'était pas parce que j'étais une star et que je passais le plus clair de mon temps au Capitôle que je n'avais pas le droit de m'en plaindre un peu de temps à autre ! De toute façon, ce n'était pas avec un habitant du District 8 que j'aurais des problèmes. Puis, je pensai que montrer à Jonathan que je n'étais pas quelqu'un de très attachée aux autorités, nous rapprocherai un peu. Ou tout du moins le ferait parler un peu plus. Nous quittâmes l'usine en parlant assez peu finalement. Une fois à l'extérieur, j'observais les alentours. Je me demandai ce qu'il pouvait bien y avoir de beau à voir par ici. Je ne doutais pas qu'ils puissent avoir de beau paysages, mais pour le moment c'était assez compliqué à s'imaginer le nombre de bâtiments énormes qui se tenaient là. Des usines sans doute.
Dakota A. Parker
« Invité »
Sujet: Re: Mesures-moi, qu'on en finisse ! Ven 17 Avr - 12:30
Mesure-moi qu'on en finisse
Feat Dakota
Et voilà que maintenant, il allait devoir jouer la nounou de service pour la danseuse du Capitole... Pourquoi fallait-il que le monde s'acharne sur lui ? Ne faisait-il pas assez avec la Rébellion ? Avait-il commis un quelconque crime qui faisait que le destin s'acharnait contre lui ? Néanmoins, les faits étaient là, le contremaître avait le pouvoir ici et Jonathan Gray n'était pas l'employé du mois à ses yeux. Il fallait donc qu'il paye pour lui mais aussi pour tous les autres employés de la fabrique. Cela aurait tout de même pu être pire. En effet, Jace se rendait parfaitement compte que Dakota Parker était tout de même une personne assez sympathique, agréable et qui ne faisait pas étalage de son rang social ou de son exubérance. Au moins, cette balade s'annonçait juste ennuyeuse et non pas insupportable. Mais comme il venait de le dire, avant de partir, il allait avoir besoin des dernières indications à propos des chaussures. La femme du district 2 lui sourit, un de ces sourires qu'il avait trop vu... Celui qui voulait dire "tu es mignon beau blond"... Par pure politesse, Jace lui rendit son sourire mais fit comme si de rien n'était. De toute façon, il avait dit être mal à l'aise...
Excusez-moi, pour les chaussures, je préférerai qu'elles soient réutilisables. Cela m'épargnera une course de dernier moment si jamais j'ai encore besoin d'une paire de talons noirs.
Un nouveau sourire de la part de Koda et voilà que le jeune garçon se remit au travail. Il attrapa un crayon et se mit à noter deux trois idées sur le papier. Des talons réutilisables... Sa première idée fut des talons rétractables mais où allait bien pouvoir stocker les talons rétractés ? Le même problème se poserait avec des talons télescopiques... Et s'il créait un système de talons qui pouvait se rabattre sur la semelle extérieure... Il suffirait de donner une forme convenable au talon pour qu'il épouse la forme de la chaussure ! Puis trouver un système assez solide pour supporter les efforts tout en ayant un fonctionnement simple... Une antenne cachée à l'intérieur du talon et un signal envoyé à l'aide d'une télécommande ? Il nota toutes ses idées sur sa feuille, déchira la partie qui concernait les chaussures et la fourra dans l'une de ses poches. Il attrapa la feuille qu'il allait remettre à l'un des responsables du confectionnement des vêtements lorsque Mlle Parker prit à nouveau la parole. Elle était déjà à l'extérieur de la pièce, visiblement pressé d'effectuer sa visite.
On va se faire cette petite promenade dans votre District ? Dis comme ça, j'ai vraiment l'impression d'être le petit chien à sa mè-mère du Capitole...
Un mince sourire se forma sur les lèvres du blondinet. Ce serait se leurrer que de nier un tel état de fait, pensa-t-il mais il n'en dit mot. Il ne valait mieux pas s'attirer d'ennuis mais si Dakota se permettait ce genre de réflexion, c'était surement pour détendre l'atmosphère et lui montrer qu'elle n'était pas de ceux qui voyaient le Capitole comme les êtres suprêmes. Au moins, elle savait brosser les gens dans le sens du poil... Jace doutait encore de cette femme et ses à-priori sur les gens qui viennent du Capitole étaient trop ancrés en lui pour qu'il puisse faire confiance à qui que ce soit d'autre que Clary.
En effet, on y va. Je dois juste donner cette feuille à un responsable avant.
Aussitôt dit, aussitôt fait ! Jace sortit de la pièce, referma la porte derrière lui et donna les directives de la tenue à un responsable qui attendait juste à l'extérieur de la pièce. Ensuite, il guida la jeune femme à travers la fabrique jusqu'à atteindre l'extérieur de cette dernière. La vue extérieure n'était guère jolie. En effet, en plein milieu du quartier industriel, la bâtisse était entourée de nombreuses usines. Il fit signe à la danseuse de le suivre et Jace l'emmena vers le centre-ville et la mairie. Cet endroit était toujours le même après tant d'années et le ressenti de Jace par rapport à cet endroit n'avait pas changé. C'était sur cette place que son père avait été exécuté par les Pacificateurs... Il serra les dents quelques instants avant de se reprendre.
Voici le centre-ville du District. Il y a un peu de tout par ici alors si vous avez besoin d'aller quelque part, dites-moi et je vous y emmène.
Enfin, les plus beaux endroits du District étaient de l'autre côté de la frontière, là où il allait chasser le matin. Le calme de la nature et la paix... Les hommes auraient du prendre exemple sur la nature au lieu de se détruire mutuellement en emportant tout sur son passage...
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
Jonathan C. Clark
« Invité »
Sujet: Re: Mesures-moi, qu'on en finisse ! Mer 27 Mai - 20:47
District 8 ◈ Jonathan C. Gray & Dakota A. Parker
Mesures-moi, qu'on en finisse !
"les meilleurs déguisements sont ceux qui se viennent du coeur"
pparemment, si notre travaille était fini ici, j'en avait pas fini avec Jonathan. En temps normal, cela m'aurait peut-être fait soupirer. Mais ce jeune homme était si intriguant, j'avais bien envie d'en apprendre plus sur lui. Enfin, si il le voulait bien car cela emblait s'avérer compliqué. Etait-il réellement timide, froid ou cachait-il quelque chose ? Ca se trouve, il avait bien un secret, mais ce dernier n'avaient vraiment aucune importance. Par exemple... Il élevait peut-être des truites en secrets pour nourrir sa famille, qui sait ? Et dans ce cas là, je m'en fichais pas mal de ses poissons...
En effet, on y va. Je dois juste donner cette feuille à un responsable avant.
J'hochai la tête et attendis que Jonathan remette les croquis à son responsable. En soit, cela ne dura pas bien longtemps. Je patientai à peine une seconde que le jeune homme était de retour avec sa joie de vie débordante. Mais non, ce n'est pas vrai, il n'y avait même pas l'ombre d'un sourire sur son visage. pour le coup, je me sentais vraiment coupable d'être là. J'avais l'impression que j'étais en train de gâcher sa journée. Pourtant, je n'avais rien fait pour.
Sortant de l'usine, je laissai Jonathan me guider en ville sans le moindre mot. Vu qu'il ne semblait pas vouloir faire la conversation, je n'allais pas la commencer. Je fis donc mine de m'intéresser à ce qu'il se passait autour de moi. J'étais déjà venue dans ce district, mais il y avait longtemps. Puis en général, je n'y avait pas passé plus d'une journée. Et oui, c'était ça la vie d'ancien champion des Hunger Games. On passait son temps à faire des tournées dans tous les district jusqu'à ce que le publique se lasse. Du coup, mes seuls voyages se faisaient à présent entre le Distric 2, soit mon distric natal et le Capitôle.
Voici le centre-ville du District. Il y a un peu de tout par ici alors si vous avez besoin d'aller quelque part, dites-moi et je vous y emmène.
J'hochai la tête avec un petit sourire pour montrer que j'avais compris. Où est-ce que je voulais aller ? C'était une question compliquée... En effet, je ne connaissais pas du tout les lieux. Enfin très peu. puis je n'étais pas vraiment famillière des Districts secondaires et de leur organisation. Puis je doutais qu'il y a 'un peu de tout' ici. Bon. Je n'allais pas lui demander de venir faire les magasins avec moi. Déjà parce que je venais tous juste de commander une robe et en plus je doutait fortement que mon guide apprécie ce genre d'activité.
Je continuai de marcher un peu au harsard, en espérant que cela nous mène quelque part d'intéressant. Enfin, je pensais tout du moins mener la marche. Mais en y repensant, si Jonathan ne disait rien, c'était peut-être que je ne me dirigeai pas vers un endroit trop incongru non plus. Quoique, comment le saurais-je ? Ce garçon était si silencieux que c'était compliqué de savoir à quoi il pensait en ce moment même.
- Hum... Je n'ai pas vraiment d'idée d'endroit précis... Après tout, je connais très mal les lieux...
A défaut de me creuser la tête indéfiniment, autant être honnête. Puis, j'en avais un peu marre de ce silence. Il fallait que je dise quelque chose. Comme quoi, l'incorrigible bavarde que j'étais était absolument incapable de se taire trop longtemps. Mais d'un sens, c'était grâce à cela que j'avais gagner les Hunger Games et que j'étais à présent aussi célèbre.
- Si tu as une idée, je m'en remes à toi. Il n'y a pas un endroit où tu aime bien aller ? On est pas obligé de rester en ville non plus tu sais...
Quitte à visiter autant aller voir un peu les alentours aussi. Ce pouvait être une expérience intéressante. Surtout accompagnée par un habitant d'ici. Il avait, à n'en point douter, une vision des choses différente de la mienne et de toutes les personnes que je côtoyais d'habitude. Enfin... Si il voulait bien parler un peu plus... Mais je réussirai à le faire parler... Chaque chose en son temps.
Contenu sponsorisé
« »
Sujet: Re: Mesures-moi, qu'on en finisse !
Mesures-moi, qu'on en finisse !
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum