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 Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...

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Nikolay Willis
Nikolay Willis
« Personnage décédé »
Localisation : Paris
★ Âge : 17 ans.
☆District : 2

○ Points : 1110
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Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...  Vide
MessageSujet: Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...    Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...  EmptyLun 8 Déc - 16:53

J'entre dans le salon qui nous est réservé presque sur la pointe des pieds. Tant de luxe me met presque mal à l'aise.
De grands canapés moelleux, une table basse en verre, une immense télévision et un buffet garni de nourriture. Je me demande si tout est là afin que nous profitions au mieux de nos derniers jours, ou pour nous montrer une dernière fois la supériorité du Capitole.

J'avance doucement et finis par m'asseoir sur un canapé qui fait face à une grande baie vitrée. Comme il fait nuit, je vois toutes les lumière du Capitole qui brillent comme des petites étoiles.
Ha, si je pouvais être dans ma cabane au bord de la plage, avec Thalia. Nous aurions regardé le soleil se coucher dans les flots, assis sur ma terrasse...
Je chasse cette vision idyllique de ma tête, il est trop tard pour ça.
Maintenant, je ne dois penser qu'à protéger Thalia.
Thalia.

Je me demande comment elle va.
Entre la Moisson, notre départ pour le Capitole et tout ce qu'elle a dû encaisser dans le train, j'imagine qu'elle doit avoir le cerveau en ébullition. Apprendre en quelques minutes que son mentor et son co-tribut sont deux rebelles a dû la chambouler.
Je n'ai pas pu lui reparler depuis notre arrivée dans le Centre d'entrainement, car nous avons été conduits directement dans nos chambres.

J'espère qu'elle va venir dans le salon, afin que l'on puisse parler plus librement, et plus longuement.
Je crois que nous en avons besoin...
Comme dans notre wagon, je me lève afin de mettre de la musique. A force de pianoter sur les boutons, je finis pas trouver une musique calme, mais qui je pense parviendra à masquer notre voix.

Au moment où je me rassois dans le canapé, un verre d'un alcool inconnu à la main, la porte du salon s'ouvre.
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Thalia Smith
« Invité »


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MessageSujet: Re: Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...    Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...  EmptyMar 9 Déc - 20:44






Parce que le passé est un fardeau lourd à porter

Allongée dans le lit qui m'est attribué, je regarde dehors tristement, par cette grande baie vitrée. Il y a les hauts grattes-ciels, au loin les montagnes et un épais brouillard et pleins de lumières presque ténues à mes yeux. Il y a ce cousin de soie où ma tête est déposée. Les tissus, ça me connaît, mais désormais, ils ne me sont quasi d'aucune utilité, et je serre contre moi un cousin en fourrure. Des larmes coulent le long de ma joue et c'est en partie pour cela que je me suis réfugiée dans cette chambre, je ne veux pas qu'il me voie pleurer, pas pour l'instant. Tout me manque et j'ai peur, et je sais que la mort me guette, là au dehors et que les derniers jours de calmes qu'il nous reste passerons bien trop vite.

Je relève le dos, puis la tête, essuie mes larmes du bout des doigts et je respire calmement. Délicatement je laisse mon oreiller me glisser des doigts, pour finir au sol. Mes cheveux blonds tombent en cascade dans mon dos, je ne prend même pas la peine de les attacher. J'ai retirée cette tenue ridicule de la parade, et je suis vêtue d'un pantalon en coton et d'une chemise blanche du même tissus. Je me lève doucement, j'ouvre la porte et entend une musique plutôt douce, je tourne la tête vers le canapé et vois Nikolay, un verre à la main, assis sur le canapé. Je m’approche de lui doucement, et viens me blottir contre lui, replie mes jambes contre moi et laisse ma tête contre son épaule. Je ferme les yeux car c'est mon seul moyen de ne pas pleurer face à lui. Je les ouvre à nouveau et les tourne  vers lui et je sens bien qu'il y a quelque chose de différent dans son regard. Moi je sens bien que les miens me piquent.

« quelque chose ne va pas, Nik ? »
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Nikolay Willis
Nikolay Willis
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MessageSujet: Re: Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...    Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...  EmptyLun 15 Déc - 14:31

Je vois Thalia qui entre en silence dans le salon, puis qui vient de lover contre moi.
Je sens ses cheveux qui me caressent la joue. je ne bouge pas, je laisse la douceur de ce moment de paix me pénétrer au fond du coeur.

Puis, Thalia se tourne vers moi et murmure :

- quelque chose ne va pas, Nik ?

Cette question est presque ironique, sachant que je vais mourir dans quelques jours.
Mais je comprend ce que Thalia veut dire.
Des images de notre district me passent devant les yeux, comme un kaléidoscope. J'ai l'impression de déjà oublier la couleur des couchers de soleil, de la mer au petit matin, d'oublier tous les petits détails qui remplissaient ma vie. Comme si la mort commençait déjà son travail...

Je regarde alors Thalia et lui demande :

- Comment vont tes parents tu penses ?

Je laisse passer un instant puis enchaîne :

- Ma mère est encore persuadée que je suis un carrière, et que je vais tout faire pour gagner ces Jeux, alors je pense qu'elle doit être fière, même si elle a peur pour moi. Quand à mon père...

Ma voix se brise alors, et je sens mes yeux me brûler à la mention de mon père. C'est la première fois que je ressens cela.

- Je ne lui jamais parlé de mes activités de rebelle, car je pensais qu'il était pro-capitole, comme ma mère. Mais quand on s'est dit adieu, à la mairie... j'ai vu dans ses yeux qu'il savait. Qu'il savait pourquoi je m'étais porté volontaire. Qu'il se doutait que j'étais rebelle... Et maintenant... Je regrette de ne jamais avoir discuté avec lui, de ne jamais lui avoir raconté ce que je faisais la nuit. Mais c'est trop tard maintenant...
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Thalia Smith
« Invité »


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MessageSujet: Re: Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...    Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...  EmptyLun 29 Déc - 19:57






Parce que le passé est un fardeau lourd à porter

Je sais à quel point ma phrase paraît dénuée de sens, mais j'avais besoin qu'il me parle, car je sentait qu'il n'allait réellement mal et que le meilleur moyen de l’alléger était de le faire parler. Il tourne ses yeux vers moi et j'espère qu'il ne prête pas attention aux coins rougis de mes yeux. Je ne veux pas qu'il sache que j'ai pleuré, je ne veux pas m’effondrer face à lui même si mes yeux me piquent, même si tout me manque et qu'il semble être ma seule corde à qui je peux me raccrocher, me serrer sans avoir peur qu'elle soit un piège.

« Comment vont tes parents tu penses ? »


Je me remémore nos adieux juste après la moisson, et au fait que je leur ai dit clairement que je n'allais pas revenir, du moins pas sans Nikolay. Je plonge mon regard plein de douleur dans le sien, sans pour autant pleurer et je murmure

« Il savent que je ne reviendrait pas...Ils doivent sûrement faire leur deuil, tenter de vivre en se disant que je suis morte... »

« Ma mère est encore persuadée que je suis un carrière, et que je vais tout faire pour gagner ces Jeux, alors je pense qu'elle doit être fière, même si elle a peur pour moi. Quand à mon père... Je ne lui jamais parlé de mes activités de rebelle, car je pensais qu'il était pro-capitole, comme ma mère. Mais quand on s'est dit adieu, à la mairie... j'ai vu dans ses yeux qu'il savait. Qu'il savait pourquoi je m'étais porté volontaire. Qu'il se doutait que j'étais rebelle... Et maintenant... Je regrette de ne jamais avoir discuté avec lui, de ne jamais lui avoir raconté ce que je faisais la nuit. Mais c'est trop tard maintenant.. »

Pendant qu'il parle, je le regarde, je sais qu'il souffre, je le sens, j'entends sa voix se briser quand il évoque son père et le sentir dans cet état de détresse me poignarde, je prend sa main libre et la serre délicatement. Une larme s'échappe de mon œil et tombe sur ma main.

« Ça me fait mal de te voir dans cet état là...Je pense qu'il ne faut pas vivre dans le regret, même si tu ne lui en as jamais parlé. Il y a des moments, surtout en se moments où je regrette certaines choses que j'ai pu faire ou dire... »

Je n'ai pas envie de pleurer, même si mon corps fatigué et mon esprit blessé ne demande qu'à expulser la douleur qui le déchire. Je ferme les yeux, me motive intérieurement et me tourne vers lui, un sourire doux aux lèvres.

« Et si tu me racontait se que tu faisait la nuit... »
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Nikolay Willis
Nikolay Willis
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MessageSujet: Re: Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...    Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...  EmptyMar 6 Jan - 17:13

Pendant que je termine ma phrase, je sens Thalia me prendre la main et la serrer. Ce simple contact suffit à dénouer le nœud que j'ai dans la gorge. L'heure n'est plus aux regrets de toutes façon...

- Ça me fait mal de te voir dans cet état là...Je pense qu'il ne faut pas vivre dans le regret, même si tu ne lui en as jamais parlé. Il y a des moments, surtout en se moments où je regrette certaines choses que j'ai pu faire ou dire... murmure t-elle doucement.

C'est drôle, nos pensées ont suivi le même chemin...
Thlia semble aussi bouleversée que moi. En même temps, nous sommes si proches de l'Arène désormais...
Elle se tourne vers moi et me sourit :

- Et si tu me racontait se que tu faisait la nuit...

Je la regarde, un peu surpris. Je ne pensais pas qu'elle aurait voulu savoir. Mais maintenant, nous ne devons plus avoir de secrets l'un pour l'autre...

Je reste un moment bloqué, incapable de savoir par où commencer. Je ne suis pas très doué pour raconter ma vie, j'ai toujours eu l'habitude de mentir...

Mais je dois maintenant apprendre à faire entièrement confiance à quelqu'un, et à me livrer.
Alors je me lance :

- Si tu veux..., je peux te raconter la dernière mission que j'ai effectuée avant la Moisson...
Depuis un peu plus d'un an, je faisais régulièrement des sorties dans d'autres districts, parce que je peux me battre contre les pacificateurs en cas de besoin...


Je laisse mes yeux errer dans le vague, les souvenirs de cette mission remontant lentement à la surface...

FLASHBACK

Ce soir là, j'avais rendez-vous au bar pour être informé de ma prochaine mission. J'avais nettoyé mon bateau tout  l'après-midi et puis, lorsque le soleil s'est couché, je me suis dirigé vers le bar.
Je suis rentré et je me suis assis à une table au fond, comme si je voulais être seul. C'était le signal pour Jared...
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Jared G. Kundray
Jared G. Kundray
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★ Âge : 35 ans.
★ Occupation : Rebelle - Barman
☆ Humeur : Très Mauvaise
★ Plat préféré : Poisson frit
☆District : Quatre

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May the odds be ever in your favor
Compétences:
Talents:
Inventaire:


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MessageSujet: Re: Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...    Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...  EmptyDim 11 Jan - 17:21


Le passé est un fardeau si lourd à porter






Une nouvelle dure journée de travail touchait à sa fin pour les habitants du district Quatre et bientôt le bar de Jared se remplirait de personnes désirant se détendre après une longue journée de travail , mais cette nuit-là serait différente des autres , en effet il allait devoir effectuer une mission rebelle . S'il n'avait pas plus d'informations pour l'instant cela ne saurait tarder , Archibald Anderson , le responsable des rebelles des districts supérieurs était en train de tout planifier dans une salle du sou-sol . Il ne restait plus qu'à attendre les différents rebelles concernés pour pouvoir expliquer la mission .  A ce moment la porte s'ouvrit , un jeune homme brun au physique plutôt avantageux entra et s'assit seul au fond de la salle . Le veuf fit un léger sourire ,  c'était Nikolay Willis un jeune rebelle qui s'entraînait au centre des carrière , c'était un combattant hors pair et il possédait un mental d'acier impressionnant vu son très jeune âge. D'un pas lent et mesuré Jared se dirigea vers le nouveau-venu , fit mine de sortir son carnet pour les commandes et demanda à Nikolay
-J'imagine que tu prendras comme d'habitude ?
Il marqua une pause avant de reprendre d'une voix beaucoup plus forte  de sorte à ce que tout le mond epuisse entendre
-Ah un whisky quinze ans d'âge minimum , nous en avons quelques échantillons en sous-sol , si vous voulez bien me suivre pour faire votre choix.
D'un signe de la tête le veuf incita le jeune rebelle à le suivre , ils passèrent derrière le comptoir , Jared ouvrit une porte derrière laquelle se trouvait de nombreux escaliers. Il invita Nikolay à descendre le premier d'un geste de la main , ils descendirent ainsi jusqu'à un couloir noir qui s'éclaira automatiquement dès qu'ils l'atteignirent. Ils firent encore quelques pas , passant devant le bureau de Jared et puis s'arrêtèrent enfin dans une salle de réunion où il semblait déjà y avoir du monde . Ils ouvrirent la porte et rentrèrent
-Rebonsoir
A l'intérieur se trouvait évidemment Anderson , toujours vêtu dans son impeccable costume mais aussi trois autres rebelles . Un homme immense aux épaules larges et cheveux roux en pagaille , un autre qui semblait plus frêle et chétif et enfin une jeune femme à l'air pour le moins strict.
-Rebonsoir Jared , bienvenue Nikolay , je t'en prie prends place .fit Anderson avec bienveillance.
Les rebelles présents masquaient assez mal leur "excitation" , le géant semblait jouer machinalement sur son portable mais ses jambes trahissaient son impatience ,  le maigre tripotait sans cesse sa casquette et les lèvres pincées de la jeune femme en disait long. Même Anderson au visage toujours souriant affichait un air assez grave . Seul Jared qui affichait son habituel  visage neutre qui ne trahissait aucune émotion semblait à l'aise.

-Oliver ne devrait pas tarder , je remonte tout de suite pour l'amener ici.


En effet il ne manquait plus qu'Oliver Wingston , le mentor du district , pour compléter l'équipe du soir. Jared remonta immédiatement et revint quelques minutes plus tard avec Oliver à ses côtés. A ce moment Anderson s'éclaircit la gorge , tout le monde se tut et se mit à l'écouter attentivement

-Madame , messieurs bonsoir. Vous ne vous connaissez pas tous encore alors permettez moi de vous présenter brièvement , l'officier rebelle désigna la géant , voici Sergueï notre expert en explosif , il désigna alors le maigre , Carpenter un soldat aux capacités d'analyse sur-développées , il désigna la jeune femme , Yana une jeune femme qui n'a pourtant rien à envier à ses homologues masculins , Nikolay un jeune rebelle prometteur et enfin Oliver et Jared deux éléments importants du groupe rebelle du district.

Anderson prit alors une télécommande et alluma un vidéoprojecteur .

-La mission du soir ne sera pas sans risques et je tiens à ce que vous le sachiez .

L'image d'un bâtiment familier à certains habitants de la frontière du distinct apparut alors .

-La centrale nucléaire de Yonsend principale source d'énergie du quartier Ouest de notre district et du secteur des sièges locaux de certaines grandes entreprises du Capitole .
Notre mission sera double ; ele premier objectif semble évident nous allons devoir nous inflitrer dans l'usine et une fois à l'intérieur atteindre le réacteur principal et lui causer des dommages irréparables tout en faisant attention d'éviter toute explosion qui pourrait se révéler catastrophique. Le second objectif sera de dérober une liste de documents spécifiques , ces documents écrits par le Pr Leibnich , décédé la semaine dernière dans des circonstances mystérieuses ,  sont des travaux portant sur la possibilité de créer l'énergie non plus par fission nucléaire comme le font les centrales actuelles mais par fusion . Je ne suis pas physicien mais il semblerait que la fusion nucléaire produirait quatre à cinq fois plus d'énergie que la fission pour une même quantité de matière première et cette même maière première qui est différente et moins coûteuse à traiter pour la fusion . Si le Capitole réussit à mener à bien ce projet il ferait un gain considérable et assoirait sa souveraineté encore un peu plus , notre mission de ce soir est simple récupérer ces documents ou si nous n'y parvenons pas les détruire. Ils ne doivent pas servir aux recherches du Capitole .

Anderson marqua une pause , l'écran laissant dorénavant apparaître un plan de la centrale et de ses alentours.

-Vers minuit nous irons vers la centrale dans un convoi appartenant à la centrale obtenu grâce à nos contacts. Ces mêmes contacts qui nous ont fourni des badges et des vestes de l'entreprise en charge de la centrale . Nous nous présenterons comme l'unité de maintenance nocturne. Une fois à l'intérieur nous nous séparerons en deux groupes qui chacun de son côté devra mener à bien un de deux objectifs qui lui est attribué. A priori la sécurité de la centrale est relativement faible , on nous a signalé qu'une agence de sécurité privée se charge de surveiller les documents il faudra donc neutraliser ces agents , mais aucun Pacificateur ou autres ne semble être présent dans la centrale.  Des questions?
 


Dernière édition par Jared G. Kundray le Mer 11 Fév - 19:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...    Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...  EmptyDim 25 Jan - 17:59


 
Parce que le passé est un fardeau lourd à porter
feat. Thalia, Nikolay, Jared & Oliver

C’est accompagné par Jared, un rebelle important de mon district, que je fais mon entrée dans ce grand sous-sol dont probablement aucun régulier du bar ne se doute de la nature des activités qui s’y déroulent.  Comme l’avait prévu le message qui m’a été envoyé quelques jours plutôt, je me suis pointé au comptoir il y a à peine quelques minutes pour passer ma commande au barman qui m’a gentiment invité à voir sa collection de bouteilles anciennes et d’une valeur inestimable au niveau inférieur du bâtiment.  Cela m’apparait un peu bidon comme scénario, mais apparemment qu’il s’agit d’une coutume habituelle dans ce genre d’endroit.  Bien sûr, ce ne sont pas ces quelques bouteilles d’alcool de qualité supérieure qui m’intéressent, mais plutôt la mission qui est sur le point de nous être attribuée, à un groupe de rebelle que je rejoins à l’instant.  

En entrant dans la pièce, c’est Anderson que je remarque en premier.  Fidèle à lui-même et à la réputation qui le précède, il est installé au bout de la longue table, prêt à commencer.  De part et d’autres de la surface de travail se trouvent quatre autres partisans de la rébellion, dont une femme à l’air grave et strict.  Il s’agit probablement de l’assistante de ce cher Anderson.  Parmi les trois hommes, je ne replace que le plus jeune d’entre eux.  Encore adolescent, il se balade souvent sur la plage, près de là où j’amarre mon bateau de pêche.  Or, une chose les différencie visiblement de moi : je peux voir à quel point ils sont excités par la mission qui s’en vient.  Pour ma part, j’assure une participation minimale dans le mouvement rebelle depuis plusieurs années puisque, malgré les grands et beaux discours finement agencés de nos leaders, je doute que nous pouvons réellement faire une différence pour les prochaines générations.  Jamais le Capitole ne se laissera abattre ni même effleurer par une bande d’habitants mal avisés et dépourvus de technologie moderne.  De plus, la majorité des missions impliquent la mort de Pacificateurs ou de civils soit des districts, soit du Capitole.  En nous comportant comme le Capitole, en sacrifiant inutilement des vies, ne devenons-nous pas aussi pire qu’eux?  Comment faire la distinction entre les « bons » et les « ennemis » alors que leurs comportements sont similaires?  Ne juge-t-on pas un homme par ses actes?  Bref, vous comprenez donc maintenant que c’est avec un esprit totalement différent de mes coéquipiers de fortune que je m’assied au siège restant, devant ce jeune rebelle, pour écouter ce que notre hôte désire nous informer.

-Madame , messieurs bonsoir. Vous ne vous connaissez pas tous encore alors permettez-moi de vous présenter brièvement, débuta Anderson avant de désigner l’homme le plus costaud de la pièce.  Voici Sergueï notre expert en explosif, Carpenter un soldat aux capacités d'analyse sur-développées , Yana une jeune femme qui n'a pourtant rien à envier à ses homologues masculins , Nikolay un jeune rebelle prometteur et enfin Oliver et Jared deux éléments importants du groupe rebelle du district.

Toisant chacune des personnes dans la pièce au fur et à mesure qu’elles furent présentées, je mémorise leurs capacités particulières nommées par Anderson, m’attardant sur le jeune Nikolay.  Un jeune rebelle prometteur, hein?  Je me demande ce qu’il a de si spécial pour avoir été recruté en si bas âge.  Sûrement au moins une grande détermination qui l’avait fait s’engager ainsi…  Avant que je puisse poursuivre mes observations, Anderson alluma un vidéoprojecteur qui attire alors mon attention.

-La mission du soir ne sera pas sans risques et je tiens à ce que vous le sachiez , nous avertit-il alors avant de poursuivre ses explications.  La centrale nucléaire de Yonsend, principale source d'énergie du quartier Ouest de notre district et du secteur des sièges locaux de certaines grandes entreprises du Capitole.  Notre mission sera double ; le premier objectif semble évident nous allons devoir nous infiltrer dans l'usine et une fois à l'intérieur atteindre le réacteur principal et lui causer des dommages irréparables tout en faisant attention d'éviter toute explosion qui pourrait se révéler catastrophique.

D’accord, ces dommages causeraient des retards importants dans la production commerciale du district, ce qui réduirait nos livraisons au Capitole.  Or, qu’est-ce que cet objectif à lui seul apporterait au district excepté des représailles et des exigences plus élevées du Capitole en matière de productivité pour les prochains mois?  Le second objectif doit certainement être d’une plus grande importance que le premier, qui se voit doté le rôle d’une distraction.

-Le second objectif sera de dérober une liste de documents spécifiques, ces documents écrits par le Pr Leibnich , décédé la semaine dernière dans des circonstances mystérieuses,  sont des travaux portant sur la possibilité de créer l'énergie non plus par fission nucléaire comme le font les centrales actuelles mais par fusion, enchaîna alors Anderson, révélant le but réel de cette mission périlleuse. Je ne suis pas physicien mais il semblerait que la fusion nucléaire produirait quatre à cinq fois plus d'énergie que la fission pour une même quantité de matière première et cette même matière première qui est différente et moins coûteuse à traiter pour la fusion. Si le Capitole réussit à mener à bien ce projet il ferait un gain considérable et assoirait sa souveraineté encore un peu plus, notre mission de ce soir est simple récupérer ces documents ou si nous n'y parvenons pas les détruire. Ils ne doivent pas servir aux recherches du Capitole .

Voilà.  Empêcher la montée en richesse et en puissance du Capitole est notre réel objectif, dissimulé derrière un bris technique de la centrale de Yonsend.  À mon avis, je doute que le Capitole ait tout misé sur les éminents rapports de ce physicien.  Même si nous réussissons à nous emparer ou à détruire ces documents, qu’est-ce qui nous dit qu’un autre physicien ne travaille pas sur le même projet pour aboutir à de similaires résultats dans les prochaines semaines?  Ne vous méprenez pas : je ne suis pas pessimiste, mais simplement réaliste.  Je ne compte quand même pas me retirer de cette mission puisque, chacun des rebelles de cette pièce devrait le savoir, un ordre de Anderson n’est pas un ordre qui se refuse à la légère.  C’est en observant de façon attentionnée les plans de la centrale et de ses environs sur l’image projetée au mur que j’écoutais la suite du plan.  Ce n’est pas parce que je mets en doute l’utilité de cette mission particulière que je ne vais pas au minimum assurer sa réussite et la survie de ces rebelles un peu trop enthousiastes à mon goût.

- Vers minuit nous irons vers la centrale dans un convoi appartenant à la centrale obtenu grâce à nos contacts. Ces mêmes contacts qui nous ont fourni des badges et des vestes de l'entreprise en charge de la centrale. Nous nous présenterons comme l'unité de maintenance nocturne. Une fois à l'intérieur nous nous séparerons en deux groupes qui chacun de son côté devra mener à bien un de deux objectifs qui lui est attribué. A priori la sécurité de la centrale est relativement faible, on nous a signalé qu'une agence de sécurité privée se charge de surveiller les documents il faudra donc neutraliser ces agents, mais aucun Pacificateur ou autres ne semble être présent dans la centrale.  Des questions?

- Étant donné la superficie importante de la centrale, avez-vous un minimum d’équipement de communication à nous fournir, monsieur?, demandais-je alors à Anderson.    Cela augmenterait considérablement les chances de réussite de cette mission.

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.


Dernière édition par Oliver Wingston le Sam 11 Avr - 21:15, édité 1 fois
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Nikolay Willis
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MessageSujet: Re: Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...    Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...  EmptyJeu 5 Fév - 15:42

Comme une musique bien réglée, Jared, le tenancier du bar s'approcha dès que je fus assis et me demanda d'un ton nonchalant :

-J'imagine que tu prendras comme d'habitude ? Ah un whisky quinze ans d'âge minimum , nous en avons quelques échantillons en sous-sol , si vous voulez bien me suivre pour faire votre choix.

Je le suivis sans répondre. Tout ceci n'était de toute façon qu'une mise en scène à destination des oreilles trop curieuses...
Je dois avouer qu'un bar est une excellente planque pour la rébellion. Une bonne excuse pour qu'il y ait beaucoup de passage, et que des gens n'aient pas très envie de se faire trop remarquer. En tant que carrière, je n'étais pas censé boire d'alcool, car cela diminue les capacités et fait grossir. Bien sûr, aucun carrière ne respectait cette règle, mais personne ne s'étonnait de me voir filer dans la réserve pour du Whisky de 15 ans d'âge...

Nous descendîmes une volée d'escalier, puis finîmes par atteindre une salle de réunion déjà occupée par plusieurs personnes, que je saluais de la tête avant de m'adosser contre un mur pour attendre la suite. Il y avait Anderson bien sûr, qui me souhaita la bienvenue chaleureusement, accompagné de trois personnes que je ne connaissais pas. Sans doute des rebelles d'un autre district... Nous opérons souvent dans un district autre que le notre, tout simplement afin d'éviter de se trouver face à face avec quelqu'un que l'on connaît.

-Oliver ne devrait pas tarder , je remonte tout de suite pour l'amener ici. annonça alors Jared, qui s’éclipsa de nouveau dans le couloir.

En attendant le dernier "invité" de notre réunion, j'essayais de deviner en quoi allait constituer notre mission, sans succès.
La porte se rouvrit soudain et Jared refit son entrée, suivi par Oliver Wingston, le mentor de notre district. Je n'avais jamaie eu encore l'occasion de travailler avec Oliver sur une mission, et je ne le connaissais donc que de vue. Pendant un court instant, je me demandais comment c'était de participer aux Hunger Games chaque année tout en étant rebelle.
Mais Anderson prit alors la parole, et toute mon attention se focalisa sur lui.

-Madame , messieurs bonsoir. Vous ne vous connaissez pas tous encore alors permettez-moi de vous présenter brièvement, Voici Sergueï notre expert en explosif, Carpenter un soldat aux capacités d'analyse sur-développées , Yana une jeune femme qui n'a pourtant rien à envier à ses homologues masculins , Nikolay un jeune rebelle prometteur et enfin Oliver et Jared deux éléments importants du groupe rebelle du district.

Je regardais attentivement les trois personnes que je ne connaissais pas. C'était des pointures dans leur domaine. Je me sentais tout petit à coté d'eux. J'avais pourtant déjà de l'expérience et une belle capacité physique, mais ceux là étaient d'une autre stature. J'étais fier d'avoir été choisi pour participer à cette mission, car elle devait surement être très importante. Très importante et... très dangereuse..

-La mission du soir ne sera pas sans risques et je tiens à ce que vous le sachiez .  La centrale nucléaire de Yonsend, principale source d'énergie du quartier Ouest de notre district et du secteur des sièges locaux de certaines grandes entreprises du Capitole.  Notre mission sera double ; le premier objectif semble évident nous allons devoir nous infiltrer dans l'usine et une fois à l'intérieur atteindre le réacteur principal et lui causer des dommages irréparables tout en faisant attention d'éviter toute explosion qui pourrait se révéler catastrophique.

La centrale nucléaire. Wouha... C'était du lourd en effet.
Je sentis un frisson d'excitation courir le long de mon dos. Et je comprenais pourquoi il fallait des soldats d'élites. Moi qui ne connaissais rien au nucléaire, je ne voulais pas risquer de faire sauter tout notre district...

-Le second objectif sera de dérober une liste de documents spécifiques, ces documents écrits par le Pr Leibnich , décédé la semaine dernière dans des circonstances mystérieuses,  sont des travaux portant sur la possibilité de créer l'énergie non plus par fission nucléaire comme le font les centrales actuelles mais par fusion. Je ne suis pas physicien mais il semblerait que la fusion nucléaire produirait quatre à cinq fois plus d'énergie que la fission pour une même quantité de matière première et cette même matière première qui est différente et moins coûteuse à traiter pour la fusion. Si le Capitole réussit à mener à bien ce projet il ferait un gain considérable et assoirait sa souveraineté encore un peu plus, notre mission de ce soir est simple récupérer ces documents ou si nous n'y parvenons pas les détruire. Ils ne doivent pas servir aux recherches du Capitole .

Fusion, fission... je ne comprenais rien à tout ça. Mais ce que je comprenais, c'est que nous devions récupérer des documents de la plus haute importance pour le Capitole.
La mission de ce soir était donc double... et doublement périlleuse. Mais je n'avais pas peur, par encore. J'avais envie de montrer à Anderson et Jared qu'ils avaient eu raison de me faire confiance, et que j'étais un élément fiable.
Vu ce que je venais d'apprendre, cette mission allait me donner l'occasion de faire mes preuves...

- Vers minuit nous irons vers la centrale dans un convoi appartenant à la centrale obtenu grâce à nos contacts. Ces mêmes contacts qui nous ont fourni des badges et des vestes de l'entreprise en charge de la centrale. Nous nous présenterons comme l'unité de maintenance nocturne. Une fois à l'intérieur nous nous séparerons en deux groupes qui chacun de son côté devra mener à bien un de deux objectifs qui lui est attribué. A priori la sécurité de la centrale est relativement faible, on nous a signalé qu'une agence de sécurité privée se charge de surveiller les documents il faudra donc neutraliser ces agents, mais aucun Pacificateur ou autres ne semble être présent dans la centrale.  Des questions?

Le plan était simple. Tant mieux, ce sont toujours les meilleurs. Si nous agissions vite, nous pourrions terminer rapidement cette mission sans qu'il y ait de morts. S'il n'y avait même pas de pacificateurs...
Mais cette histoire de nucléaire me titillait. Je ne savais pas grand chose dessus, sauf que c'est très dangereux, et je voulais pas risquer de commettre un acte irréparable sans le savoir.
Je m’apprêtais alors à poser une question, et tant pis si je passais pour un imbécile, mais je préférais ne rien laisser au hasard.
Mais Oliver me devança :

- Étant donné la superficie importante de la centrale, avez-vous un minimum d’équipement de communication à nous fournir, monsieur?Cela augmenterait considérablement les chances de réussite de cette mission.

Je laissais Anderson répondre puis posais à mon tour ma question :

- Je vais peut être poser une question stupide, mais... Si les choses tournent mal, aura-t-on la possibilité d'utiliser des armes à feu dans l'enceinte de la centrale, où est ce que c'est trop risqué, à proximité des réacteurs ?

Comme, au vu de mon physique, j'étais souvent en charge de la sécurité de nos missions, je préférais savoir tout de suite ce que j'aurais le droit d'emporter comme arme...
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Jared G. Kundray
Jared G. Kundray
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★ Âge : 35 ans.
★ Occupation : Rebelle - Barman
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MessageSujet: Re: Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...    Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...  EmptyMer 11 Fév - 20:02


Le passé est un fardeau si lourd à porter






Anderson jaugea les rebelles sous ses ordres d'un regard certes bienveillant mais dans lequel on pouvait aisément deviner toute sa détermination. C'était un rebelle expérimenté qui croyait fortement en la cause pour laquelle il se battait et il espérait sincèrement qu'il en était de même pour les autres . De son côté Jared réfléchissait silencieusement aux instructions données par son supérieur : la mission ne semblait pas extrêmement dangereuse à en juger par la faible présence militaire mais ce ne serait tout de même pas un parcours de santé ; dans tous les cas de figure il ne fallait pas la prendre à la légère et le barman ne comptait absolument pas le faire. Il abordait toujours ce genre de mission avec un léger détachement voulu pour ne pas se laisser envahir par le stress mais jamais ils ne sous-estimait ses ennemis.
Une fois les instructions données les questions fusèrent et ce fut le mentor du Quatre : Oliver Wingstone qui ouvrit le bal .

- Étant donné la superficie importante de la centrale, avez-vous un minimum d’équipement de communication à nous fournir, monsieur? Cela augmenterait considérablement les chances de réussite de cette mission.


Anderson lui répondit sans tarder

-Effectivement vous aurez tous des petites oreillettes avec micro à disposition ; une telle mission où nous devrons nous séparer nécessite ce genre d'équipement.

Le rebelle sortit alors d'un grand carton plusieurs oreillettes qu'il posa sur la table

-Servez-vous ! Il devrait y en avoir pour tout le monde.

Puis ce fut au tour du benjamin du groupe : le jeune Nikolay de questionner le chef des opérations . Jared analysa rapidement le jeune homme : c'était un garçon robuste et d'un charme certain . Sa musculature imposante trahissait son entraînement de carrière et on pouvait lire dans son regard une forte détermination : c'était de jeunes éléments pleins d'avenir comme ça dont la rébellion avait besoin .

- Je vais peut être poser une question stupide, mais... Si les choses tournent mal, aura-t-on la possibilité d'utiliser des armes à feu dans l'enceinte de la centrale, où est ce que c'est trop risqué, à proximité des réacteurs ?

Anderson répondit à nouveau sans temps mort

-Bien évidemment pour cette mission nous serons armés et pourrons faire usage de nos armes. Je peux vous assurer qu'il n'y aucun risque à tirer à l'intérieur du bâtiment , je vous demanderais juste de retenir vos ardeurs quand vous serez proche du réacteur , si celui-ci est touché les dégâts pourraient être considérables et pas seulement pour nous : pour l'ensemble du district. A propos d'armes nous avons en stock de nouvelles armes qui pourraient nous faciliter les choses.

Il sortit alors du carton plusieurs fusils de tailles moyennes sur lesquels un petit scotch opaque cachait la marque . Mais pour un expert comme Jared ces armes étaient reconnaissables

-Que font des fusils mitrailleurs de la Stark Industries entre nos mains?

Anderosn sourit

-Vous avez l'oeil Jared , c'est une bonne chose . Ces armes là ont été récupérés sur des Pacificateurs morts , nous n'en avons pas beaucoup et si vous ne voulez pas vous faire charcuter par Sawyer Brown en personne je vous conseille d'en prendre soin.

Jared se saisit du fusil le plus proche et le soupesa . Il examina l'arme sous tous ses angles et ne put s'empêcher de sourire , cette arme était un petit bijou technologique à l'efficacité mortelle . Dans ce domaine Stark était véritablement génie.
Après une dizaine de minutes où les rebelles échangèrent sur leur mission prochaine Anderson déclara

-Très bien à présent nous allons sortit par groupe de deux , avec cinq minutes d'intervalle entre chaque groupe . Une grande jeep de transport de matériel nous attend un peu plus loin dehors à l'angle de la rue , elle nous transportera jusqu'à la centrale. Voici vos badges d'employés de la centrale et vos uniformes de travail. Ils ne sont pas très esthétiques j'en conviens.


Les insurgés s'équipèrent en vitesse puis Sergueï et Carpenter sortirent les premiers du bar . Cinq minutes plus tard ce fut Yana et Anderson qui sortirent à leur tour. Dans la pièce il ne restait plus que Jared , Oliver et Nikolay . Un silence funèbre régnait , alors qu'ils s'apprêtaient à partir à trois vers le lieu de rendez-vous Jared lança d'un ton cynique à ses deux compagnons

-Alors le whisky n'était pas trop corsé?

Il faisait évidemment allusion à l'excuse qu'il leur avait présenté pour les mener au sous-sol où les attendaient non pas des bouteilles d'alcool mais bien une mission risquée. Ils sortirent discrètement du bar où peu de gens se trouvaient encore à cette heure ci . En pleine semaine alors que les gens travaillaient le lendemain , on ne restait pas jusque très tard dehors.
La nuit noire régnait d'ailleurs à l'extérieur , sans les lumières artificielles on n'aurait assurément rien distinguer. Ils entendaient clairement le fracas d'une mer houleuse qui se trouvait non loin , alors sans perdre de temps ils se dirigèrent jusqu'au camion et montèrent à l'intérieur : les autres étaient déjà là . Quelques secondes plus tard ils étaient parti pour la centrale. A nouveau le silence régnait , le début de la mission était imminent et la tension palpable . On povuait presque entendre le battement effréné de leur coeurs. Jared était assis en face de Nikolay et il lui souffla

-Alors Nikolay , ,prêt? C'est ta première mission ou tu es plus expérimenté qu'en apparence?


 
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MessageSujet: Re: Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...    Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...  EmptyJeu 26 Fév - 1:56


Parce que le passé est un fardeau lourd à porter
feat. Thalia, Nikolay, Jared & Oliver

Bien que je ne suis habituellement pas fervent des missions rebelles souvent trop violentes à mon goût, je dois concéder que celle-ci m’apparait moins pire que les précédentes étant donné la faible présence militaire prévue à la centrale ciblée.  Bien sûr, il y a toujours la possibilité qu’il s’agisse d’une fausse information nous amenant à un piège, mais, avec le temps, j’ai appris à faire confiance à Anderson.  Il tient trop à ses équipes, ce qui l’amène à vérifier doublement ses informations avant de nous envoyer sur le terrain. Je suis donc tranquille pour l’instant.  Toutefois, malgré le compte rendu et les explications très complètes, un point essentiel ne semble pas avoir été abordé.  Effectivement, bien que je n’y connaisse pas grand-chose en énergie et installations nucléaires, je suis en mesure de constater la superficie importante révélée par les plans de la centrale.  Heureusement, le chef rebelle du district semble avoir prévu de quoi remédier aux désavantages causés par le terrain puisqu’il répond à ma question sans un brin d’hésitation.

- Effectivement vous aurez tous des petites oreillettes avec micro à disposition ; une telle mission où nous devrons nous séparer nécessite ce genre d'équipement, fit-il en sortant plusieurs petites oreillettes d’une boîte en carton avant de les déposer sur la table de travail.    Servez-vous!  Il devrait y en avoir pour tout le monde.

Prenant un des petits appareils entre mes doigts, je l’examinais quelques secondes avant de le glisser dans la poche de ma veste.  Parfait.  En espérant que leur signal est assez puissant pour ne pas être interrompu par les murs de la centrale.  Je remercie alors Anderson d’un signe de tête approbateur afin de ne pas interrompre la question suivante, cette fois posée par le jeune carrière du district.

- Je vais peut-être poser une question stupide, mais... Si les choses tournent mal, aura-t-on la possibilité d'utiliser des armes à feu dans l'enceinte de la centrale, où est ce que c'est trop risqué, à proximité des réacteurs?

Bien sûr.  À quelle autre question aurais-je pu m’attendre de la part d’un futur tribut en entraînement?  Jetant un coup d’œil de son côté, je constate bien vite que sa carrure impressionnante pour son âge ne laisse nul doute sur ses capacités à se défendre en cas de besoin.  Mais déjà, il a compris que la meilleure option face à un combat au corps à corps avec un adversaire aux capacités inconnues est de l’éviter.  Et quoi de mieux qu’une arme à feu pour cela?  Personnellement, je ne suis pas friand de ce genre d’armement.  Je ne suis à la base pas pour aucun armement, point barre.  Or, dans le Panem dans lequel nous vivons, ce n’est malheureusement pas quelque chose dont nous pouvons nous passer, particulièrement pas dans ce genre de situation.  Si notre couverture de réparateurs-mécaniciens tombe à l’eau, je doute que les renforts prennent le temps de questionner la raison de notre présence en ces lieux interdits avant de commencer à tirer.  Et, comme bon leader d’homme qu’il est, Anderson avait déjà prévu la demande du jeune Nikolay.

- Bien évidemment pour cette mission nous serons armés et pourrons faire usage de nos armes. Je peux vous assurer qu'il n'y aucun risque à tirer à l'intérieur du bâtiment, je vous demanderais juste de retenir vos ardeurs quand vous serez proche du réacteur, précisa alors le chef rebelle.  Si celui-ci est touché les dégâts pourraient être considérables et pas seulement pour nous : pour l'ensemble du district. A propos d'armes nous avons en stock de nouvelles armes qui pourraient nous faciliter les choses. , fit-il en sortant d’un nouveau carton quelques armes qu’il déposa sur la table.

À peine j’ai le temps de glisser une de ces meurtrières en métal froid dans ma paume que déjà on en fit des commentaires.

- Que font des fusils mitrailleurs de la Stark Industries entre nos mains?, commenta alors le proprio du bar.

La Stark Industries…  Avec les grands joailliers du district 1, cette industrie doit posséder quatre fois la fortune de tous les autres districts réunis, si ce n’est pas plus.  N’utilisant pas ce genre d’arme régulièrement, je n’aurais pas pu en reconnaître l’effigie qui est masquée d’un collant opaque.  Toutefois, j’en connais assez pour savoir m’en servir si besoin il y a.  Vérifiant le contenu du chargeur, je prends quelques minutes pour m’habituer au poids du fusil avant de le glisser contre moi derrière ma ceinture, hors de la vue des yeux trop curieux.  Quelques informations supplémentaires sont données alors que j’écoute attentivement les échanges qui se déroulent sous mes yeux avant que Anderson nous invite à passer à la prochaine étape en nous donnant les dernières indications ainsi que les équipements qui vont assurer notre couverture.  Lentement, les premiers rebelles sortirent du sous-sol du grand bar.  En théorie, cette mission devrait être vite faite, bien faite et sera bientôt derrière moi.  Avec ça, je vais avoir fait ma bonne action pour la cause jusqu’au début des jeux.

- Alors, le whisky n’était pas trop corsé?, fit alors Jared, brisant le lourd silence qui s’est installé dans la pièce qui ne contient plus que lui, Nikolay et moi.

- Non, il était même pas mal du tout, répondis-je à l’excuse qui nous a amené jusqu’ici, un sourire en coin aux lèvres.

Jared Kundray.  Je l’ai déjà croisé une ou deux fois dans le district, sans plus.  N’aimant pas particulièrement partager mes soucis en public autour d’un verre, ce n’est que rarement que je me pointe dans des endroits comme son bar, préférant largement trinquer seul au bord de l’océan.  Par contre, les rumeurs à son sujet ne relataient que ses bons coups, ce qui, en plus de son âge et de son attitude, me met en confiance.  C’est finalement à notre groupe de nous rendre au point de rendez-vous mentionné plus tôt par Anderson.  Dans cet uniforme trop grand et au tissu bruyant, je ne me sens pas à mon aise, mais c’est loin d’être le temps d’être difficile.  La noirceur qui enveloppe le district à cette heure nous permet de nous déplacer sans être vus et le bruit de la mer agitée camouffle celui de nos habits.  Comme prévu, le camion se trouve au point de rendez-vous, de même que les autres rebelles rencontrés plutôt durant la réunion.  Je prends alors place à l’intérieur, le moteur se mettant rapidement en marche.  En un rien de temps, nous sommes déjà en route vers la source d’énergie de notre district.  Bien que je me suis convaincu que tout serait bientôt terminé, je ne peux m’empêcher de ressentir un léger stress ainsi qu’un léger flux d’adrénaline circuler en moi.  Et on dirait que je ne suis pas le seul puisqu’un silence encore plus profond que plus tôt dans le bar régnait en maître dans le véhicule.  Et encore une fois, ce fur ce barman qui est assis à côté de moi qui brise le silence, d’un air plutôt détendu.

- Alors, Nikolay, prêt?, fit Jared, en s’adressant directement au jeune carrière devant nous.   C’est ta première mission ou tu es plus expérimenté qu’en apparence?

Esquissant un sourire en coin en entendant les questions de Jared, je dois avouer que je suis moi-même pas mal curieux d’en apprendre plus sur ce gamin qui a l’air de savoir bien des choses pour son âge.

- On dirait bien que tu en connais pas mal sur ces choses-là, fis-je en faisant allusion à l’arme qui se cache sous sa tunique.   Tu t’en ai déjà servie?

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.


Dernière édition par Oliver Wingston le Ven 27 Fév - 12:54, édité 1 fois
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Nikolay Willis
Nikolay Willis
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MessageSujet: Re: Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...    Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...  EmptyJeu 26 Fév - 15:37

Anderson répondit rapidement à ma question, tandis que me saisissais d'une oreillette :

-Bien évidemment pour cette mission nous serons armés et pourrons faire usage de nos armes. Je peux vous assurer qu'il n'y aucun risque à tirer à l'intérieur du bâtiment , je vous demanderais juste de retenir vos ardeurs quand vous serez proche du réacteur , si celui-ci est touché les dégâts pourraient être considérables et pas seulement pour nous : pour l'ensemble du district. A propos d'armes nous avons en stock de nouvelles armes qui pourraient nous faciliter les choses.

Sa réponse ne me rassura pas beaucoup. Décidément, je n'aimais pas trop cette histoire de radioactivité... Mais je n'allais pas me défiler.

Anderson sortit alors des fusils mitrailleurs. Je n'en avais jamais vu de pareils, et j'en saisis un pour l'examiner de plus près.

-Que font des fusils mitrailleurs de la Stark Industries entre nos mains? demanda Jared

-Vous avez l'oeil Jared , c'est une bonne chose . Ces armes là ont été récupérés sur des Pacificateurs morts , nous n'en avons pas beaucoup et si vous ne voulez pas vous faire charcuter par Sawyer Brown en personne je vous conseille d'en prendre soin. répondit Anderson

Je tournais et retournais le fusil entre mes mains. C'était la première fois que j'en voyais un d'aussi près. Au centre des carrières, nous n'avions pas d'armes à feu, car il était quasiment impossible qu'il y en ait dans l'Arène. Et en tant que rebelle, nous avions peu d'armes et de munitions.

J'armais le fusil et regardais dans le viseur pour commencer à me familiariser avec lui. Même si je n'en avais jamais utilisé j'étais sûr de savoir m'en servir correctement, parce que j'avais appris à tirer au pistolet pour mes missions pour la rébellion.
Lorsque j'eus finis mon examen préliminaire, je réenclenchais la sécurité pour éviter tout accident et passer la bandoulière du fusil sur mon épaule, attendant la suite des événements.

-Très bien à présent nous allons sortit par groupe de deux , avec cinq minutes d'intervalle entre chaque groupe . Une grande jeep de transport de matériel nous attend un peu plus loin dehors à l'angle de la rue , elle nous transportera jusqu'à la centrale. Voici vos badges d'employés de la centrale et vos uniformes de travail. Ils ne sont pas très esthétiques j'en conviens. déclara Anderson.

Je saisis mon badge et l’agrafais prestement sur mon T-Shirt. Puis, nos coéquipiers sortirent discrètement du bar, nous laissant un moment entre habitants du district 4.

Jared nous lança alors, d'un ton cynique :

-Alors le whisky n'était pas trop corsé?
- Non, il était même pas mal du tout, répondit Oliver
- J'ai les alcools qui ont du corps... ajoutais-je.

Puis ce fut à notre tour de sortir. Sans faire de bruit, nous rejoignîmes le camions qui partit tout de suite.
Une fois installé, je posais le fusil sur mes genoux et l'examinais de nouveau attentivement. Je verrais peut être plus de si tôt, alors je comptais en profiter.

J'entendis alors Jared me murmurer :

- Alors, Nikolay, prêt?  C’est ta première mission, ou tu es plus expérimenté qu’en apparence?

Sans lever les yeux, je répondis :

- Oui je suis prêt. Et j'ai été recruté par la rébellion l'année de mes 14 ans, en grande partie grâce à mon physique. Donc, j'ai fait déjà pas mal de missions dans les autres districts, surtout ces deux dernières années...

Je ne voulais pas me vanter en disant cela, mais je voulais qu'ils sachent que je n'étais pas un jeunot en quête d'aventure, mais un vrai rebelle, sur qui ils pourraient compter en cas de coup dur.

Oliver se tourna alors vers moi et me demanda :

- On dirait bien que tu en connais pas mal sur ces choses-là. Tu t’en ai déjà servi ?

Un léger sourire sur les lèvres, je répondis :

- D'un fusil comme ça ? Jamais, non. Mais j'ai un pistolet pour les missions "en extérieur". Et je m'en suis déjà servi. Mais je n'ai jamais tué personne... encore.

Même si je savais que ce jour viendrait, et que je devrais être prêt ce jour là.
Je relevais alors les yeux et, regardant alternativement Jared et Oliver, je demandais :

- Pensez-vous que nous aurons à nous en servir ce soir ?
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MessageSujet: Re: Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...    Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...  EmptyLun 2 Mar - 12:22


Le passé est un fardeau si lourd à porter





[HRP: On change de musique ci-dessus pour se mettre dans l'ambiance de la mission ;D]


Dans la sombre nuit du district quatre un convoi discret prenait donc la route de la centrale de Yonsend , à l'intérieur se trouvait sept rebelles tous prêts à se battre pour la cause qu'il défendait. Toutefois la tension était palpable et la nervosité qui accompagnait chaque mission bien présente , et même si Jared s'efforçait d'afficher un visage serein il ressentait bien cette petite boule au ventre : ce mélange d'excitation et de crainte qui faisait des combattants des personnes si particulières. Sans lever les yeux Nikolay lui répondit d'une voix calme et posé : le jeune homme faisait preuve d'un étonnant sang-froid et d'une maturité déconcertante.


- Oui je suis prêt. Et j'ai été recruté par la rébellion l'année de mes 14 ans, en grande partie grâce à mon physique. Donc, j'ai fait déjà pas mal de missions dans les autres districts, surtout ces deux dernières années...

Recruté à 14 ans? La rébellion faisait-elle donc aussi office de centre aéré?  Réquisitionner des gamins qui n'avaient pas encore mués et les envoyer au casse-pipe avait quelque chose de malsain .  Oliver se mêla alors à la discussion en demandant au pêcheur q'il si connaissait avec ces armes de pointe , celui-ci affirma qu'il ne s'était jamais servi  de tel fusil mais qu'il possédait un pistolet de poing ; il rajouta n'avoir jamais tué personne. Jared ne pouvait pas en dire autant lui qui avait déjà tant de sang sur les mains.

- Pensez-vous que nous aurons à nous en servir ce soir ?

La question de Nikolay ne surprit pas le barman , il était encore un adolescent et malgré sa carrure puissante qui semblait au moins deux fois plus épaisse que celle de Jared , il pouvait encore poser de tels questions qui trahissait sa nervosité ; d'autant plus qu'il n'avait encore jamais ôter la vie. Cette mission serait-elle le baptême du feu. De sa voix grave et toujours aussi langoureuse Jared lui répondit

-Je ne suis pas devin mon garçon , peut-être que oui et peut-être que non . Mais ce que je peux t'affirmer avec la plus grande certitude c'est que si nous devons nous en servir je n'hésiterais pas une seule seconde à appuyer sur la gâchette. Il n'y aura pas d'autres alternatives.


Les minutes passèrent dans un silence relatif , les insurgés se laissant bercer par le ronronnement du moteur du transport. Anderson se leva alors , son sourire jovial et sympatique avait disparu , il affichait un air grave et déterminé .

-Nous y sommes presque , vérifiez tous que vous avez bien vos faux badges d'entrée et vos cagoules en cas d'affrontement   , préparez vous à sortir .

Quelques secondes plus tard ils s’arrêtèrent à quelques mètres de l'imposante centrale avec un vrombissement du moteur tout sauf discret. Les immenses tour de refroidissement continuaient inlassablement à cracher des tonnes de vapeur d'eau. Les rebelles descendirent un à un du convoi et se dirigèrent vers l'entrée , un agent de sécurité à moitié endormi  les interpella depuis sa cabine

-Qui va là?
-Pr Primadant , équipe technique nocturne .
-Ah ouais... bon passez vos badges et allez-y.


Les rebelles passèrent tous leur badges devant le scanner et le portail s'ouvrit , laissant ces derniers entrer dans la centrale .

-Trop facile.
murmura Jared avec un sourire satisfait .

Ils avancèrent donc dans un long sas jaune , Anderson fit alors volte-face et donna ses dernières instructions .

-Très bien nous allons nous séparer en deux groupes , je prends Sergueï , Yana et Oliver avec moi pour endommager le réacteur depuis la salle de contrôle ; Jared , Nikolay et Carpenter vous êtes chargés de récupérer les documents , ils devraient être dans la salle forte du deuxième étage .

-Très bien monsieur .

Les deux groupes partirent donc dans des directions opposées.

------------------------------------------------------------------------------------------
Anderson avançait rapidement , ses hommes le suivant comme son ombre . Ils se dirigeaient vers la salle de contrôle où ils pourraient déjà causer d'immenses dégâts à la centrale. Quand ils furent à hauteur de la porte Anderson leur fit signe de patienter quelques instants et de ranger leur fusils que certains avaient déjà sorti. Il entra le plus calmement possible , quelques techniciens se trouvaient dans la salle
-Bonne nouvelle les gars , fit Anderson , on est la relève , passez une bonne nuit.

Interdits les techniciens se regardèrent. L'officier rebelle continua sa comédie plutôt convaincante , il mentait bien.

-Oh! On ne vous avait pas prévenu , je suis le Pr Primadant et voici mon équipe technique on est la nouvelle garde nocturne. Voici mon badge.

Enfin convaincus les employés sortirent de la salle avec l'agréable perspective de pouvoir aller dans leur lit. Sergueï se dirigea vers les commandes et commençait à endommager certains points de la centrale. Une fois cela fait ils allaient devoir partir dans les sous-sols pour détruire les stocks d'uranium enrichi nécessaire au fonctionnement de la centrale. Les rebelles partirent donc en hâte de la salle. Ils se dirigèrent vers le sous -sols le plus rapidement possible et identifièrent les immenses stocks d'uranium , ils commencèrent à placer les lourds explosifs ; ils allaient devoir agir vite car une fois que l'explosion se fera entendre les Pacificateurs alertés viendront sur place.  Une fois tous les explosifs placés Anderson donna l'ordre de patienter avant de faire exploser les charges il fallait que l'autre équipe aie récupéré les précieux documents afin qu'ils puissent se retrouver à la sortie de la centrale .

-Vous avez les documents?
-Pas encore monsieur mais nous y sommes pr...
-Allo? Allo?On a perdu les communications ! Comment est-ce possible?
-Leur fréquence semble avoir été coupée ,
affirma Yana
Sergueï s'exclama
-Coupée? C'est imp...

Mais le rebelle n'eut jamais le luxe de terminer sa phrase , une détonation retentit et une balle lui traversa le crâne de part en part ; le pauvre bougre s'écroula au sol tandis que plus loin une dizaine de pacificateurs canardaient Anderson et ses hommes.

-Des Pacificateurs !!!! A couvert !


Le chef de la mission  se saisit du détonateur que tenait Sergueï et se mit derrière un pilier  , il sortit son fusil et répondit aux tirs des Pacificateurs. Anderson était un combattant expérimenté et s'il n'avait plus ses réflexes de sa jeunesse il possédait encore d'atouts non négligeables. Il abattit un de ses ennemis mais il fallait se rendre à l'évidence , ils étaient trop nombreux . Il allait falloir battre en retraite , il se tourna vers Oliver

-Oliver , montez là-haut le plus vite possible et trouvez les autres  informez les que des Pacificateurs se trouvent dans la centrale et rejoignez nous à l'extérieur de la centrale au niveau du convoi , on vous y attendra !


Oliver fit donc volte-face laissant Yana et Anderson affronter les agents de la loi

-------------------------------------------------------------------------------------------

De leur côté Jared , Nikolay et Carpenter commencèrent par monter au deuxième étage ; pour ce faire ils empruntèrent les escaliers de secours. Ils ne rencontrèrent pas un seul adversaire : la centrale semblait quasiment déserte . Silencieusement ils se dirigèrent vers la salle où les documents devaient se trouver , devant celle-ci un gros agent de sécurité montait la garde , celui-ci ne serait pas difficile à éliminer.  Caché derrière l'angle du mur Jared fit signe aux autres de rester silencieux puis il siffla afin d'attirer le garde. Celui-ci,  intrigué,  relève la tête et Jared siffle à nouveau ; le garde se décide alors à aller voir. Mal lui en pris , caché derrière le mur , le barman saisit l'agent de sécurité et lui mit une main sur la bouche  et planta son couteau sous son menton. Il essuya sa main ensanglantée sur les vêtements de sa victime avec un ang-froid glacial.

-La voie est libre . déclara-t-il avec un sourire.

Alors ils purent tous-trois entendre la voix d'Anderson dans leurs oreillettes et alors que Jared lui répondait la communication fut coupée.

-Merde qu'est ce qui se passe ?
-Sûrement un problème technique , fit Carpenter, allons ne perdons pas de temps.

Les trois rebelles pénétrèrent donc dans la salle et trouvèrent sans difficultés ces fameux documents après quelques secondes . Mais quand ils sortirent de la salle ils furent accueillis par les tirs  des pacificateurs placés à l'angle du mur où ils se trouvaient quelques minutes auparavant .

-Embuscade! cri Jared, Mettez vous à couvert !


Relativement à l'abri derrière un meuble métallique Jared cria à l'adresse de Nikolay qui se trouvait quelques mètres plus loin tout en continuant à tirer sur les Pacificateurs .

-Alors tu voulais savoir si tu allais t'en servir , tu as ta réponse maintenant . Vise bien gamin ou on est mort!

De toute évidence les Pacificateurs s'attendaient à leur venue , il les attendaient depuis le début et leur avaient tendu un piège. La situation était critique.









 
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MessageSujet: Re: Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...    Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...  EmptyJeu 2 Avr - 4:06


Parce que le passé est un fardeau lourd à porter
feat. Thalia, Nikolay, Jared & Oliver

Le vrombissement régulier du véhicule qui nous escorte jusqu’à la centrale ciblée par les rebelles a pour effet de limiter les conversations à nos voisins immédiats. Bien que plusieurs des participants de cette épopée préfèrent garder le silence, ressentant l’adrénaline et le stress palpables dans le petit l’habitacle, c’est d’un ton plutôt léger qu’une discussion prend place de notre côté du véhicule, lancée par le propriétaire du bas le plus fréquenté du district. Sa curiosité étant visiblement dirigée vers le plus jeune rebelle, la nature de ces questions attirent également une certaine intrigue de ma part, particulièrement après avoir entendu sa réponse

- Oui je suis prêt. Et j'ai été recruté par la rébellion l'année de mes 14 ans, en grande partie grâce à mon physique. Donc, j'ai fait déjà pas mal de missions dans les autres districts, surtout ces deux dernières années... , fit alors le jeune homme, les eux rivés vers le plancher du véhicule.

Recruté à 14 ans? Les rebelles vont piger leurs recrues de plus en plus jeunes… Bien que je pourrais m’en réjouir puisque la venue de nouveaux rebelles me permet de rester davantage à l’écart de ce mouvement, je ne suis pas plus rassuré de savoir que les enfants du district courent de si grand dangers… Les missions à l’extérieur du quatre comportent de plus grand risques puisque tous savent que le sort réservent les Pacificateurs aux voyageurs est très peu enviable. Bref, à l’âge qu’il a, je me doute bien que Nikolay ne s’est jamais vraiment servie du genre d’arme qu’on nous a remis dans le sous-sol du bar dans le but d’atteindre quelqu’un. Mais, on ne doit rien prendre pour acquis dans ce monde rempli de chemins sinueux… C’est pourquoi je ne me retiens pas de poser la question au jeune homme bien bâti.

- D'un fusil comme ça? Jamais, non. Mais j'ai un pistolet pour les missions "en extérieur". Et je m'en suis déjà servi. Mais je n'ai jamais tué personne... encore.., répondis alors Nikolay, un léger sourire bien en place sur son visage, avant de relever son regard vers Jared et moi, avec un air soudain plus sérieux. Pensez-vous que nous aurons à nous en servir ce soir ?

De toutes les personnes présentes dans l’habitacle de ce petit véhicule de transport, Nikolay est certainement celui qui a le moins sali ses mains jusqu’à maintenant. Je ne connais pas énormément Jared ni nos autres partenaires de faction, mais je suis à peu près certain qu’ils ont tué autant que moi, sûrement même plus. Certes, ce n’est pas avec une arme aussi technologique que je me sens plus à même de me défendre, mais c’est sans trop hésiter que je m’en servirais en cas de nécessité absolue. La question que posa finalement Nikolay fut un rappel de son âge malgré son apparence trompeuse. J’aimerais pouvoir lui répondre que nous n’aurons pas à nous en servir, mais je ne suis malheureusement en mesure de lui effectuer une telle promesse. Avant que je n’ai le temps de prendre la parole pour tenter d’apaiser la nervosité du garçon, Jared s’en chargea d’une manière qui laissa clairement paraître son expérience pour ce genre de missions, témoignant de son activité rebelle plus importante que la mienne.

- Je ne suis pas devin mon garçon, peut-être que oui et peut-être que non. Mais ce que je peux t'affirmer avec la plus grande certitude c'est que si nous devons nous en servir, je n'hésiterais pas une seule seconde à appuyer sur la gâchette. Il n'y aura pas d'autres alternatives.

Après ces propos lourds de sens, chacun sembla partir dans de différentes réflexions, laissant un silence s’installer durant plusieurs minutes. Ce fut finalement Anderson qui le rompit de sa voix déterminée qui nous annonça la suite des événements. Suivant ses dernières instructions à la lettre, je m’assure que tout mon équipement est en place. J’espère sincèrement que ces costumes et cette couverture bien pensée sauront berner les officiers de la centrale et que le mauvais pré-sentiment qui m’habite depuis la réunion s’avèrera erroné. Mais, le temps n’est plus aux réflexions. Voilà que le véhicule s’arrête et que nous sortons un à un pour nous diriger vers le poste du gardien de l’entrée de l’imposant établissement. Demeurant silencieux, j’observe la scène d’un air neutre puis passe mon badge devant le scanner, tel que le demande l’agent. Jusqu’à maintenant, tout se déroule comme prévu. Les barrières s’ouvrent devant nous et c’est toujours en silence que nous pénétrons dans l’immense centrale. Marchant derrière Jared, son discret commentaire parvient à mes oreilles. Justement, c’est ce qui est étrange : tout se passe beaucoup trop bien. Peut-être avais-je perdu l’habitude des missions qui se terminent bien, faute d’en avoir mené à terme ces derniers temps. Chassant ces pensées négatives de mon esprit, j’écoute attentivement les prochaines instructions du chef rebelle qui s’est arrêté devant notre groupe.

- Très bien nous allons nous séparer en deux groupes. Je prends Sergueï , Yana et Oliver avec moi pour endommager le réacteur depuis la salle de contrôle; Jared, Nikolay et Carpenter vous êtes chargés de récupérer les documents, ils devraient être dans la salle forte du deuxième étage.

- Bien monsieur, répondis-je.

Jetant un dernier regard vers le jeune Nikolay, assigné dans le groupe différent du mien, je lui offre un léger sourire avant de suivre mon groupe qui se prend la direction opposée du sien, suivant le rythme empressé d’Anderson. Rapidement, nous atteignons la salle de contrôle, surveillée par quelques hommes habillés des mêmes uniformes que les nôtres. Respectant la consigne donnée par le signe d’Anderson, je demeure derrière lui avec Sergei et Yana, la seule dame du groupe. La pièce de théâtre qui se déroula dans les minutes qui suivirent fut suffisamment bien jouée par notre commandant que les employés convaincus et heureux de finir plus tôt que prévue sortirent un à un de la grande cabine. Le commentaire chuchoté plus tôt par Jared se retourne dans mon esprit. Tout va définitivement trop bien… Semblant s’y connaître en informatique, Sergei se rendit immédiatement aux commandes pour débuter l’opération sabotage. Méfiant, je me positionne pour assurer ses arrières alors qu’il complète ses opérations. Une fois cette première étape réalisée, nous nous déplaçons rapidement dans les sous-sols afin de détruire, comme initialement prévu, une partie sinon l’entièreté du stock d’uranium de la centrale. Nous plaçons donc avec soin les explosifs amenés sur les diverses réserves de ce précieux matériau pour le Capitole. Une fois la tâche complétée, Anderson nous indique de patienter tout en amorçant une première communication avec le groupe chargé de s’emparer des documents d’une valeur inestimable pour la rébellion.

Alors que je commence à croire qu’il est possible que tout se finalement déroule comme prévu, l’appareil radio s’interrompit subitement, laissant en suspens la phrase entamée par le propriétaire du bar. Décontenancés, Anderson et Yana tentent de comprendre ce qui se passe avec les appareils de communication alors que je fronce les sourcils. Cela n’augure rien de bon… Alors que je me retourne pour balayer les environs de mon champ visuel, un coup de feu retentit et résonna longuement dans le sous-sol encombré d’uranium, alors que le corps de Sergei, brutalement interrompu, s’effondra sur le sol. Sursautant par la subite mise à mort, c’est par réflexe que j’abaisse mon centre de gravité pour prendre refuge derrière une bordure de béton. Merde!! C’est une embuscade! Ils savaient que nous arrivions!

- Des Pacificateurs!!!! À couvert!, cria alors Anderson avant d’empoigner le détenteur de Sergei pour ensuite se positionner derrière un solide pilier.
C’est en tentant de faire fi de mon cœur qui se débat dans ma poitrine que j’enfile rapidement ma cagoule tout en sortant mon arme. Jetant un rapide coup d’œil vers Yana, je constate qu’elle est, elle aussi, hors d’atteinte des balles des Pacificateurs pour l’instant. Visant les hommes en armure blanche, j’en atteint un à une jambe avant d’en voir davantage se présenter face à nous. Bien que j’aurais souhaité être optimiste en une telle situation critique, ils sont beaucoup trop nombreux. À trois contre plus de vingt, c’est peine perdue. Anderson s’en rend également rapidement compte et se retourne vers moi pour me faire part du changement de stratégie.

- Oliver, montez là-haut le plus vite possible et trouvez les autres. Informez-les que des Pacificateurs se trouvent dans la centrale et rejoignez-nous à l'extérieur de la centrale au niveau du convoi. On vous y attendra!

Nous séparer? Je suis étonné par le plan d’Anderson, me demandant si nous diviser ne signe pas notre arrêt de mort à tous. Or, l’heure n’est surtout pas à la discussion. Confirmant d’un signe de tête, je n’attends pas plus longtemps avant de me retirer rapidement, l’arme au point et la cagoule enfilée, par l’escalier qui se trouve au fond de la salle. Prenant mes jambes à mon cou, je circule prudemment mais à un rythme soutenu à travers les différents corridors. Ayant bien pris connaissance des plans des lieux avant de quitter le sous-sol du bar, je me permis de prendre un chemin légèrement différent afin de ne pas me retrouver à l’entrée que nous avions empruntée plus tôt, sûrement bouclée par toute une autre armée de Pacificateurs. Tournant les coins avec précaution, je finis par atteindre l’escalier de secours après avoir laissé passer une dizaine de protecteurs de la paix, m’étant caché derrière une pile de caisse. Merde, combien sont-ils dans la centrale?! Sortir d’ici vivant va réellement être compliqué… Après m’être assuré d’être seul dans la cage d’escalier, je tente de communiquer avec les deux groupes à l’aide de mon oreillette, même si j’espère peu de résultat.

- Ici Oliver, répondez si vous m’entendez.

Sans avoir le temps d’attendre la moindre réponse, voilà que j’entends des coups de feu au loin. Merde, merde, merde!!! J’arrive trop tard! Grimpant quatre à quatre les dernières marches, je recharge mon arme avant de jeter un coup d’œil dans le couloir. Zut, voilà que je retrouve derrière les Pacificateurs qui canardent Jared, Nikolay et Carpenter… Il y en a tellement que je doute qu’ils puissent m’entrevoir depuis la petite salle ou ils se trouvent. Je dois absolument trouver de quoi les distraire, les obliger à se diviser. Si je les tire, ils ne feront qu’appeler des renforts qui me prendront en sandwich dans la cage d’escalier. J’observe alors de l’autre côté du couloir pour apercevoir un écran holographique, probablement pour contrôler l’accès à une pièce à accès limité. Empoignant mon arme, je tirais trois coups assourdis par les dizaines d’autres tirés plus loin. L’un d’entre eux atteint finalement l’écran qui se fracasse en une petite explosion, créant une fumée qui se répandit tranquillement dans le couloir. Aller… Aller… Dans de tels instants, chaque seconde compte. Il n’en faut qu’une de trop et c’est un autre rebelle qui finirait comme Sergei. Peut-être le trop jeune Nikolay… Heureusement, ce que j’attendais se produit finalement : l’alarme d’incendie se déclencha, provoquant un instant de confusion chez les Pacificateurs. Serait-ce suffisant pour nous donner un avantage, aussi minime soit-il? Je l’ignore encore, pour le moment.

Attentif aux mouvements et sons qui pourraient survenir dans les escaliers de secours je redoute d’avoir de la compagnie étant donné la nature de l’alarme déclenchée. Mon cœur bat à la chamade alors que je peux sentir la sueur couler sous ma cagoule et le long de mon dos. Je commence à être un peu trop vieux pour ce genre de mission…

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.




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Nikolay Willis
Nikolay Willis
« Personnage décédé »
Localisation : Paris
★ Âge : 17 ans.
☆District : 2

○ Points : 1110
○ Barre de vie :
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MessageSujet: Re: Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...    Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...  EmptyJeu 2 Avr - 14:31

Je regardais alternativement Jared et Oliver, attendant leur réponse. Je n'avais jamais encore participer à une mission d'une telle envergure, et je voulais savoir au maximum ou je mettais les pieds...

-Je ne suis pas devin mon garçon , peut-être que oui et peut-être que non . Mais ce que je peux t'affirmer avec la plus grande certitude c'est que si nous devons nous en servir je n'hésiterais pas une seule seconde à appuyer sur la gâchette. Il n'y aura pas d'autres alternatives. me répondit doucement Jared.

Je hochais la tête en silence, puis me repassais mentalement tout ce que je savais sur les armes à feu, la mission en cours et le combat en zone confiné.

Au bout d'un moment, Anderson se leva et annonça :

-Nous y sommes presque , vérifiez tous que vous avez bien vos faux badges d'entrée et vos cagoules en cas d'affrontement, préparez vous à sortir .

Je regardais alors si ma cagoule était toujours dans ma poche et mon badge bien accroché. Le camion ralentit alors puis s’arrêta. je descendis rapidement du camion et découvris enfin la centrale.

Je ne pus m'empêcher de penser que j'étais bien chanceux de travailler dehors sur mon bateau. J'étais mon propre patron et je respirais un air pur. Cette immense usine, avec ses grandes cheminées me mettait mal à l'aise. Comment pouvait-on passer toute une journée enfermé la dedans ?

Mais ce n'était pas le moment de penser à ça. Nous nous dirigeâmes vers l'entrée de la centrale, ou un vigile pas très motivé nous interpella mollement. Il nous laissa entrer sans aucun problème, visiblement impatient de se rendormir...
Nous passâmes alors nos badges devant une machine, et la grande porte s'ouvrit sans un bruit.

Ça y est, nous sommes à l'intérieur. Il n'est plus question de reculer.

Anderson nous conduisit dans un couloir jaunâtre et nous donnas ses dernières instructions :

-Très bien nous allons nous séparer en deux groupes , je prends Sergueï , Yana et Oliver avec moi pour endommager le réacteur depuis la salle de contrôle ; Jared , Nikolay et Carpenter vous êtes chargés de récupérer les documents , ils devraient être dans la salle forte du deuxième étage .
-Très bien monsieur .

Je regardais un instant le premier groupe s'éloigner avant de suivre Jared. J'étais content d'être dans son groupe, car j'avais confiance en lui.
Nous grimpâmes rapidement au deuxième étage par les escaliers de secours, moi fermant la marche pour vérifier que personne n'allait arriver derrière nous.

Arrivés au second étage, Jared glissa rapidement un oeil à l'angle du mur, puis nous fit signe de rester complètement silencieux. Je me plaquais alors contre le mur. Jared siffla deux fois doucement, et je vis soudain un garde arriver. En un éclair, Jared le saisit et lui planta son couteau dans la gorge. Ce fut rapide, propre, précis. J'étais admiratif, Jared était vraiment un combattant hors pair.

-La voie est libre. dit-il en souriant

Soudain, j'entend la voix d'Anderson qui grésille dans nos oreillettes, mais la communication est brusquement interrompue

-Merde qu'est ce qui se passe ?
-Sûrement un problème technique , allons ne perdons pas de temps. répond l'homme qui nous accompagne.

Ce première couac m'inquiète, sans que je sache vraiment pourquoi, mais je n'aime pas trop ne plus pouvoir communiquer avec l'autre groupe.
Mais il fallait agir, et j'entrais à mon tour dans la salle. Nous trouvâmes rapidement les papiers importants, après tout, cela allait peut être un mission de routine...

Nous allions sortir de la salle lorsque le silence est déchiré par une salve de mitrailleuses. Je n'ai même pas le temps de réaliser ce qui se passe que Jared hurle dans ma direction :

-Embuscade! Mettez vous à couvert !

Sans réfléchir, je me jette par terre et me réfugie derrière un gros bureau métallique. Les balles crépitent autour de nous en un flot ininterrompu. Mais combien sont les pacificateurs ?
Allez, il est temps que je mette en pratique tout ce que j'ai appris, Jared compte sur moi.
Au moment ou je pense cela, Jared me crie :

-Alors tu voulais savoir si tu allais t'en servir , tu as ta réponse maintenant . Vise bien gamin ou on est mort!

Sans perdre de temps à répondre, j'arme mon fusil, et me redresse à moitié pour viser. Ne sachant pas combien il y a de pacificateurs, je décide d'économiser mes munitions. Je vise donc soigneusement, et touche un premier pacificateur à la jambe. Il bascule en arrière, un jet de sang fusant de sa cuisse. Ces fusils sont terriblement efficaces...
Sans attendre, je vise à nouveau et touche un autre pacificateur au bras, avant d'en manquer un troisième.
Un autre me prend pour cible, et je suis obligé de me tapir derrière mon bureau pour ne pas me faire scalper. Soudain, l'homme arrête de tirer, sans doute tué par Jared ou l'autre homme.

Je me redresse alors et mets en joue un autre pacificateur. Je bloque ma respiration, vise précisément sa tête et presse fortement la détente.
La tête de l'homme explose littéralement sous l'impact, et il s'écroule comme une masse inerte.
J'ai tué un homme.
Je ne ressens rien, je me demande brièvement si je devrais me sentir différent, mais les balles sifflent de nouveau autour de mes oreilles et je dois me rebaisser derrière mon abris de fortune.
J'ai tué un homme...

Soudain, au bruit des balles qui ricochent partout se mêle soudain l'alarme incendie qui me vrille les tympans. Je ressens comme un flottement, tout le monde se demandant ce que cela signifie. J'en profite pour jeter un oeil.
Le sol est couvert de douilles et de sang, plusieurs pacificateurs son morts ou gravement blessés manifestement.
Mais ils sont encore nombreux... trop nombreux...

Je me tourne alors vers Jared et lui demande :

- Tu as un plan B ?

De mon côté, aucun échappatoire ne me vient à l'esprit. Je suis un soldat, pas un stratège, j'obéis aux ordres.
Mais je suis sûr d'une chose, nous n'allons pas pouvoir tenir le siège indéfiniment dans cette salle, nous devons trouver un moyen de sortir, quel qu'il soit.
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Jared G. Kundray
Jared G. Kundray
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★ Âge : 35 ans.
★ Occupation : Rebelle - Barman
☆ Humeur : Très Mauvaise
★ Plat préféré : Poisson frit
☆District : Quatre

○ Points : 295
○ Barre de vie :
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May the odds be ever in your favor
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Talents:
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MessageSujet: Re: Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...    Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...  EmptyLun 6 Avr - 13:02


Le passé est un fardeau si lourd à porter






La situation était critique et cette mission n’aurait jamais dû se dérouler ainsi . Tout en se défendant des Pacificateurs trop nombreux Anderson réfléchissait à toute vitesse à un plan d’évacuation qui avait de minces chances de réussite. L’officier rebelle avait été formé à ça , à prévoir l’imprévisible , à se sortir des situations les plus complexes et les plus dangereuses . Sous ses airs d’homme sympathique et accessible le natif du Quatre n’aurait jamais accédé à ce grade s’il n’avait pas été un meneur de qualité sachant garder son calme et diriger ses hommes en situation de combat .
Oliver avait filé chercher l’équipe du Jared tandis qu’Anderson continuait à se battre contre les forces de l’ordre , Yana à ses côtés. Quelques mètres devant eux le cors sanguinolent de Sergueï gisait , sans vie. Mais l’heure n’était pas aux pleurs ou à la détresse , pas encore , on porterait le deuil du camarade plus tard , une fois la mission finie. Pour le moment il fallait rester concentrer sur les objectifs tout en faisant abstraction de tout le reste.
Son plan était simple , du moins en théorie. Il fallait qu’il se sortent au plus vite de ce merdier et rejoindre l’extérieur , mais pas par la porte principale . Près d’une sortie annexe se trouvait un parking où se trouvaient plusieurs convois dont certains étaient même blindées car le camion qu’ils avaient pris à l’aller ne seraient sûrement pas accessible.

-Yana , il faut qu’on sorte de ce foutu sous-sol , cria-t-il , baisse toi et protège tes yeux .

D’un geste expert le rebelle dégoupilla deux bombes fumigène qu’il lança avec habileté sur le groupe de Pacificateurs qui leur faisaient face. Une épaisse fumée rouge irritant les yeux envahit alors les sombre corridor. Anderson et Yana profitèrent de l’aveuglement de leur ennemi pour prendre la poudre d’escampette et remonter à la surface.


Quant à l’autre équipe la situation était sûrement encore plus délicate , privée de communication avec leur officier supérieur les rebelles se contentaient de tirer et de sauver leur peau sans n’avaoir aucun idée” de la suite des opérations , Oliver n’étant pas encore rentré en contact avec. Ils n’étaient que trois et les Pacificateurs plus d’une dizaine , le rapport de forces étaient ô combien déséquilibrés . Jared et Nikolay étaient presque à côtés , tapis derrière leurs abris de fortune tandis que Carpenter se tentait un peu plus en retrait. Le jeune garçon ne répondit à la sombre et cynique remarque du barman . Durant une poignée de minutes qui semblaient durer des heures les tirs furent échangées . Deux Pacificateurs s’écroulèrent presque simultanément l’un avait été touché par Jared en plein abdomen tandis que le crâne de l’autre avait volé en éclats suite à tir bien placé de Nikolay. Décidément ce gamin en avait sous la carrosserie et cela plaisait à Jared , il lui adressa un rapide regard avant de se reconcentrer sur le combat mais il fallait se rendre à l’évidence malgré tout leur engagement et leur dextérité il ne pourrait tenir indéfiniment face à cet ennemi trop supérieur en nombre mais les portes de sortie étaient quasiment inexistantes , il fallait quelque chose pour faire diversion. Et comme si une quelconque providence avait lue dans ses pensées un vacarme retentit un peu plus loin tandis que l’alarme incendie se mettait en marche ; les Pacificateurs eurent alors un temps de flottement . L’alarme ne pouvait pas s’être déclenchée toute seule , quelqu’un avait aussi voulu faire diversion ; un allié ne se trouvait pas loin d’ici . Jared avisa Nikolay

-Un plan B? Voyons mon garçon je sais qu’on est jamais prévoyant mais un plan de secours prévu à l’avance ne serait pas un plan de secours non?

Et comme pour accompagner ses dires Jared se saisit d’une lourde chaise qu’il lança en direction des Pacificateurs un peu déboussolés par les récentes manoeuvres improvisées des rebelles. Prenant quelques secondes pour regarder autour de lui Jared improvisa un plan qui se révélait pour le moins risqué et typique. A sa gauche se trouvait une sorte de grande armoire posée sur un chariot. Presque instinctivement il monta dessus et demanda aux autres d’en faire de même . Puis à l’aide de ses jambes puissants il propulsa le chariot sur lequel se trouvait les trois rebelles vers la ligne de Pacificateur complètement surprise par cette sortie. Les membres des forces de l’ordre était d’ailleurs bien moins nombreux que les rebelles pouvaient en avoir l’impression quelques instants plus tôt , ils n’étaient pas plus d’une “dizaine” en position de se battre. Dans la confusion Jared repéra Oliver se terrant derrière l’angle d’un mur , ce devait être lui qui avait provoqué l’incendie , les rebelles sautèrent de leur perchoir et rallièrent leur camarade qui avait quitté le groupe d’Anderson pour le sinformer de la suite de sopérations.

-Ok alors Anderson nous attend dehors , on doit pas tarder si on veut le retrouver .fit Jared en prenant les devants en se dirigeant vers la cage d’escaliers de secours.

Mais alors qu’ils allèrent y entrer , al porte s’ouvrit violemment laissant apparaître deux Pacificateurs sûrement venus prêter main forte à leurs collègues. D’un réflexe instinctif de prédateur Jared frappa le premier au cou tout en le faisant lâcher son arme , il laissa les autres s’occuper du second soldat . Le Pacificateur aux prises avec Jared ne se laissa pas faire pour autant , le combat fut bref mais âpre et rude ; ilk avait réussi à sortir un canif et menaçait le barman qui faisait attention à garder sa gorge loin de la lame jusqu’au moment où il fondit littéralement sur le bras armé de son adversaire et retourna l’arme contre son propriétaire. D’un habile geste du poignet il subtilisa le couteau à son ennemi et le planta sous sa carotide , l’homme s’écroula. Il jeta un coup d'oeil à côté de lui , l’autre pacificateur avait réussi à blesser Carpenter au bras mais Nikolay et Oliver l’avaient maîtrisés , durant le combat son casque était tombé . Le Pacificateur était jeune , très jeune ; dix-huit ans tout au plus , il se trouvait à genoux implorant les rebelles de l’épargner d’une voix entrecoupée de sanglots. Jared lança

-Allez on a pas de temps à perdre! Achevez le rapidement et on continue.

Le jeune garçon de son côté , continuait à implorer la pitié des rebelles . La scène était pathétique et quel choix allaient donc faire Oliver et Nikolay : faire ce qui semblait nécessaire pour la mission et écouter Jared ou bien préserver la part d’humanité qui leur restait et les différenciaient du Capitole au risque de compromettre la miss



 
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Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...  Vide
MessageSujet: Re: Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...    Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...  EmptyJeu 14 Mai - 4:43


Parce que le passé est un fardeau lourd à porter
feat. Thalia, Nikolay, Jared & Oliver


Depuis que notre véhicule de couverture s’était immobilisé au pied de la centrale, tout avait eu l’air de bien se dérouler.  Notre groupe de soi-disant membre du personnel technique avait atteint la salle de contrôle, cible principale des dommages planifiés par les dirigeants rebelles, sans trop de problème, l’homme en tête de notre escouade ayant facilement réussi à persuader les soldats en poste de nous laisser prendre la relève.  Bien que je sois doté d’un bon sens de la répartie, je ne suis pas de taille face au don naturel du leader de la double mission en cours.  Le magnétisme inexplicable que dégageait Anderson dans sa seule façon d’être a fait à elle seule la moitié du travail.  Il faut aussi avouer que persuader des Capitoléens diffère largement de la persuasion auprès de gens d’arme.  Disons que le premier groupe a tendance à baser hâtivement son jugement sur les apparences qui sont malheureusement souvent trompeuses dès que l’on s’approche de la métropole de Panem.  Bref, en moins de temps qu’il en a fallu pour l’expliquer, nous nous sommes retrouvés seuls dans cette pièce qui contient les tableaux de bord ainsi que les contrôles vitaux de la centrale.  Tout se déroulait bien…  jusqu’à ce qu’une communication avec l’autre groupe chargé de s’emparer de documentation confidentielle ne se retrouve interrompue par un grichage radio, rendant tout échange verbal impossible.  Personne n’a vraiment eu le temps d’approfondir sa réflexion concernant ce premier pépin qu’un coup de feu retentit alors que la carcasse maintenant inanimée de Sergueï s’écrasa durement contre le carrelage poussiéreux de l’usine.  La tête du rebelle n’avait pas encore frappé le sol lorsque plus d’une dizaine de Pacificateurs armés jusqu’aux dents surgirent à l’extrémité du corridor menant à la salle de contrôle.  En quelques secondes, notre situation pourtant avantageuse venait de chavirer en faveur du camp opposé.

Aussi rapidement qu’était arrivé cet inconvénient majeur, Anderson avait modifié le plan initial, alors que les trois membres de notre groupe partageaient tous une même pensée silencieuse : ils étaient trop nombreux.  Le chef de la mission m’avait donc ordonné de rejoindre le second groupe à l’étage supérieur pour les aviser de la présence des Pacificateurs dans cette centrale qui aurait pourtant dû en être dépourvue.  Bien que je doutais que nous séparer était une bonne idée, je me suis rapidement retiré pour obéir à Anderson, en espérant ne pas arriver trop tard.  Or, plus j’avançais, le souffle court à travers la cagoule de coton, plus j’avais été en mesure de constater le nombre important de Pacificateurs à notre recherche.  C’était maintenant clair dans mon esprit : ils avaient été prévenus de nos plans.  Y avait-il une taupe parmi les rebelles du district quatre?  Ou pire, parmi les différents paliers de chefs rebelles?  Dans l’un ou l’autre des cas, il va falloir que ça se règle et vite!  Déjà un homme de trop avait été tué.  L’adrénaline fouettant chacun de mes muscles alors que j’empruntais l’escalier de secours, je n’ai pas élaboré davantage ce fil de pensée, alors que des sons de coups de feu parvenaient déjà à mes oreilles, au loin.  J’étais arrivé bien trop tard pour les prévenir de l’embuscade.  Par contre, les échanges de coups de feu m’ont assuré qu’au moins un combattant était toujours en vie. Dès que j’avais pu jeter un coup d’œil au corridor rempli d’armures d’un blanc luisant, j’avais pu apercevoir Nikolay et Jared qui tentaient de repousser les Pacificateurs autant qu’ils le pouvaient de leurs tirs précis.  Je ne voyais pas le troisième rebelle du groupe de mon point de vue et j’espérais que mon éloignement et non son décès en était la cause.  Dans tous les cas, ils allaient tous finir par y passer si je ne trouvais pas un moyen de distraire la dizaine d’assaillants qui se rapprochaient de plus en plus de leur forteresse improvisée.  Pense vite, Oliver!  Pense vite!  C’est alors qu’un petit écran holographique capta mon attention.  Super!  Je n’avais qu’à être assez précis pour l’atteindre d’une balle, ce qui s’est produit au troisième coup de feu provenant de mon arme.  Un avait fallu une donne dizaine de seconde durant lesquelles l’appareil technologique dégagea une fumée grisâtre ainsi que quelques étincelles avant que l’alarme d’incendie ne se déclenche.  

Les oreilles encore actuellement vrillées par l’assourdissante alarme à feu, je remarque que la cacophonie des tirs de fusils s’allégea en l’espace d’un instant, ce qui est suffisant pour Jared qui en profite pour envoyer dans le corridor une chaise puis un chariot à roulettes monté d’une grande et lourde armoire qui fait brusquement valser quelques Pacificateurs encore en état de combattre.  Profitant à mon tour de l’incompréhension et de la surprise chez les forces de l’ordre, je sors davantage de ma cachette de fortune pour faire signe à mes collègues de rapidement venir me rejoindre.  Enfin, une opportunité se présente pour qu’on puisse se tirer de cette mission qui vire au cauchemar.  Heureusement, Jared, Nikolay et Carpenter semblent indemnes.

- Ils nous attendaient. Ici et à la salle de contrôle aussi.  On doit rejoindre les autres dehors au convoi, au plus vite, les informais-je alors qu’ils sont rendus suffisamment proche pour que ces indications abrégées ne se rendent pas aux oreilles adverses.

- Ok, alors Anderson nous attend dehors, confirma Jared en prenant les devants vers la cage d’escalier. On ne doit pas tarder si on veut le retrouver.

Laissant Jared mener le groupe, j’acquiesce à ses propos avant d’emboîter son pas.  Or, avant que le meneur n’ouvre la porte de la cage d’escalier, cette dernière le fait toute seule, révélant deux Pacificateurs venant en renforts à leurs collègues abattus ou dans les vappes.  Sans hésiter un seul instant, le barman se jette sur le premier, lui assénant un violent coup directement au niveau du cou de son adversaire.  Afin que le second soldat ne vienne pas prendre mon allié dans le dos, je l’accueille d’un bon coup de poing à la figure qui eut pour effet de le sonner légèrement durant quelques secondes, moment d’inattention qui permet à Carpenter, qui s’était déplacé dans l’angle mort du combattant alors qu’il sortait de la cage d’escalier, de se précipiter pour lui faire une prise au cou pour l’étouffer.  Sous l’effet de surprise, le Pacificateur en échappe son arme que Carpenter éloigne d’un coup de pied.  Or, l’agent de la paix sorti rapidement un couteau de sa ceinture qu’il enfonça dans l’avant-bras du rebelle qui le relâche et se retire rapidement en étouffant une plainte douloureuse.  Sous la rapidité de son geste, Carpenter accroche accidentellement le casque de l’homme qui tombe au sol.  Dégainant rapidement mon arme à feu, que j’avais rangé dans la poche arrière de ma tunique de technicien, je la braque sur le garde alors que la chute de son heaume révèle des traits presqu’encore enfantins.  Mes traits se figent et se durcissent alors qu’il abandonne son couteau en se laissant tomber sur ses genoux, me suppliant de l’épargner.

- Je vous en prie!!  Je ne dirais rien, je vous le jure!!  S’il vous pl…, promit le garçon en sanglotant et le nez en sang à cause de mon coup porté à son visage.

- Allez, on n’a pas de temps à perdre!  Achevez-le rapidement et on continue, l’interrompit alors Jared d’un ton sans appel.

Je ne détache pas mon regard de celui jeune homme éploré, mes mâchoires se serrant entre elles.  S’il y a bien une chose à laquelle je ne m’abaisserais pas c’est de tuer des enfants.  Je l’ai déjà fait, dans les circonstances immondes qu’étaient celles des jeux de la faim.  Mais, en tant que mentor, j’aurais tout donné pour avoir le pouvoir d’empêcher ces massacres de se perpétuer.  Il est donc hors de question, maintenant le choix s’offre à moi, que je mette fin à la vie d’un jeune, et ce peu importe son camp. Nikolay aurait très bien pu se trouver là, sous ma mire pendant que Jared m’intimerait de mettre fin à ses jours.

- Continuez.  Je règle ça et je vous rejoins dans deux secondes, lâchais-je alors sur un ton qui ne laisse pas place à la discussion.

Laissant le temps à mes collègues de descendre les escaliers de secours, j’attendis quelques longues secondes après que la porte ce soit refermée derrière eux avant de tirer un coup de feu aux pieds du jeune homme qui avait fini par fermé les yeux serrés, résigné à son piètre sort.  Surpris de ne pas ressentir de douleur, il les rouvrit lentement pour voir mon arme baisée ainsi que le trou dans les dalles du plancher.

- Souvient toi de ma clémence et de ma confiance en tes propos lorsqu’on te demandera ce que tu as vu ici.  Va-t-en avant que je change d’avis., fis-je en essayant de lui faire croire que je veux le descendre.

Ça semble fonctionner puisque le gamin se lève en titubant avant de disparaître dans un couloir voisin.  Sans m’attarder davantage, je me jette dans la cage d’escalier pour les dévaler à toute allure, en espérant que ma décision ne va pas se retourner contre moi dans les prochaines minutes.  Arrivé au rez-de-chaussée, je repère et je rejoins rapidement le groupe, confirmant d’un signe de tête à Jared que ma tâche est accomplie avant que nous poursuivons notre avancée prudente, mais rapide vers le convoi qui nous sortirait de ce guêpier.  Pourvu qu’Anderson et Yana s’en sortent, sinon nous risquions d’y rester en les attendant trop longtemps.


FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.


Spoiler:
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Nikolay Willis
Nikolay Willis
« Personnage décédé »
Localisation : Paris
★ Âge : 17 ans.
☆District : 2

○ Points : 1110
○ Barre de vie :
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MessageSujet: Re: Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...    Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...  EmptyMar 26 Mai - 17:28

L'alarme continue de nous vriller les tympans, masquant le bruit des balles et les hurlements des pacificateurs.
Malgré tout, je parvien à entendre Jared qui crie :

-Un plan B? Voyons mon garçon je sais qu’on est jamais prévoyant mais un plan de secours prévu à l’avance ne serait pas un plan de secours non?

Au même moment, il saisit une chaise et la balance en plein sur les pacificateurs. Je me redresse alors et tire sur les pacificateurs pour le couvrir. Le bruit et l'agitation sont tels que je ne sais pas si j'ai réussi à en toucher un.
Mais je n'ai pas le temps de m'attarder, car je vois Jared grimpé sur une armoire à roulette, qui nous fait signe de le rejoindre. Sans réfléchir davantage, je saute sur un bureau pour rejoindre l'armoire. Une fois dessus, je continue de tirer en direction des pacificateurs,n tandis que Jared nous pousse violemement vers eux. Surpris par cette manoeuvre, les pacificateurs ne réagissent pas assez vite et nous laissent passer. Je suis sûr d'en avoir blessé au moins deux lors de notre sortie, car j'ai vu du sang gicler.
Une fois hors d'atteinte des pacificateurs, je descend du perchoir et voit Oliver, en conversation avec Jared. Je suis content de voir qu'il s'en est sorti, je le connais peu, mais il a l'air d'être quelqu'un de bien.

Jared nous entraîne alors vers la sortie de secours, et je ferme la marche, à reculons, des fois que des pacificateurs nous aient suivi.
Soudain, j'entend un grand bruit dans mon dos. Je me retourne alors et me précipite, pour voir Jared se battre avec un pacificateur. Un autre semble avoir bléssé Carpenter, mais Oliver le braque avec son arme et l'homme s'écroule alors en pleurant :

- Je vous en prie!!  Je ne dirais rien, je vous le jure!!

-Allez on a pas de temps à perdre! Achevez le rapidement et on continue. lance alors Jared qui vient de se débarraser de son adversaire.

Je regarde alors l'homme à terre et me fais la réflexion que c'est encore un enfant. Puis, je réalise qu'il doit avoir le même âge que moi...
Voilà ce que le Capitole fait de nous, des enfants soldats, des machines à tuer.
Mais devant moi, je ne vois plus qu'une petit garçon effrayé. Aurais-je réagi pareil dans la même situation ? Je ne pense pas, j'ai trop d'orgueil pour ça, et mon entrainement de carrière m'a appris à accueillir la mort dignement.
Mais ce pacificateur me fait pitié.
Je me rend compte, que, tout rebelle que je sois, je ne suis pas prêt à tout.
Ou bien je suis encore trop jeune moi aussi...

- Continuez.  Je règle ça et je vous rejoins dans deux secondes, dit alors Oliver d'un ton sans réplique.

Je suis alors Jared dans les escaliers de secours. J'essaye de m'empêcher de penser à ce qu'Oliver va faire à ce jeune homme. Soudain, un coup de feu retentit et je tressaille. J'ai comme un goût amer dans la bouche.
Alors c'est ça la guerre... Voir et faire des choses qui hanteront ensuite vos nuits...

Oliver nous rejoint rapidement et je scrute son visage pour enter d'y lire... Quoi au juste ? Du remord ? La satisfaction du travail accompli ?

Je respire un grand coup pour chasser ces pensées parasites et reprend ma place en queue de peloton pour assurer nos arrières.
Soudain, j'entend des pas qui dévalent les escaliers derrière nous et je siffle pour avertir Jared.

Puis, je m'arrête à un palier et dégoupile un grenade fumigène qui était pendue à ma ceinture.
Juste en dessous de moi, j'entend la porte donnant sur l'extérieur qui s'ouvre. Je lence alors ma grenade en direction du palier d'au dessus de toutes mes forces et dévale ensuite les escaliers pour ne pas me retrouver pris dans les fumigènes. Ils ne sont pas franchement toxiques, mais, dans un espace clos, la fumée est suffisante pour bien irriter les yeux et la gorge.

Une fois arrivé en bas, je bondis hors de l'escalier et referme vivement la porte, tandis que de la fumée commence déjà à s'échapper à l'extérieur.

- Ils sont probablement 5 ou 6 la dedans, et vont vite se reprendre, il faut qu'on dégage ! dis-je à Jared en toussant
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Jared G. Kundray
Jared G. Kundray
« »
★ Âge : 35 ans.
★ Occupation : Rebelle - Barman
☆ Humeur : Très Mauvaise
★ Plat préféré : Poisson frit
☆District : Quatre

○ Points : 295
○ Barre de vie :
Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...  Left_bar_bleue200 / 200200 / 200Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...  Right_bar_bleue


May the odds be ever in your favor
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Talents:
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MessageSujet: Re: Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...    Parce que le passé est un fardeau lourd à porter...  EmptyMer 10 Juin - 19:23


Le passé est un fardeau si lourd à porter






Deux coups de feu retentirent dans cette sombre nuit , bien , Oliver avait fait son travail comme il le fallait ; il ne devait pas y rester de témoins , c’était trop risqué et puis la mort des soldats de la souffrance n’était elle pas que justice? Le mentor du Quatre eut tout fait de les rejoindre , Jared qui le fixa un moment ne put discerner aucune émotion sur son visage ; l’homme était il donc si hermétique? Les quatre rebelles continuèrent à descendre ces escaliers abrupts .
Un sifflement de Nikolay alerta Jared qui fit volte -face , le jeune homme avait repéré des Pacificateurs un peu plus haut , bien que prêt à dégainer , le barman n’eut que le temps d’observer Nikolay avoir la meilleure réaction possible. Les grenades fumigènes bien sûr! Décidément ce petit était bien réactif , c’était un bon élément.
Toutefois la fumée se propageait très rapidement et leurs ennemis ne tarderaient pas à continuer leur poursuite , Nikolay l’en avertit mais Jared en avait déjà conscience.

-Allez ! On se bouge le cul et on sort de cet enfer ! ordonna l’homme .

Les rebelles se remirent donc à courir vers la sortie indiquée par Anderson , Jared avançait au côté de Carpenter , Nikolay et Oliver fermaient la marche , assurant leurs arrières . Ils continuèrent ainsi à s’aventurer dans un dédale de couloirs , bifurquant régulièrement dans des corridors sombres et étroits décorés étrangement d’une machinerie sûrement trop complexe pour eux. La tension était à son combe , à tout moment un groupe d’adversaires pouvait surgir d’un virage et les prendre par surprise ; il ne fallait pas traîner dans ces dangereux endroits. Jared courrait le plus vite possible mais il n’avait plus les capacités physique qu’il avait eus durant sa carrière de basketteur , il avait vieilli et l’alcool et le tabac n’arrangeait pas les choses , loin de là . Toutefois il s’efforçait de ne pas ralentir la cadence même si son souffle était de plus en plus saccadé .
Enfin au bout de quelques longues minutes qui auraient pu être des heures entières dans l’esprit des rebelles ; Jared aperçut la porte de sortie salvatrice. A bout de souffle il ne put qu’émettre un grognement pour avertir ses compagnons.
Ils sortirent donc précipitamment , et arrêtèrent un moment leur course pour guetter les alentours. La nuit était noire , quelques rares étoiles l’illuminaient mais la lune n’était pas visible . Devant eux s’étendait un petit parking illuminé par de vieux lampadaires usagés à la lueur jaunâtre ; c’était une sortie annexe . Le veuf balaya le lieu du regard ; Anderson devait les y attendre avec la suite du plan seulement il ne s’y trouvait pas . Soudain un coup de feu retentit , la balle ne passa pas très loin du crâne de Jared.

-A couvert ! cria-t-il tout en courant se mettre à l’abri derrière un gros caisson métallique.

Une dizaine de Pacificateurs affluaient depuis l’autre côté du parking et les prenaient pour cible . Ils étaient trop nombreux , les rebelles ne tiendraient pas longtemps . Mais Jared ne se déconcentra pas pour autant , il sortit son arme et s’appliqua à canarder ses ennemis .
Il ne souciait pas vraiment des autres pour l’instant sa propre vie étant en danger ; il ésperait simplement que eux aussi savaient se défendre avec hargne et férocité.
Mais déjà Jared voyait les Pacificateurs adopter une tactique d’attaque , tandis que certains d’entre eux continuaient à échanger des coups de feu , d’autres tentaient de se faufiler en catimini pour les attaquer par les flancs. Ils allaient être débordés , et Jared n’y pouvait rien , déjà il était pris entre deux feux . Il serait d’ailleurs sûrement mort si une balle miraculeuse n’était pas venu se loger dans la tempe de l’un des assaillants . Jared se tourna alors vers le lieu d’où était parti le projectile pour voir son sauveur providentiel. Il s’agissait d’Anderson , pistolet à la main et installé dans un grand camion blindé , Yana à ses côtés.
Jared avisa le véhicule:

-Alors c’est ça la suite du plan ?
-Il faut bien improviser , lui répondit Anderson , allez montez et partons d’ici!

Jared appela les trois autres leur faisant signe de rejoindre le camion , le plus prudemment possible bien entendu. Le veuf ne se fit pas prier pour monter et ils furent bientôt rejoints par les autres . On pouvait entendre les balles ricocher sur le blindage de la carrosserie .

-On met les gaz ! fit enfin Anderson quand tout le monde fut réuni .

Il s’empressa d’ailleurs de répondre à la question silencieuse que tous se posaient.

-C’est un camion blindé assigné au transport de déchets nucléaires , je l’ai trouvé sur le parking et j’ai pensé que ça pouvait nous servir.

L’officier rebelle ne manquait pas de ressources. Le convoi sortit de la zone de combat , quelque minutes plus tard Anderson laissa le volant à Yana et se retourna pour s'adresser aux autres participants de la mission , tous encore secoués par la bataille inattendue et la mort de Sergueï

-Cette mission ne s’est pas déroulé comme je vous l’ai annoncé , de toute évidence les Pacificateurs savaient que nous viendrions et nous attendaient. Comment? Il est encore trop tôt pour le dire mais nous allons mener l’enquête. Aujourd’hui vous avez fait preuve de courage et avez vaillamment combattu pour une cause que vous voyez comme juste . Nous avons tout de même réussi à atteindre nos objectifs : j’ai détruit leurs réserves d’uranium en quittant la centrale quant à toi Jared as-tu les plans?

Ce dernier ne se fit pas prier et tendit le dossier à son supérieur , un air qui pouvait paraître légèrement satisfait sur son visage .

-Je ne suis pas connu pour faire les choses à moitié. Ajouta-t-il.

De toute évidence toute l’équipe était secouée mais ils devaient tous se reprendre pour paraître le plus normal possible aux yeux du monde le matin venu. Ils laisseraient le camion dans un terrain vague et prendraient la poudre d’escampette avant de se quitter jusqu’à leur prochaine mission.
De toute évidence il y avait une taupe qui les avait trahi et avait averti le Capitole de l’opération : un membre de l’équipe? un chef rebelle haut-placé? Un espion qui les aurait épiés? Jared avait son idée sur la question mais il préféra ne pas évoquer se sujet épineux pour le moment.



 
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