Caractère du personnage -  10 lignes minimum
Méprisable est souvent l'adjectif qui revient dans les bouches des autres. Oui je le suis... Oui, je suis arrogant, tellement franche que cela en devient blessant, cynique à la limite du sadisme, tellement imperturbable que cela en devient irritant... Je ne suis certainement pas le très bon ami dont vous rêvez avoir pour vous amuser. En général, je traumatise. : Il suffit de voire toutes ces bébêtes qui traînent dans ma cave et vous verrez par vous même. Je m'amuse même dans mon travail cruel. Du coup, il y arrive par moment que je fais peur. On m'évite en croyant que si je vous tombe dessus dans un coin rue le soir, je vais vous kidnapper pour vous utiliser comme rat de laboratoire, alors qu'en réalité, il ne me suffit même pas de traquer pour obtenir ce que je veux. Et puis de même, cela fait qu'un grand voile de mystère plane autour de moi. Après tout, on ne peut pas vraiment savoir ce qui se passe chez une personne dont vous ne voyez jamais sortir, n'est ce pas ? Cela provoque des rumeurs parfois élogieuses, d'autre moindre. Mais cela ne me touche pas vraiment. En fait, peut de chose me touche. Il faudrait que vous soyez une personne d'exception pour que vous puissiez m'attendrir ou me dompter voir me diriger. Je suis en effet quelque peu rebelle... Attention, je ne parle pas de ces personnes qui créer des attentats un peu partout. Je veux dire que je ne me laisse pas vraiment faire. Tu peux en effet être un Pacificateur aux gros bras ou un petit vieux du coin venant toquer à ma porte, je vous la refermerais sur nez - si vous êtes là pour m'enquiquiner. - Si vous êtes présent pour parler travail, je suis tout ouïe, sinon tant pis pour vous... Oh, et que pourrais-je dire d'autre...? Mélancolique, j'essaye d'oublier des sombres souvenirs dans la boisson ou la drogue. Je fais en sorte à ce que cela ne se voit pas mais c'est dur lorsque l'on remarque mon apparence plutôt maladif... Après, je ne vois pas vraiment quoi rajouter concernant mes défauts - ça fait déjà un bon paquet, non ? -... Et puis comme tout le monde, j'ai bien quelques qualités. Déjà, il n'est pas donné à tout le monde de créer des mutants pour les Jeux et j'ai en effet un potentiel au-dessus des autres ingénieurs de mon District, bien que peu de personnes ne le remarque. Je suis également persévérant, prêt à oublier de dormir si je n'ai pas terminé ce que j'ai commencé, désirant me donner du mieux que de moi-même. Et puis... J'ai beau donné l'impression d'être un insensible, au fond il m'arrive de me lier d'amitié avec quelques personnes...

Histoire du personnage -  30 lignes minimum

Oh, je n'aimerais tellement pas reparler du passé, tu sais Invité... Le mieux est d'aller de l'avant, sans quoi, on stagne. Et stagner, c'est nul. C'est pourquoi j'ai toujours voulu me consacrer à la science, même si c'est mon District qui m'a également influencé. Cela m'a toujours passionné. Cela a toujours été mon sujet de discussion favori et rien d'autre... Surtout pas mon passé...

En me voyant aujourd'hui, scientifique presque de renom pour sa participation plus ou moins dans les Jeux, on pense peut être suis-je le petit génie d'un père et d'une mère qui leur a tout appris. Mais c'est faux. Bien que mes parents ont été oubliés depuis belle lurette, tout le monde connaissait mon père à cette époque pour le pire de tout les autres scientifiques du District. Il ne créait que des inventions digne de produit électroménagers, rien de plus. Tandis que ma mère elle, passait ses journées à s'occuper de la maison... Tout cela pour dire qu'à cause de ça, nous n'étions point la famille la plus riche du District, peut être même que nous faisions partit des rares cas à dire que notre existence était plus de la survie qu'autre chose. Sans parler que la plupart des sous que l'on achetait servait à la boisson et à la drogue que mon père pouvait bien se procurer. Ce même alcool qui le rendait par moment violent dans ses états d'ivresse... Cette famille était condamnée jusqu'à ce que j'arrive moi, petit bout de chou aux yeux d'un gris bleu proche de l'argent. Déjà tout jeune, j'étais si beau, même sali par l'état poussiéreux que devait assumer la maison. Malgré les vêtements simples et dépenaillés que je devais me taper, même dans les lieux publics. Certains se moquaient de moi par ce style, mais mon physique d'éphèbe de l'époque me sauvait malgré tout de quelques railleries. Et puis, les autre ne m'intéressaient déjà pas à ce moment là. Tout ce qui comptait, c'était de nourrir et de m'occuper de ces deux grands enfants que j'avais comme parent. Tout jeune, j'étais déjà grand dans ma tête. A l'école, j'étais très sérieux et je continuais de travailler même après les cours. Je faisais même en sorte d'aller plus loin à ce que l'on nous demandait... Presque maladivement, comme si je ne voulais pas finir comme mon père ; une loque.

Parce que, s'il y avait bien une insulte des autres enfants qui ne m'indifférait point, c'était ça. Me faire croire que je finirais comme lui. Incapable de créer une petite invention, abruti par la boisson capable de frapper son fils ou sa femme. Non, je ne voulais pas être comme lui, bien que je m'étais dis que peut être n'était-ce pas de sa faute. On ne pouvait pas être bon en tout, il était seulement né dans le mauvais District et cela l'avait rendu plus ou moins dépressif. Et c'est à cet époque qui m'a donné envie d'aider ma famille. Qu'importe les moyens bien que je voulais bien évidemment exceller dans le domaine du District 3. Celui de la science, de l'avancée, de la réussite selon moi. Je ne voulais pas être un raté. Et je me suis juré qu'au grand jamais je n'abandonnerais... Jamais...

« - Demain c'est l'Expiation... Tu te porteras volontaire, hein !?! Dis que tu te porteras volontaire, Draco' !?! 'Spèce de Poule Mouillée ! ».

C'était stupide. C'est gamin avait le même âge que le miens, et j'assimilais bien plus la gravité des choses contrairement à eux. Je ne voulais tout simplement pas participer à ce Jeu. Même si c'est pour prendre un risque et de rapporter l'argent qui nous manquait dans la famille. Oh oui, je l'aurais fais si seulement il n'y aurait pas qu'un seul victorieux et qu'il n'y aurait pas les Carrières. Ceux qui avaient déjà une arme en main dans leur berceau. Et le trois n'en faisait pas partit. Au fond, je me disais qu'en effet, cela ne valait peut être même pas la peine d'écouter ces morveux. Ils pouvaient toujours courir et m'embêter, je pensais que cela ne m'affecterait pas. Mais participer aux Hunger Games est un défi comme un autre. Un défi que je pouvais tout à fait relever. Même le dire, rien que pour les surprendre... Je me bombai le torse avant de planter mes yeux d'argent bleuté dans leurs prunelles...

« - Oui ! J'y participerais ! Et je gagnerais les Jeux ! Je les gagnerais ! Vous entendez !? Je sais que vous feriez pas autant ! Vous êtes une bande d'incapable...!!! ».

Je ne pensais absolument pas ce que je disais et les autres me trouvaient bien minable, moi, l'enfant à l'apparence maladif, au teint blafard et au manteau-cape usé. Je n'étais rien de plus qu'un bout de chou incapable de frapper. Là, dans l'arène, il y aura des monstres. Il y aura la faim. Il y aura la soif. Les infections... Oui, une mort prochaine m'y attendra. Le mieux n'était pas de s'y risquer si je n'y étais pas choisis. Mais un évènement imprévu au soir changea complètement la donne. Mon père ivre, encore une fois. Ma mère qui ne répliquait pas. Et moi, pauvre gosse malmener comme un sac. Il me semble qu'il me blessa assez méchamment, mais cela ne fit que de me motiver pour participer aux Jeux ; mes amis ne m'aimaient pas vraiment et mes parents non plus... A quoi bon continuer à vivre lorsque l'on est ainsi considéré ? J'eus perdu tout espoir de vie à ce moment. Et le mieux que je pouvais faire, c'était de sauver un enfant en sacrifiant la mienne. Ainsi venu donc le jour J.

DOUZE ANS, DISTRICT 3, ÉDITION 150, ANNÉE 2212 ( EXPIATION. )

Nous étions tous regroupés. Des parents et des enfants pleuraient déjà. Il n'y avait que des jeunes de douze ans. Tous petit. Tous si innocent... Seul mon visage glacial scrutait l'horizon au loin sans réellement ressentir le moindre sentiment. Je n'arrêtais pas de me répéter que je devais me porter volontaire et plus encore lorsque j'entendis les garçons d'hier m'encourager à le faire, mais quand le prénom du garçon tomba, je fus pris par la panique. Il fallait que je réagisse maintenant ou jamais. Je n'étais pas une poule mouillée, et j'allais être libéré de cet enfer que je vis en famille. Ou alors... J'allais être reconnu de tous. J'allais être riche, j'allais faire le bonheur de ma mère et de mon père. D'un vif coin de l’œil je vois le condamné se laisser tomber à genoux sur le sol en train de pleurer comme une madeleine. Je le décris. Châtain, la mine plutôt banale et des yeux bruns que j'entre aperçois avant qu'il ne cache sa face de ses mains sales. Les pacificateurs ne tardent pas à le rejoindre. Maintenant ! Je m'avance devant le petit garçon. Il relève la tête surpris et les pacificateurs sont prêt à m'attaquer en pensant que je cherche à le protéger...

« - Bouge de là. Ne pleure plus, ça suffit ! Je... prends ta place pour les Jeux... Oui... Je veux participer aux Hunger Games...! ».

Il m'avait regardé, ébahi avant que l'on ne m'escorte jusque sur l'estrade, sous la protestation de mes parents à présent en pleurs. Je ne comprends soudainement pas, comme si je venais de faire une bêtise, la plus grosse de toute... Mais je ne m'attendais vraiment pas qu'à ce moment, j'allais gagner les Jeux. Si jeune... J'avais réussis à les gagner... Je me souviens encore de cette arène semblable à une ville en ruine, entouré d'un bois. De cette corne d'abondance, prônant au centre que j'ai préféré fuir avant de la piéger en fin des Jeux. C'était le bouquet final avant la chute. Le Jury avait cru, alors que je m'étais trouvé si prêt, que j'allais me resservir et me saisir de l'arme dont je voulais exactement. J'avais tout à ma disposition et pourtant, lorsque le publique me vit ressortir à l'extérieur, je n'avais qu'une trousse de secours en main et des provisions. Rien de plus. Seulement, personne ne s'attendait à ce que j'eus miné la corne. Lorsqu'un groupe de Carrière s'y était rendu à l'intérieur, il y eut une énorme explosion. Avant qu'une vague de sang ne s'y en ressort. Il n'y restait alors que plus que moi et mon alliée. Une alliée si bête et naïve. Une fille de mon district que je n'avais jamais vu auparavant. Je lui avais promis de la protéger durant tout le jeu. Et c'est ce que j'ai fais... Jusqu'à ce qu'il ne reste rien que elle et moi. A peine eut-elle le temps de se retourner que je lui avais bondis dessus, plaquant sa face contre les rochers... A plusieurs reprises. On ne la reconnaissait plus. Elle tenta de se débattre vainement, mais elle fut rapidement achevé. J'avais gagné. J'avais seulement douze ans. Et j'avais gagné... On commença alors à me nommer "Ice" plus que "Draconem" pour le sang-froid que je su démontrer dans l'arène, a-t-elle point que je su effrayer mon propre mentor ! J'étais devenu le nouveau maître à craindre et je fus assez mal vu dans mon propre District... Même celui que j'avais remplacé ne vint même pas me remercier comme si je fus capable de le dévorer ! Mais cela m'importait peu. Je su combler mes parents, même avec du sang sur les mains. Nous étions riches et vainqueurs et je pus continuer dignement ce que j'avais prévu de faire, soit de mener mes études encore plus loin. Être toujours meilleur que mon père... Mais mon ingéniosité, ne l'avais-je pas déjà prouvé dans les Jeux...?

Malgré tout, je cherchais à le prouver encore et encore, plus particulièrement dans mes exposés, que ce soit à l'école ou en discussion avec mes - quelques - amis que je perdis rapidement, ces derniers pensant que je cherchais à avoir la grosse tête et surtout, me craignant légèrement. J'étais la fierté de ma famille pour ce que j'avais accompli mais aussi pour mes recherches, tout comme mes professeurs m'admiraient pour mes compétences hors norme. Bientôt, je finis également par intéresser le Capitole. A 18 ans, je montrais déjà ce que je voulais faire plus tard, sur les spécialités de la génétique - bien que je ne voulais pas de suite créer des monstres pour les Jeux, assez agacé de jouer déjà les mentors - et bien d'autre points que je trouvais important d'appuyer... J'imaginais alors que ces entrevues pouvaient plaire au Capitole et ses habitants. Que cela pourrait pourrait les pousser à me faire connaître pour que j'ai une place dont je rêvais avoir... Mais au lieu de se concentrer sur mes recherches et mes demandes attendues, ils n'avaient cessés de me mater avec des prunelles perverses, presque malsaines en plus de murmurer quelques phrases qui ne réussirent qu'à me rendre confus, mais aussi à me mettre en colère. Ils admiraient mes formes, mes yeux et mes bouclent brunes sans la moindre honte, comme si on admirerait une œuvre dans un musée ! Suite à cela, je suis repartis, gêné, le rouge aux joues, pensant que mon exposé serait une véritable catastrophe, seulement... Je ne m'attendais vraiment pas à la nouvelle qu'on allait me faire parvenir... Non. On n'avait aucun projet exceptionnel pour moi, sous prétexte qu'ils avaient besoin de personnes avec beaucoup d'expériences plutôt qu'un jeune garçon tout juste adulte - alors que mon talent vaut celui d'un adulte. - mais qu'ils avaient autre chose... Venir voir des particuliers, vendre son corps contre de l'argent... Un métier plus qu'humiliant pour une personne telle que moi ! On m'assura que je gagnerais beaucoup, assez pour survivre et me payer de la nourriture ainsi que des vêtements corrects. On me dit également que je n'avais pas d'autre choix, qu'ils risquaient de s'en prendre à mes proches, donc mes parents si je ne le faisais pas... J'étais totalement consterné et perdu à la fois. Je m'étais peut être dit que papa et maman ne voudront jamais voir son fils faire ce genre de chose et pourtant, ce fit tout le contraire de ce qui se passa... Mon vieux m'eut même dit :

« - Tu peux bien faire ça, pour ta mère et moi, non ? ».

Non... NON... NON !!! Si. Impuissant, je m'étais dis que je ne pouvais pas abandonner maintenant alors que je m'étais donné la peine pour faire en sorte à ce que l'on est un minimum de richesse. C'est ce que j'ai toujours voulu ; que l'on vive correctement tous ensemble. Et ce "job" que l'on venait tout juste de me donner permettrait justement de le faire. Alors, j'ai accepté, contre mon gré. J'allais jusqu'au Capitole la nuit et je revenais le lendemain matin, avec de l'argent. Des murmures courraient sur moi depuis. Cet argent en plus ne pouvait pas tomber du ciel. Et puis on me voyait bien souvent sortir avec des accoutrements que je ne pouvais même pas me permettre de porter en temps normal en plus de ce maquillage sobre mais qui faisait en sorte de mettre mon visage en valeur... Je n'étais pas devenu la fierté de la famille. J'étais devenu la risée. J'étais pire que mon père... J'avais gagné de l'argent dans le déshonneur, c'était pathétique... Et le pire c'est que ce petit jeu dura au moins une bonne quinzaine d'années jusqu'à ce que je dise stop à tout cela.

Je n'eus pas dis clairement mes pensées, seulement, peu à peu, je fis en sorte de reparler doucement de mes projets d'ingénieur à quelques clients qui pourraient avoir de l'intérêt pour ce que je faisais. L'un d'eux d'ailleurs eut assez de lumières pour finalement s'interroger pourquoi je passais mes nuits à faire ce que je faisais avec lui plutôt que de travailler comme scientifique dans mon propre District ! On avait enfin ouvert les yeux, on voulait à présent m'aider et peut être commençaient-ils à me juger trop vieux pour leurs petits moments intimes... Aussi, je pu reprendre dignement mes projets dans l'ombre de ma propre nouvelle maison que je pris la décision de transformer en un laboratoire. J'eus en effet décidé de déménager, abandonnant soudainement mes parents, les laissant dans leurs malheurs alors que je me suis mis à jugé que je faisais plus d'efforts qu'ils n'en n'avaient fait. Et c'est ainsi que je me suis mis à me consacrer à mes rêves d'enfant, me vouant la plus grande partie de mon temps sur les prochains monstres que l'on devrait envoyé dans l'arène, tout en gardant un peu de temps pour d'autre expériences. La vie que j'ai vécue ma poussée à rester méfiant envers les autres, jusqu'à même à avoir une certaine haine envers ma propre espèce... Travaillant néanmoins pour le Capitole malgré les horreurs que je garde encore en mémoire. J'ai décidé de me satisfaire de la place que l'on m'avait donné et dont j'assume particulièrement bien, mais peu importe. Je ne me considère pas comme un monstre, je n'ai fais seulement ce que l'on attendait de moi...

Ambition du personnage - 10 lignes minimum
Je veux pas être riche ou bien reconnu. Seulement exceller toujours plus dans ce que je fais. Je ne m'intéresse pas également à tout ce qui touche la politique alors qu'importe qui devra diriger l'autre dans les mois ou les années avenir. Tout ce qui compte, c'est de me parfaire, encor et encore. D'en apprendre toujours plus sur ce qui m'entoure. Comme on dit ; le savoir, c'est le pouvoir. Peut être que certain d'entre eux songeront que cela n'a pas vraiment d'importance, mais pour moi, ça l'est... Comme certaines personnes désireront être en couple avec quelqu'un et avoir des enfants... Quelle pensée égoïste quand on sait que nos gamins risquent de mourir dans les Jeux à tout moment ! C'est sans nul doute, la chose que je désire le moins et je préfère encore profiter un maximum de ma propre existence... ; Créer toujours plus de monstres pour les jeux. Les voir à l’œuvre. Et qui sait si un jour, ces travaux ne serviront point à rendre l'être humain plus fort ou plus rapide... peut être plus intelligent ou plus sain ? Créer des produits qui permettront à ceux qui travaillent le plus d'être plus résistant pour les tâches que l'on leur donne...