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 Cassio T. Shepherd

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Cassio T. Shepherd
Cassio T. Shepherd
« Administrateur »
★ Âge : 20 ans
☆ Surnom : Cas'
★ Occupation : Mécanicien ferroviaire
☆ Humeur : Sur le qui-vive
★ Plat préféré : Qu'importe...
☆District : Six

○ Points : 344
○ Barre de vie :
Cassio T. Shepherd Left_bar_bleue200 / 200200 / 200Cassio T. Shepherd Right_bar_bleue


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Cassio T. Shepherd Vide
MessageSujet: Cassio T. Shepherd   Cassio T. Shepherd EmptySam 8 Avr - 22:43



Cassio T. Shepherd

« En famille, tout se sait mais rien ne se dit. »




Points Acquis

Sera rempli par le staff
à l'issue de votre présentation



Répartition des capacités
Force : 4
Coordination : 5
Intelligence : 4
Volonté : 5
Rapidité : 5
Communication : 1
Corps à corps : 4
Combat armé : 5
Chasse : 1
Soin : 2
Créativité : 2


IMPORTANT :
Je m'appelle Cassio Thésée Shepherd. Je suis âgé de 20 ans. Je suis né un 23 juin au District 6. Je suis mécanicien ferroviaire. Je fais partie des rebelles.

SITUATION :
Peu enviable, ça vous va comme réponse ? Je ne suis pas du genre à m’apitoyer sur mon sort, au final pas si terrible. Contrairement à bien des mecs au District Six, je ne suis pas accro à la morphling et ceux qui comptent le plus pour moi ne s’en sortent pas trop mal.

AVIS SUR PANEM :
Panem est bien plus qu’un pays qui exploite les habitants des Districts, elle est une esclavagiste qui faudra faire plier tôt ou tard. Le pouvoir n’est pas l’exclusivité d’une élite, il appartient à tous ces gens qui ne se rendent pas compte qu’ils ont tout autant à dire que les pansus qui nous imposent leurs Jeux malsains. Pourtant je ne leur en veux pas, j’ai eu la chance de naître dans une famille qui a ouvert les yeux et m’a éduqué pour voir plus loin que l’asservissement et les apparences.







Caractère du personnage -  
Une ombre qui passe, c’est sans doute ce que diraient la plupart des personnes qui me croisent tant je suis de ceux qui se fondent dans la masse et dont la discrétion naturelle est sans doute ce qui les représente le mieux. Si vous ne me croyez pas, parlez du fils Shepherd ! La conversation se portera directement sur mon aîné pour qui les relations humaines ont toujours paru bien plus évidentes… Ce n’est pas tant que je ne suis pas sociable, j’ai simplement fait un choix : non pas parce que je n’apprécie pas la compagnie d’autrui mais ma vie, notre vie, veut que nous parvenions à rester dans le rang et ne pas s’attacher pour éviter les souffrances semble être une priorité, autant pour les autres que pour moi-même. La solitude me caractérise donc, plus fidèle que n’importe quel « ami ».

Vous l’aurez compris, je pense à tout ou du moins j’essaye. J’ai besoin de cette impression d’avoir un certain contrôle sur les événements, cette pensée me rassure et me permet de garder la tête froide dans les situations critiques. C’est d’ailleurs pour cette raison que mes collègues rebelles me disent parfois stratège… Si je cache mes capacités au District, je n’hésite jamais à les mettre au service de la cause. Du point de vue des autres rebelles, mon intelligence pratique, ma débrouillardise et cette capacité à m’adapter en réfléchissant avant d’agir sont des atouts indéniables : ça, c’est pour la théorie car il faut reconnaître qu’ils ne m’écoutent que rarement à mon plus grand désarroi. Tout comme mon avis ne trouve jamais le poids attendu quand je me permets un élan de lucidité sur une mission risquée. Après tout, je suis jeune et ils savent que je suis bonne pâte, conciliant pour le dire gentiment…

En vérité, j’en ai rien à fiche de tous ces gens car les seuls qui comptent vraiment sont de mon sang. Protecteur, je suis prêt à tout pour veiller sur ma famille. Pour elle, je serais prêt à toutes les concessions. J’en tire ma force, ma résilience aussi face à tout ce que Panem nous offre de drames…







Histoire du personnage -  

Une grande bouffée d’air frais emplit mes poumons, c’était toujours un bonheur de profiter de ce genre de temps sec où seule l’odeur des mécaniques flottait dans l’air. La journée avait été longue, le travail s’accumulait et père n’avait pas lâché un mot depuis que nous avions quitté l’atelier. Lorsqu’il s’emmurait ainsi dans le silence, rien ne servait de débattre.

Une fois franchi le pas de la porte, l’antre des Shepherd m’avait paru si morne. Un instant, j’avais espéré voir son sourire bienveillant, en vain. J’étais monté dans ma chambre tôt. Ivy n’avait pas été d’humeur à me taquiner ; quant à Will, il s’était perdu dans des pensées impénétrables. De toute manière, je n’avais pas envie de parler.

La chambre était petite, sombre alors que l’ampoule grésillait. Je donnais un petit coup dans l’interrupteur, immédiatement la lueur se stabilisa. Fichu court-circuit. Seul dans cet espace, je m’assis sur mon lit. Je ne pris pas le temps de tirer les rideaux, autant de peur de voir voler la poussière qui s’y était logée que pour profiter de la lune si éclatante.

Ma main tâta l’espace sous mon lit, poussa mon vieil appareil photo, puis finit par en extirper une vieille boîte en métal où se dessinaient encore les vestiges d’une annotation désuète. Passant sur les bords rouillés, je pouvais sentir le moindre relief avant que mes doigts ne s’arrêtent soudainement quand le couvercle céda. Je me mordis la lèvre, relevai la tête mais rien… Rien ne vînt contredire ce besoin idiot de me replonger dans des souvenirs douloureux. Une accumulation d’objets banals, des parcelles d’existence qui ne trouvaient sens que dans ma mémoire…


********************


Photographie cornée – Une journée d’été
J’étais le second enfant d’une famille dont l’identité première était secrète, une appartenance à une cause qui dévorait notre existence, dessinait notre destin. J’ai grandi avec des valeurs fortes, inculquées avec dévouement par mes parents que j’adulais. Je me souviens parfaitement de ses picotements au coin des paupières lorsque, petit, je regardais mon père rentrer de mission. Il pouvait avoir les lèvres ensanglantées, les poings bleuis... Toutes ces blessures ne lui donnaient qu'une allure plus héroïque. J’ai rêvé d'être comme lui et, plus encore, je rêvais de le rendre fier.
Les cheveux blonds d’Ivy étaient encore si courts sur cette photographie, elle était encore si petite. Will et moi n’étions pas mieux, nous avions ces bouilles de gosses heureux pour un rien. On aurait pu croire à une famille comme une autre avec nos mines réjouies et les sourires qui éclairaient les visages de père et mère. Je ne me souvenais pourtant pas du goût de l’innocence, alors pourquoi me manquait-il ?


Page froissé – Bêtise d’enfants
L’écriture était incertaine, maladroite. Mon index flotta sur les lettres, la lenteur de mon tracé sur cette feuille ternie par les années se rappela à moi alors que déjà les rires de ma sœur tintaient à mes oreilles. Elle avait peut-être six ans ou sept, j’en avais à peine neuf. Elle était innocente et insolente, j’étais susceptible mais tellement drôle en y repensant. Ivy avait volé ce foutu devoir, avant que je ne la poursuive dans tout le jardin pour le récupérer. A l’époque, j’allai encore à l’école du District.
Je n’avais jamais été un mauvais élève. Au contraire, on disait de moi que j’étais plutôt appliqué : pas un des meilleurs, mais loin d’être un cancre. J’aimais comprendre tout simplement, ma curiosité dépassait souvent les demandes du maître et ma mère m’apprit bientôt qu’il valait mieux ne pas sortir du rang, ne pas désirer savoir des choses qu’on ne souhaitait pas que la population sache… L’école perdit une grande partie de son intérêt à ce moment-là.
C’était fou comme une simple feuille jaunie pouvait réveiller tous vos sens : l’odeur de l’herbe fraîche lorsque j’avais attrapé Ivy et que nous avions roulé sur le sol, la voix aigüe de mon frère quand il nous avait rejoints pour une bataille mémorable contre le petit diablotin qui ne supportait pas les chatouillis ! Elle avait fini les cheveux en pagaille et une moue boudeuse trahie par un adorable sourire en coin.
Aujourd’hui, ces instants avaient disparu. L’école avait laissé place à l’atelier de mécanique où j’avais suivi mon père dès l’âge de douze ans, c’était le prix à payer pour que l’un de nous puisse espérer gagner une meilleure situation et cet autre ne pouvait être qu’Ivy. Il fallait la protéger de la rudesse du Six, de la jungle qu’il représentait… A vrai dire, même si l’arrêt des études avait été une étape douloureuse, je savais que j’avais fait ce qu’il fallait. En suivant mon père dans sa section, j’avais sans doute été plus imbécile : jamais cette décision n’avait compté après tout…
Maintenant, je n’avais d’autre choix que de plier à nouveau ce papier pour lui faire retrouver les abysses d’un autre temps. Un temps où le soleil n’était pas le seul à éclairer nos existences, un temps où le simple fait d’être ensemble suffisait à nous rendre heureux.


Balle impactée – Devenir meilleur
« Tiens-toi plus droit, plie légèrement les coudes sinon tu vas te prendre trop violemment le recul ! » Ces paroles étaient si familières qu’elles n’avaient aucun mal à refaire surface. Mon père avait toujours été un homme exigeant, un homme que j’admirais. Mes demandes incessantes avaient fini par avoir raison de la patience de père qui avait accepté de m’enseigner plus tôt que prévu les rudiments du combat. Certes, je n’étais qu’un moineau à l’époque : un adolescent de tout juste douze années qui tente de faire au mieux pour plaire et prouver sa valeur. Car, bien moins charismatique que Will, j’avais besoin de créer ma place.
Lorsque j’avais tiré cette balle qui glissait à présent dans ma paume, je me souvenais avoir ressenti une profonde fierté mêlée d’une volonté de fer.
Les premières missions avec mes parents et Will comptent parmi les moments les plus intenses que j’ai pu vivre. La montée d’adrénaline était grisante et le sentiment d’être utile en servant une cause qui me dépassait avait fini par me convaincre entièrement que c’était bien là la seule voie possible.
C’est sans doute pour cette raison que je n’avais jamais faibli, ajoutant sans cesse des heures d’entraînement à celles déjà demandées par père. Au fil des années, j’avais appris à manier bien des armes : les armes à feu et les couteaux restèrent mes favorites. Toutefois, malgré tous mes efforts, je ne parvins jamais à quitter l’obscurité que mon aîné faisait planer sur ma silhouette… Will n’y était pour rien, bien entendu, il était simplement lui et en mission, notre duo ne déméritait pas : nous parvenions toujours à trouver cette complicité et cette complémentarité si parfaite. Néanmoins, j’avais excellé dans des domaines auxquels il touchait à peine, prouvé ma détermination et mon engagement. Rien n’y faisait pourtant. Père ne me voyait pas, m’estimait-il au moins ?
L’invisibilité est un don selon certains, il faut croire que j’en suis doté. Du moins, aux yeux de mon père qui ne me voit pas et peut-être ne me verra jamais comme je l’espérais tant.


Ruban terni – Parfum de légèreté
Avec son air rieur, elle était toujours souriante et tellement gentille. Elle avait cette facilité à aller vers les autres, mais c’était la copine de Will. Je savais bien que tomber amoureux d’elle et l'embrasser n'était pas une bonne idée. C'est là une des seules décisions irréfléchies que j’ai prise et je l'ai amèrement regrettée… Je n’avais pas su résister aux sentiments qui m’avaient enflammé pour la première fois, qui m’avait fait entrevoir un autre chemin que celui que j’avais toujours cru immuable. Elle ne m’avait pas repoussé quand je m’étais approché, elle m’avait même rendu mon baiser. C’était un moment pendant lequel je n’avais plus été Cassio le fils de rebelles, mais juste Cassio. Je m’étais rencontré moi-même dans les yeux d'une autre. La seconde d’après, Will nous surprenait et tout virait au cauchemar…
La colère avait été intense, destructrice. Tel un torrent, elle avait failli emporter dans son sillage notre complicité. Balayée notre fraternité, ne restait plus pour Will que cette vision maladroite et blessante de son frère lui volant celle qu’il aimait.
Jamais la culpabilité ne m’avait dévoré, j’étais un con. Un salopard qui avait fait passer ses envies avant sa famille. C’était finalement notre mère qui nous avait rassemblés. Elle avait été dure à mon égard, mais juste. A ses mots, mes angoisses s’étaient calmées tandis que sa douceur avait fait disparaître la rancœur de Will… Elle était gardienne d'une magie maternelle, d'une délicatesse derrière sa force vive. Si seulement elle nous avait légué ses pouvoirs… Tout serait peut-être différent.


Mouchoir gris et alliance – Deuil impossible
Je le froisse, le retourne, le contemple avec une tristesse qui s’empare de ma poitrine et me broie le cœur. Comment pouvais-je faire autrement ? Objet maudit qu’aucune de mes larmes n’avait touché…
Je me souviens de la fièvre, de ce putain de vertige qui me clouait dans le canapé. Ivy avait déclenché une vague douloureuse dans mon crâne avec son excitation quand père avait annoncé qu’elle me remplacerait pour la mission du jour. Je n’avais pas cherché à lutter pour l’en empêcher, ma prise se serra autour du mouchoir à cette pensée : je regrettais tant de ne pas avoir été assez fort…  
Mère avait déposé un baiser sur mon front brûlant avant de partir, sa voix avait murmuré que tout se passerait bien en leur absence, que j’irais déjà bien à son retour. Elle n’avait pas voulu mentir, elle était simplement elle-même : rassurante, bienveillante, aimante.
Étrangement, je ne me rappelle pas de cette journée, je devine avoir somnolé. Je ne m’étais douté de rien. Oscillant entre sommeil perturbé et instants d’éveil brumeux, je n’avais pas remarqué que l’horloge avait tant parcouru le cadran. Étais-je un fils indigne que de n’avoir pas été inquiet ?
Pourtant, lorsque la porte s’était ouverte et que trois silhouettes aux expressions déformées par une tristesse déchirante en avaient franchi le seuil, ma respiration s’était stoppée net. Chaque inspiration qui suivit me donna l’impression de me consumer d’une douleur que rien n’effacerait, j’étouffais de cette merde indélébile et irréparable que seule la perte sait déclencher sans que rien ne puisse l’apaiser. « Elle ne rentrera pas, n’est-ce pas ? », c’était tout ce que j’avais été capable d’articuler. Will avait simplement hoché la tête pendant que père, livide, s’était installé à la table de la cuisine et qu’Ivy pleurait toutes les larmes de son corps.
Je n’oublierai jamais cette vision, cette cassure que le deuil avait fait surgir dans notre foyer. Quant à la culpabilité, elle est omniprésente aujourd’hui encore et d’autant plus à chaque fois que mon regard croise celui de ma sœur… Jamais personne ne lui fera plus de mal, je ne le permettrais pas, elle avait déjà bien trop subi.
Une larme roula sur ma joue, je la balayai d’un geste rapide. Le droit de pleurer ne m’était pas accordé : c’est moi qui aurais dû y être, c’est moi qui aurais dû essayer d’aider ma mère, c’est moi qui aurais dû être blessé à la place d’Ivy,… J’étais tout aussi responsable, si ce n’est plus que ceux qui étaient présents. J’entrouvris le mouchoir immaculé. Personne ne m’avait jamais vu pleurer sa mort : je n’avais pas été là, je n’avais pas le droit d’exposer ma tristesse alors qu’eux avaient dû supporter de la voir mourir…
Dans le creux du tissu clair, une alliance, celle de ma mère, était blottie et reluisait sous la lueur claire de l’ampoule à vif. Elle la laissait toujours à la maison lorsqu’ils partaient en mission, elle disait que c’était pour notre sécurité. Je l’avais récupérée un soir où père, trop saoul et croulant sous la douleur, l’avait envoyée voler à l’autre bout de notre cuisine avec cette rage animale que l’alcool réveillait en lui. Il avait maudit mère d’être partie, il avait crié des horreurs et la bague avait rejoint ma boîte, devenue gardienne de sombres épisodes…


Montre brisée – Le premier sceau se rompit
Cette montre, c’était un cadeau de père. Quand j’avais rejoint son atelier en tant qu’apprenti, il me l’avait donnée avec un large sourire que je peinais à présent à me rappeler. Je me souvenais qu’à l’époque, j’avais pensé que c’était un signe : il se rendait compte de mes efforts et tentait de les récompenser à sa manière. Jamais je n’avais été plus fier. Will et Ivy avait eu le droit à tout mon enthousiasme, au point que cette dernière avait dû me menacer de la jeter dans un container – et moi avec – pour que je cesse de leur rabattre les oreilles !
Cependant, il y a parfois des ratures sur les belles histoires… Au début, c’était simplement celle d’un fils qui plaçait son père sur un piédestal et mettait tout en œuvre pour remplir ses attentes. La Rébellion était alors merveilleuse, idéale. Puis alors que mon père sombrait dans la colère, se noyait dans la tristesse et l’alcool, j’avais compris que les héros n’existaient pas. Les rebelles n’étaient que des humains, des hommes et des femmes qui luttaient contre une injustice présente à chaque coin de rue et qui pouvait vous arracher ce que vous aviez de plus cher au monde sans crier garde.
J’avais bien tenté de l’aider. Vider les bouteilles, pourtant chèrement payées, dans l’évier ou encore détourner son attention pour le conduire à se coucher plutôt qu’à cuver… Ses grognements initiaux avaient bientôt été remplacés par des grondements, avant qu’eux-mêmes se taisent sous les invectives menaçantes.  
Mon front s’appuya sur ma main droite pendant que la gauche fit virevolter l’éclat lumineux sur la vitre brisée du cadran. Le temps s’était stoppé ce soir-là quand Ivy avait une fois de plus commencé à reprocher la mort de mère à père. Une fois de plus, il avait trop bu et, lorsque ses pas mats avaient résonné avec cette détermination insensée qui le rapprochait de ma cadette, j’avais su ce que je devais faire. Le premier coup était parti sans que je ne sois certain de ce qui se produisait. Le désespoir venait de virer à la violence, je m’étais étalé sur le sol sous le choc de sa gifle puissante, main rocailleuse au jugement implacable. Dans ma chute, le verre s'était fêlé et l’aiguille stoppée : synonyme qu’un sceau de notre lien venait de se briser. Ivy avait tressailli, sans comprendre. J’avais morflé pour elle.
J’aurais aimé qu’il n’y eut que ce soir-là, que ce fut un épisode unique, une erreur sans plus de conséquences… Pourtant, je continue depuis d’encaisser les coups, toujours plus vifs et brutaux. Ma sœur est en colère, mon père souffre et mon frère s’enferme dans l’indifférence à cette situation pour masquer son chagrin. Moi, je dois expier de n’avoir pas été présent, alors je me repens en veillant sur tout ce monde : je me répète que les blessures physiques sont bien moins douloureuses que les cauchemars terribles qui doivent hanter leurs nuits. Mon sang a déjà tapissé le sol de gouttelettes écarlates, les ecchymoses n’ont plus le temps de disparaître qu’elles sont déjà remplacées par de nouvelles… Mais je m’en fous.
Ma mère avait toujours veillé sur nous avec tendresse, c’était maintenant à mon tour de me montrer digne de ce qu’elle m’avait appris : nous étions une famille et nous devions rester unis.


********************


Mon cœur se serra à cette pensée. Parfois, les souvenirs étaient encore bien plus vivaces que la réalité, cette réalité que je ne voulais parfois plus assumer tant elle nous mettait à l’épreuve. Des Jeux sans fin… Peut-être était-ce cela la voie de la Rébellion, la voie que notre famille avait embrassée avec ferveur quitte à y laisser son essence, sa si précieuse unité qui faisait d’elle notre refuge le plus sacré.

Et puis merde… Les envolées philosophiques n’avaient jamais aidé personne. La montre rejoignit les autres babioles - ou trésors - avant qu’un claquement métallique ne vienne mettre un terme à ce moment de faiblesse qui avait vu naître de fines larmes salées au coin de mes yeux. Je me sentais affreusement mal, pitoyable. Pourtant, je savais qu’elle aurait su trouver les mots. Elle aurait su, mais elle n’était plus là. Désormais, c’était à moi de trouver les mots, les gestes pour apaiser les autres, pour lui rendre hommage. Ma prise se raidit autour de la boîte qui émit un léger craquement, presque furieuse que je la renvoie à sa place sous le lit au sommier grillagé.

La sangle de l’appareil photo s’emmêla dans mes doigts et je m’en débattis un instant, puis je me laissai tomber sur les draps rêches. Un relief dans ma poche, j’en tirai mon canif et m’apprêtai à le poser quand je me rappelai le paquet de convocations de Will... Je n’avais pas voulu fouiller dans ses affaires, seulement nous ne nous cachions rien… Habituellement. Se taire avait été ma tactique, défendre Will devant notre père lorsque celui-ci était à son tour tombé sur une nouvelle missive avait été un devoir entre frères. Avais-je eu raison ? Il était trop tard pour se poser ce genre de questions. Le canif rejoint d’autres objets sur une vieille commode qui nous servait de table de chevet et déjà je fermai les paupières, rêvant simplement que le vide puisse m’engloutir.








Ambition du personnage -
Etant profondément attaché à ma famille et ses valeurs, ma seule volonté est de lutter contre le système. Toute mon éducation a été façonnée autour de la Rébellion et c’est donc naturellement que mon existence s’est affairée à bâtir des souhaits d’avenir : une victoire que je n’imagine pas comme glorieuse, mais qui prendrait l’apparence d’une libération salvatrice.  

Toutefois, tous ces désirs ne seraient rien sans ma famille. J’ai toujours suivi les enseignements de mon père docilement et avec conviction. Mon rêve de gosse ? Accompagner mes parents dans leurs missions et prouver à mon paternel que je valais autant que mon aîné, être reconnu pour mes compétences et au moins une fois sortir de son ombre… Je regretterais presque cette époque où mes envies étaient finalement si simples, si communes car, depuis que ma mère est morte, tant de choses ont changé… Les regards que nous nous adressons, les paroles que nous échangeons, les gestes aussi… Tout est devenu terne, nos contacts sont rudes et la maison semble souvent vide alors que les effluves d’alcool la hantent, ensanglantent notre quotidien et nous emportent lentement vers ce point de non-retour que je redoute en silence. J’aimerais tant que cette complicité qui nous liait puisse refaire surface, j’œuvre dans ce sens en tout cas : en encaissant et en soulageant les maux qui peuvent l’être…






Voudrais-tu que ton personnage participe aux Hunger Games ?
[X] Oui (à voir selon édition)
[] Non

Âge : 26 ans
Pseudo : Aeli
Avatar : Connor Jessup
Age de l'avatar : 22 ans
Age du personnage : 20 ans
Fréquence de connexion : Tous les jours
Comment as-tu trouvé le forum : Maître du jeu tout puissant :D (sans compter que je fais partie des meubles, non ?^^)
Double compte ? : Sélène, Clary, Chloé et Deirdre
Un petit commentaire sur le fo ? : Je vous adore tellement que je craque une nouvelle fois Heart



Dernière édition par Cassio T. Shepherd le Dim 7 Mai - 16:17, édité 11 fois
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Coralie L. Standford
Coralie L. Standford
« »
★ Âge : 17 ans.
☆ Surnom : Coco
★ Occupation : école - magasin familial
★ Plat préféré : Fromage de chèvre
☆District : Un

○ Points : 1202
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MessageSujet: Re: Cassio T. Shepherd   Cassio T. Shepherd EmptySam 8 Avr - 23:02

Hoo ouiiii Epanoui
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Cassio T. Shepherd
Cassio T. Shepherd
« Administrateur »
★ Âge : 20 ans
☆ Surnom : Cas'
★ Occupation : Mécanicien ferroviaire
☆ Humeur : Sur le qui-vive
★ Plat préféré : Qu'importe...
☆District : Six

○ Points : 344
○ Barre de vie :
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MessageSujet: Re: Cassio T. Shepherd   Cassio T. Shepherd EmptyDim 9 Avr - 3:07

J'ai au moins une fan ! Admiration


Sinon, je déclare officiellement ma fiche terminée. Bisous
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Will Shepherd
Will Shepherd
« »
★ Âge : 22 ans.
☆ Surnom : Willie
★ Occupation : mécano
☆ Humeur : bienveillante
★ Plat préféré : poulet frites
☆District : Six

○ Points : 285
○ Barre de vie :
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MessageSujet: Re: Cassio T. Shepherd   Cassio T. Shepherd EmptyDim 9 Avr - 9:20

Hey Bro Heart

ta fiche est supber Admiration j'ai adoré la façon dont tu as développé l'histoire !
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Invité
« Invité »


Cassio T. Shepherd Vide
MessageSujet: Re: Cassio T. Shepherd   Cassio T. Shepherd EmptyDim 9 Avr - 10:26

C'est qui Cassio ? Think

Rebienvenue sur le forum cher admin ! Bisous
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Amy E. Wetthrone
Amy E. Wetthrone
« Administratrice »
★ Âge : 22 ans
☆ Surnom : /
★ Occupation : Apprentie pharmacienne / Mentor du District 5
☆ Humeur : Dévastée
★ Plat préféré : Une pomme
☆District : Cinq

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MessageSujet: Re: Cassio T. Shepherd   Cassio T. Shepherd EmptyDim 9 Avr - 11:25

Saute sur son futur grand frère et lui fait un gros câlin

Espèce de p'tit morveux, j'adore ta fiche Je t\'adore Je craque complètement devant Cassio tu sais ? Admiration (je crois que je te l'ai pas mal répété Admiration)

Tellement hâte de le voir en jeu celui-là Admiration
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Amy E. Wetthrone
Amy E. Wetthrone
« Administratrice »
★ Âge : 22 ans
☆ Surnom : /
★ Occupation : Apprentie pharmacienne / Mentor du District 5
☆ Humeur : Dévastée
★ Plat préféré : Une pomme
☆District : Cinq

○ Points : 594
○ Barre de vie :
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MessageSujet: Re: Cassio T. Shepherd   Cassio T. Shepherd EmptyDim 9 Avr - 15:51











Cassio T. Shepherd 29333991D6

Bienvenue à Panem !


Ta présentation est désormais validée .


Commentaires :
Petit grand frère de l'amour Admiration (un jour je posterai ce message avec le bon compte, promis angel)
Je vais être parfaitement partiale angel J'adore ta fiche, j'adore comment tu racontes l'histoire de cette famille, et j'ai surtout très hâte de te voir te dépatouiller avec ton premier personnage victime Bouh !


Selon l'histoire de ton personnage et le barème établi, tu obtiens les Points de compétences suivants (ajoutés par Amy, modératrice, sur une base Tribut/Rebelle) :
Force : 4
Coordination : 5
Intelligence : 4 (2 ; +2 pour la stratégie et l'intelligence pratique)
Volonté : 5 (3 ; +1 rebelle ; +1 évènement traumatisant ; -1 bonne pâte ; +1 interposition)
Rapidité : 5
Communication : 1 (3 ; -2 pour la solitude)
Corps à corps : 4 (3 ; +1 entraînement exigeant avec son père)
Combat armé : 5 (4 ; +1 entraînement exigeant avec son père)
Chasse : 1
Soin : 2
Créativité : 2


Tu peux dès à présent commencer à t'amuser dans le jeu.
   Cependant, avant toutes choses il te reste encore quelques missions à accomplir !

   - Dans un premier temps pense à réserver la célébrité qui te sert d'avatar dans le Bottin des avatars afin que cette dernière te soit réservée.
   - Pour finir, il est très important que tu crées ton Livre de Bord car cela te permettra de créer des liens avec d'autres membres du forum afin de pouvoir commencer le RP. De plus il permettra de récapituler d'un simple coup d’œil tes RPs, donc pense à le mettre à jour !


   Bonne chance  et surtout Bons Jeux !

   Puisse le sort t'être favorable !

 Le staff
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Cassio T. Shepherd
Cassio T. Shepherd
« Administrateur »
★ Âge : 20 ans
☆ Surnom : Cas'
★ Occupation : Mécanicien ferroviaire
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★ Plat préféré : Qu'importe...
☆District : Six

○ Points : 344
○ Barre de vie :
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MessageSujet: Re: Cassio T. Shepherd   Cassio T. Shepherd EmptyDim 9 Avr - 15:55

Merci et surtout félicitations pour ta première validation ! Je t\'adore
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MessageSujet: Re: Cassio T. Shepherd   Cassio T. Shepherd Empty

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