Caractère du personnage -

Elégante, calme, mesurée, polie, souriante et douce. Avec une grande force cachée et une volonté inébranlable. C'est l'image qu'elle a essayé de se donner pendant la préparation des jeux, celle d'une fille bien sous tout rapport qui sait ce qu'elle veut et qui fera tout pour l'obtenir. Bien sûr ce n'est qu'une de ses nombreuses facettes, celle qu'elle essaye de montrer et de mettre en avant. Et elle adore être mise en avant, être pointée du doigt comme un modèle, être le centre de l'attention et des regards !

Derrière cette femme à l'apparence pondérée se cache une vraie boule de nerf. Explosive et même colérique quand elle laisse sa frustration s'échapper. Car elle n'a pas appris à vivre avec la frustration et l'échec et la moindre déconvenue la rend exécrable. C'est une fille gâtée et capricieuse qui a toujours su obtenir ce qu'elle voulait en usant de ce qu'on lui apprenait. Bébé déjà elle coupait sa propre respiration à la moindre contrariété et puis en grandissant, elle apprit d'autres méthodes de manipulation. S'il fallait se montrer calme et gentille pour obtenir un nouveau bijoux alors soit, elle faisait cela. Les rares fois où elle n'a pas obtenu l'objet de son désir, elle a piqué des crises incroyables, lançant toutes sortes d'objets, tapant dans les murs, déchirant les rideaux. Cependant ces colères ne fonctionnaient pas tellement avec des parents plutôt à cheval sur la conduite et elle n'en piqua de moins en moins de son enfance à son adolescence, aidé par les entraînements pour se canaliser. Jamais en tout cas elle ne pleurait devant qui que ce soit ou suppliait pour avoir quelque chose, c'était bien trop pathétique. Elle est trop fière pour cela. Dernièrement elle se montre de plus en plus frustrée et colérique, étant soumise à beaucoup trop de frustrations et sa rage s'exprime avec violence, en particulier une violence physique.

Cette apparence mesurée et polie lui donne aussi régulièrement une image froide et hautaine, un brin méprisante. Il faut dire qu'elle a une haute estime d'elle-même et qu'elle croit en ses propres capacités. Elle a coutume de se dire que tout ce qu'elle entreprend, elle le réussit et les jeux ne sont qu'une preuve de plus. Quand elle a quelqu'un chose en tête, elle s'y dévoue corps et âme. Même si elle est aussi prétentieuse et que cela peut lui jouer des tours. Elle est d'ailleurs persuadée qu'elle est toujours la vainqueur la plus désirée du Capitole et qu'ils attendent son retour avec impatience. Elle croit souvent tout maitriser autour d'elle alors qu'elle est manipulée de tous les côtés et qu'elle ignore le réel pouvoir qu'elle exerce sur les gens en dehors de ses parents.

Le plus étonnant finalement, c'est que personne ne semble vraiment la connaître, à part peut-être son mentor qui a vu plusieurs facettes d'elle et qui finalement préfère la version colérique et passionnée que celle aimable et indéchiffrable. Souvent elle est un véritable mur, parfois elle se laisse aller autrement qu'en tapant dans un punching ball. Alors on peut voir une jeune femme profondément blessée et pas si sûre d'elle-même, pas sûre non plus de savoir qui elle est.

Histoire du personnage -  

« Assurdazipal, un nom qui sonne très Capitolien... »

« Et oui Selena, vous connaissez les liens qui unissent le district deux avec le Capitole ! Ma famille a changé de nom bien avant la naissance de mon père afin de montrer sa dévotion envers Panem. »

Un tonnerre d'applaudissement retentit en réponse au sourire rayonnant de la belle carrière du deux qui avait su conquérir plus d'âmes qu'elle ne l'aurait espérer et plus encore qu'elle ne l'imaginait. Son image lisse et bienveillante, finement travaillée par son équipe, à la fois pour servir sa cause et à son insu, renvoyait à l'audience une étonnante ferveur patriotique. Alors même qu'elle évoquait sans le dire la seconde rébellion, une page d'ombre dans l'histoire de Panem et de son contrôle sur les habitants. Alors dans l'ombre, elle attirait déjà d'autres regards sur elle. Poupée de porcelaine, aux traits fins et fragiles - en apparence - pourtant sereine et affirmée dés qu'elle ouvrait la bouche pour s'exprimer. Alors on devinait la guerrière, aussi vive d'esprit que combattive. Une féminité fraîche et forte, émouvante. Cachant avec brio les facettes moins reluisantes de sa personnalité.

A cette époque elle rêvait du Capitole et de ses soirées. Elle rêvait de tenues incroyables et de tissus soyeux, de gloire et d'une vie aisée et facile, encore plus facile qu'elle ne l'avait été jusqu'à maintenant. Bien sûr avec sa victoire elle s'assurait également de rendre honneur à son district et à sa famille, inscrivant leur nom dans l'histoire pour l'éternité tout en gardant intacte les valeurs qui lui ont été inculqués.

Edenia est née dans une famille très aisée du district deux. Que demander de plus avec une mère ingénieure en armement et un père urbaniste dans le district le plus riche de Panem et avec des tributs de carrière pour lever l'angoisse d'être tirée pour les jeux de la faim ? Avant même d'être née, sa vie semblait toute tracée pour ressembler à celle de ses parents : de longues et brillantes études aboutissant sur un métier haut placé. Pourtant, ses parents qui avaient déjà tout ça se prirent d'envies nouvelles en voyant grandir leur première née. Des envies de gloire et d'honneur pour eux, mais aussi des envies de montrer une fois de plus et d'une autre manière leur dévouement à leur patrie. Car elle n'avait peut-être pas ce qui fallait pour mener de longues études mais elle avait d'autres forces.

Même dans la souffrance, la carrière du deux ne semblait pas pouvoir perdre de sa grâce et de sa beauté. Au contraire, la voir dans cet état ne faisait que la rendre plus appréciable encore par l'audience et les juges semblaient se faire un malin plaisir à montrer en gros plan son visage pétri de douleurs et pourtant toujours aussi déterminé. Il ne restait plus que cinq tributs dont une autre carrière et elle n'avait pas l'intention de perdre. Le moment était venu pour elle de montrer que la douce confiance qu'elle avait affiché lors de l'interview n'était autre qu'une véritable force de caractère. Elle se voulait inspirante pour le reste de Panem, sans savoir que le message qu'elle véhiculait était plutôt : croire en Panem pouvait vous mener à surmonter tous les défis. Même si elle avait une âme patriotique, elle n'avait pas idée de la façon dont elle était utilisée. Elle pensait naïvement contrôler tout ça. Ce qui faisait d'elle une gagnante idéale, ce que confirmait les innombrables sponsors qu'elle recevait. Une curieuse dette qu'elle accumulait sans en avoir conscience... Ainsi vint la capsule qui lui sauva la vie.

Ses grands-parents maternels étaient nés au district un, son grand-père était en effet pacificateur et il avait été affecté au deux. D'abord pour exercer puis, l'âge avançant, pour entraîner les jeunes recrues. Sa grand-mère tenait une boutique de parfum. Elle incarnait l'élégance et la distinction en toutes circonstances. Des valeurs qu'elle avait eu à cœur de transmettre à sa fille puis à sa petite fille qui avait donc reçu une éducation exigeante. Mais seule l'exigence permet l'excellence. Elle eut donc une vie très cadrée, car l'honneur était un art de vivre pour cette famille. A chaque repas l'on prononçait quelques remerciements envers la générosité du Capitole. Les vilains mots et les phrases mal tournées étaient sévèrement réprimandées, tout comme les mauvaises attitudes et les tenues souillés. A côté de ça, rien ne lui était refusé : habits, bijoux, jouets... Dés lors qu'elle demandait poliment, ses parents ne savaient dire non à son adorable minois.

Assise dans l'eau croupie, rougeoyante du sang de sa dernière victime et du sien, elle reprenait son souffle. Elle savait que l'alliance des carrières ne pouvait tenir toute l'arène ; il n'y avait qu'un vainqueur et même si elle s'était montrée attentive et prudente, elle ne s'était pas attendue à ce qu'il la trahisse avec autant de haine. A l'aube chaque district était parti de son côté : ils élimineraient les autres tributs et ne montreraient plus aucune pitié s'ils se recroisaient. Ils n'étaient déjà plus que cinq carrières ce matin là, ayant perdu l'un d'eux à la corne d'abondance. Les tributs du district deux s'étaient donc éloignés ensemble, déterminés à éliminer quelques tributs avant de se séparer. Jusque dans l'arène, Edenia n'oubliait pas les leçons qu'elle avait apprises de sa famille et l'honneur primait avant tout : Jamais elle n'aurait pu trahir les autres carrières tant que l'alliance tenait, pas plus qu'elle n'aurait trahi son co-carrière, même si elle en avait eu l'envie. Même s'ils ne s'appréciaient pas. Surtout depuis l'entrée dans les jeux où il développait une immense jalousie envers elle et les innombrables capsules qu'elle recevait. Plus il la détestait, plus le public l'aimait elle. Et voilà qu'il lui avait subitement sauter dessus alors qu'ils marchaient dans cette infernale arène inondée, l'attaquant lâchement par derrière ! Retournant son bras dans son dos par le poignet, il l'avait ensuite poussée au sol et menaçait de lui trancher la gorge tout en la maintenant fermement, lui arrachant un gémissement de surprise et de supplique. Elle n'avait pas vraiment eu le temps de réfléchir il fallait qu'elle se dégage de cette prise. Le bruit que ses os émirent alors qu'elle s'arrachait violemment de son emprise mit en émoi tout le Capitole. Elle retomba dans l'eau en se retournant et recula comme elle put afin d'éviter le prochain coup qui lui entailla la cuisse. Mais il n'avait que sa dague à cet instant et elle, elle tenait une hache dans sa main droite. Alors qu'il s'était lui-même déséquilibré en assénant son dernier coup et retombait sur un genou, elle le lui rendit immédiatement en lui enfonçant sa lame dans le crâne, usant de toute sa force. Il lui tomba dessus, mort sur le coup et elle se dégagea avec peine. Derrières leurs écrans, ils retinrent tous leur souffle avant de sauter de joie et d'applaudir : leur chouchou avait survécu et comptait une victime de plus.

Depuis sa naissance, Edenia montrait une énergie étonnante et indomptable. Déjà bébé, elle refusait de dormir et piquait de grosses crises, rendant ses jeunes parents un peu fous. Plus tard, conscients des besoins de la gamine, ses parents l'inscrivirent à quelques cours de sports afin qu'elle puisse se défouler en dehors des règles strictes de la maison. Ils redoutaient ses colères et ses débordements d'énergie. Elle montra rapidement bien plus de goût pour les sports de combat que pour les sports collectifs pour lesquels elle était bien trop violente. En effet frapper des objets et se battre étaient les seules choses qui lui permettaient de se canaliser. Et c'est ainsi que l'idée émergea de l'envoyer au centre des carrières, une idée qui se mit rapidement à coller aux envies de la famille comme s'il en avait toujours été ainsi. Elle serait la première carrière et la première vainqueur d'une longue lignée. On se moquait bien de savoir ce qu'elle aurait pu désirer car elle était enthousiaste et dévouée pour à peu près toute activité sportive et elle aimait se battre plus que d'étudier. Lorsqu'elle frappait sur un sac de riz elle se sentait libre, elle pouvait déchaîner tout ce qu'elle retenait le reste du temps, toutes les frustrations, tous les désirs. Alors on lui fit entendre que c'était ce qu'elle voulait elle, qu'elle était faite pour ça et on lui fit même croire que c'était son choix.

La douleur apparut aussi subitement que la vie s'échappa du corps allongé sur elle. Le coup de canon retentit, il ne vint d'ailleurs pas seul, signalant d'autres combats dans l'arène. Cette douleur était atroce, elle n'avait jamais rien connu de tel. D'un autre côté il lui semblait qu'elle l'avait bien mérité. Elle avait toujours cru que ce serait facile d'ôter des vies une fois dans l'arène, même si bien sûr elle n'avait jamais montré la moindre hésitation, n'était-ce pas le but de l'entraînement ? Mais maintenant elle comprenait cette mélancolie qu'elle percevait parfois dans le regard de son mentor. Elle avait l'impression de mourir et en même temps s'y refusait, le combat n'était pas terminé. Mais comment faire quand on n'a un bras de moins et que chaque mouvement s'accompagne d'une effroyable sensation ? Elle glissa péniblement jusqu'à un rocher après s'être débarrassée de son co-tribut, tirant son sac avec elle. Elle avait de l'eau jusqu'à la taille et si sa blessure à la jambe n'était pas des plus inquiétantes, elle baignait dans un lac marâtre. L'humidité la rendait folle. C'est à partir de ce moment là que l'arène lui parut curieusement longue, bien qu'elle mit cela sur le compte de sa souffrance, force était de constatée qu'aucun tribut ne lui était tombé dessus alors qu'elle ne se privait d'exprimer sa peine à voix haute. Mais sans jamais jurer ! Son éducation restait toujours plus forte. La capsule qui vint à son secours contenait tout ce dont elle avait besoin : de quoi fixer son bras contre son ventre et de quoi soigner sa cuisse. Elle avait juste à remettre son épaule déboîtée et souffrir énormément, ensuite elle pourrait se reposer. Comme si un ange l'entendait, le niveau de l'eau baissa légèrement.

La fin de l'arène sembla durer une éternité. Elle s'était remise en chasse malgré son handicape et bien décidée à en découdre une fois pour toute. Elle avait abandonné son arc qui ne lui servait plus rien pour la dague de son co-carrière, et bien sûr elle ne quittait pas sa fidèle hache. L'eau montait, montait, montait, rendant impossible toute traque et il n'était plus que quatre dans l'immense forêt submergée. Puis trois lorsqu'elle tomba sur un jeune tribut qui avait survécu jusque là en se cachant. Pour le trouver, elle avait errer, errer et errer jusqu'à l'entendre par le plus grand des hasard. La nuit ne tombait plus si bien qu'elle n'avait plus aucune idée du temps qui passait. Depuis combien de temps marchait-elle lorsqu'un nouveau coup de canon retentit ? C'était un mystère, le plus grand mystère de cette arène qui parut même un peu longue aux spectateurs mais à partir de ce moment elle sut qu'enfin le dernier combat se tiendrait à la corne immergée et rassembla ses dernières forces en épuisant ses dernières ressources. Elle s'y rendit sans plus attendre, s'enfonçant dans l'eau tout en redoutant un combat à la nage comme elle avait vécu en tout début d'arène. Avec un bras de moins elle se sentait pleinement désavantagée par la situation. Mais les juges n'étaient pas fous, ils savaient pertinemment qu'un dernier combat sous l'eau ne plairait pas au public et ils vidèrent pour la première fois l'arène afin de permettre aux deux derniers tributs et carrières de se faire face.

« Et la vainqueur des 169ème Hunger Games est... Edenia Assurdazipal ! »

La suite aurait dû être digne d'un conte de fée si le prince n'avait pas été un vieux crapaud. Et s'il n'y en avait pas eu d'autres. Elle perdit tout contrôle de la situation et de son image. Ils l'avaient adoré alors ils la voulaient. Ils voulaient la posséder, posséder sa beauté si attirante, tenir son visage entre leurs mains, son corps entre leurs cuisses. Soumise au système, elle ne put que souffrir en silence, attendre, espérer. Il ne se passa qu'un an avant qu'elle ne passe le flambeau à une autre pauvre victorieuse, sans même vraiment l'aider. Et encore moins en la prévenant de son futur sort. Si elle en voulait aux autres vainqueurs de ne pas prévenir les carrières et ne voulait pas les comprendre dans ce choix, elle-même avait pris la même décision avec ses propres raisons ; et c'était par vengeance qu'elle ne dirait rien à personne. Et pour sa propre estime également. Car elle ne ressentait que peu de gloire et de fierté depuis sa victoire et en prime, ils l'avaient déposséder de son honneur. Un secret qui serait bien gardé.

Cinq années passèrent durant lesquelles elle entraîna les carrières, oublia son année de mentor et se surprit même à regretter les acclamations de la foule à son égard. C'était activité qui l'occupait bien et lui permettait de surveiller son ancien mentor et nouvel amant Cairo. Contente d'être débarrassée de son rôle de mentor elle était globalement heureuse et satisfaite de sa vie, enterrant au fond de son être ses vieux démons.

Et puis en cette année 2137, on lui demanda de reprendre son rôle de mentor à la fin de l'arène et de déménager au district sept, leur mentor ayant stupidement décidé de retourner dans l'arène en cette année d'expiation et d'y laisser sa vie. Redevenir mentor dans un district sans carrières, c'était un double coup de poignard qu'on lui plantait dans le dos. Sa rage remonta à la surface et se décupla en un rien de temps. Elle n'y avait pas posé les pieds qu'elle détestait déjà ce district et tous ses habitants.

Ambition du personnage -

Ses ambitions ? Si elle répondait elle-même, elle répondrait qu'elle voudrait faire gagner un de ses tributs du district sept afin de retourner au district deux et de reprendre tranquillement sa vie d'entraineuse. Pour cela, elle aimerait bien entrainer quelques jeunes au physique prometteur qu'elle a repéré afin d'augmenter leur chance de victoire. Mais elle pourrait être surprise de ce que la vie lui réserve. Autant au sept qu'au Capitole.

Au sept d'abord, elle pourrait y faire des connaissances intéressantes plutôt que de s'y montrer hautaine et méprisante. Et ce même si le boucher n'a pas toujours de pièces de viande à lui vendre (Elle trouve cela inadmissible !) Elle pourrait découvrir que derrière sa vie luxueuse, d'autres vivent dans la misère et dans des conditions effroyables, mais cela pourrait-il l'atteindre ? Rien n'est sûr. Par contre, son expérience des jeux et tous les sentiments négatifs qui l'accompagnent pourraient trouver écho ici et accepter de refaire surface afin d'y guérir. Elle croit avoir abandonné sa vie parfaite pour se retrouver au bagne, mais peut-être est-ce le contraire. Pour la première fois dans sa vie étriquée sous le joug d'une éducation consciencieuse elle se retrouve seule, et seule pour fixer les règles avec beaucoup de temps devant elle pour y réfléchir. Elle sera surprise du sentiment de liberté qui pourrait s'emparer d'elle dans cette nouvelle vie loin des dictats de ses parents et plus particulièrement de sa grand-mère.

Au Capitole, lieu qu'elle redoute autant que ses habitants, elle sait qu'elle est extrêmement désirable. Mais elle ne sait pas encore utiliser cela à son propre avantage. Sans doute comprendra-t-elle rapidement que sa beauté est une arme et qu'elle serait capable d'amadouer presque n'importe qui. Ce qui lui permettrait au moins de choisir avec qui elle accomplirait son “devoir” de mentor. Car elle doit bien l'admettre, en dehors de cette rencontre avec le Haut-Juge et de quelques autres soirées, elle adore plus que tout être le centre de l'attention, qu'on la regarde, qu'on l'admire, qu'on la désire.