Caractère du personnage -  10 lignes minimum
Moi ? Je suis plutôt amical. Peut-être du fait que je vis seul, je passe beaucoup de temps avec les autres à l'école, ou le soir. Face à ma vie, si on peut appeler cela une vie, j'ai dû me débrouiller seul. Capable de bricoler l'installation électrique de chez moi, faire à manger avec n'importe quoi, soigner les plus ou moins grosses blessures... J'adore les animaux, aussi. Regarder les oiseaux se poser sur la clôture devant chez moi, lorsque Roussine est à l'intérieur, est un de mes petits plaisirs. Je suis toujours déçu lorsque j'ai besoin de viande, parce que je n'aime pas voler la vie de la faune. Je dois alors me bricoler des collets, qui, je dois bien l'avouer, ne marchent qu'une fois sur deux. J'essaye aussi des choses, parfois. Il le faut bien, vu que je veux devenir ingénieur. Pas seulement pour les pièges, mais pour tout et n'importe quoi. Par exemple, faire des récipients en argile ou en plantes (même si je ne suis pas très doué pour ça), des systèmes de pompes pour me faire une douche... C'est toujours utile. Restant un être humain, j'ai malheureusement des défauts. Personne ne pourrait prétendre savoir me domestiquer, par exemple. Je suis incapable d'obéir aux ordres. C'est plus fort que moi... J'ai aussi un trop grand détachement des choses. Tout ce qui ne nous concerne pas directement, mes amis et moi, n'ont aucune importance. Sauf... sauf s'ils sont avec moi, et j'agirais pour protéger mon image... Je crois avoir fait le tour, mais je ne promets rien ! ;3

Histoire du personnage -  30 lignes minimum
J'ai vécu chez les Mosthins, mais je ne les ai jamais considérés comme ma famille. Fils unique, je ressentais leur regard braqué sur moi quoi que je fasse. Ils étaient surtout concentrés sur mon niveau scolaire, sur mon avenir, mais jamais sur ce que je ressentais. Alors, un jour, sans prévenir, j'ai fugué : Ils avaient eu vent d'un de mes échecs en sport. Ça n'a jamais été ma matière de prédilection. Je n'étais ni rapide, ni fort. Malheureusement, l'agilité et la souplesse ne permettent pas toujours de redresser la balance. Et surtout pas en cycle de musculation. Mes « parents » m'avaient enfermé (à clé !) dans ma chambre, dans le but que je réfléchisse à l'importance de l'école dans l'avenir. Mais la seule chose que j'ai appris ce jour-là, c'était la nécessité de partir. J'ai sorti une valise de mon armoire et j'y mis une semaine de vêtements, plus quelques objets utiles : une lampe (la facilité de se trouver des piles dans le district de l'industrie est vraiment troublante), des livres sur les plantes médicinales, un kit de soin... Qu'auraient-ils ressenti s'ils avaient que mes connaissances en un peu tout, que j'ai assimilé avec leur insistance, avaient contribué à mon départ ? J'étais sorti par la fenêtre, pratique avec une chambre au rez-de-chaussée. Ce n'était pas la première fois que je la passais : plusieurs fois, j'étais parti voir mes amis par ce biais. Mais jamais pour aussi longtemps que pour la fin de ma vie...J'ai traversé la totalité du district. C'était dur, c'était long, mais il ne fallait pas qu'ils me retrouvent. Je me suis installé dans une bâtisse abandonnée. L'eau et l'électricité y faisaient des leurs, mais j'avais à peu près des murs et un toit, et, avant tout, j'étais loin d'eux. J'avais beaucoup changé. Je m'étais coupé les cheveux, mon visage s'est creusé, j'ai perdu beaucoup de poids avec la faim... Pour que personne ne puisse faire le lien avec l'enfant perdu des Mosthins, j'ai changé d'identité. J'ai choisi un nouveau nom d'usage : je m'appelle donc Luckim Jonath Carvelès. J'ai changé d'école. J'ai recommencé ma vie... Je me suis baladé de nombreuses fois dans mon quartier, pour le découvrir. Toujours aucune trace des Mosthins, et je commençais à croire qu'ils ne viendraient pas. J'ignorais pourquoi. Trouvaient-ils que je n'en valais pas la peine ? Quelque chose les empêcherait-elle de venir ? Je n'avais évidemment aucune envie de le découvrir. Toujours est-il que durant l'une de ces balades, j'ai entendu des grattements. Je me suis rapproché. Ils venaient d'une poubelle. Je poussais les sacs... et je découvris un chaton. Un chaton roux. Une chatonne rousse. J'ai attendu. Sa mère ne revenait pas, mais un chaton de six mois ne pouvait pas se débrouiller seul. Je l'ai recueilli, je n'aurais pas pu en faire autrement, de toute façon. Roussine, je l'avais appelé ainsi, a très vite été plus efficace contre les rats que mes pièges. Bien que je n'aime pas chasser, ils volaient dans mes réserves. Quand venaient des jours de fêtes, je prenais parfois un peu de pain la veille, que j'échangeais contre un service. Mais il se faisait alors grignoté par la vermine. Avec l'aide de Roussine, il était protégé. Mais, tandis que je n'avais pas besoin de m'occuper d'elle, elle m'offrait sa compagnie, ses ronrons, et parfois quelques proies. On faisait de l'excellent travaille d'équipe. Maintenant, elle a un an et demi. Mais elle est toujours aussi mignonne. Et je sais que jamais je ne pourrais vivre sans elle.

Ambition du personnage - 10 lignes minimum
Si j'ai un rêve ? Non, pas particulièrement. Ce qui est sûr, c'est que je veux vivre. Une vraie vie. La mienne. Et surtout pas celle que les Mosthins veulent que je vive. Une vie dans laquelle j'ai mon mot à dire. Pas forcement à l'échelle nationale. Vraiment, je me moque des Hunger Games, tant que je ne connais pas les tributs. Je me moque du Capitole qui se croit supérieur. Tout ce que je veux, c'est être normal. Vivre entouré d'amis et d'animaux. C'est fou comme ces mots sont proches, quand même. Je ne ferais pas le topo, je suppose que vous avez deviné. Mais bon... Je voudrais vivre une belle vie, mais que j'aurais gagné moi-même. C'est très important pour moi. Et donc devenir ingénieur. Et aussi de trouver l'Amour, s'il existe. Par contre, je me moque de la fortune. Seul compte le bonheur. Des rêves simples, que tout le monde pourrait faire, mais que peu réalisent.