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 EVENT exceptionnel - Post d'introduction n°1

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Maître du Jeu
Maître du Jeu
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★ Âge : Immortel
★ Occupation : Torturer les joueurs ^^
☆ Humeur : Sadique
☆District : Tous

○ Points : 4414
○ Barre de vie :
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EVENT exceptionnel - Post d'introduction n°1 Vide
MessageSujet: EVENT exceptionnel - Post d'introduction n°1   EVENT exceptionnel - Post d'introduction n°1 EmptySam 21 Jan - 22:51





Introduction de l'Event - Post n°1
Capitole


EVENT exceptionnel - Post d'introduction n°1 Giphy






Une si belle cohésion...
Propagande de l'Expiation - J4, 22h
__________________________

C'était dans la lueur diaphane de trois écrans holographiques que Séraphine Blackapple passait toutes ses journées depuis le début de l'Expiation. L'un lui permettait d'apprécier la cruauté des Jeux, l'autre de rester en lien constant avec les Haut-Juges afin de leur transmettre d'éventuelles directives ou encore d'exiger davantage de spectacle, tandis que le dernier regorgeait de tous les projets officiels et officieux de la splendide mais non moins sadique ministre. Elle pianotait d'ailleurs sur ce dernier quand l'idée lui était venue, une évidence séduisante. Bien entendu, comme à chaque fois, elle avait pris soin d'envisager ce que cette mise en œuvre allait pouvoir lui apporter et les conséquences néfastes qui auraient pu en découler : elle dut rapidement admettre qu'en plus de jouer parfaitement sur l'énigme sensible de l'intitulé de sa chère Expiation, elle présentait un parallèle aguicheur qui saurait faire son effet dans les districts. Un coup de maître à n'en point douter.

Après quelques appels et messages holographiques échangés avec de personnes compétentes, elle savait tout ce qu'elle désirait sur l'ensemble des protagonistes qui concouraient à la réalisation de son projet. Tous semblaient suffisamment fiables pour être manipulés avec aisance. Toutefois, elle ne pouvait s'occuper de l'organisation seule et bien que ce n'est point d'un quelconque accord dont elle avait besoin, elle préférait ne pas outrepasser ses droits, pas cette fois-ci du moins.

Ses doigts glissèrent avec une douceur féline sur le clavier virtuel, une liste s'afficha et c'est le visage d'un homme aux traits marqués qu'elle sélectionna. Une sonnerie, puis une seconde, bientôt celle-ci fut remplacée par l'image d'un visage affichant un air ensommeillé.

- Bien que je sois un grand admirateur de ton travail Séraphine, je dois bien reconnaître que ma dévotion aux Jeux ne résiste pas à l'appel de mes draps soyeux... As-tu une idée de l'heure qu'il est ?

Séraphine pinça les lèvres. Aucun de ses précédents contacts n'avait levé la moindre objection et cela la flatta, sa poigne était telle qu'on ne lui refusait rien quelle que soit l'heure à laquelle elle levait le petit doigt. Tous sauf ses "égaux". Aldarik Harding... Un homme sage et raisonnable, peut-être trop à en croire Prometheus, seulement elle appréciait son tempérament tranquille qui lui servait à dissimuler avec habileté sa dévotion au Capitole lorsqu'il traitait avec les districts. Plus qu'un simple intermédiaire, il était le réel maire du petit peuple. Tirant les ficelles dans l'ombre, l'homme placé à la tête de chacun des douze hôtels de ville n'était qu'un pion : en échange d'un statut confortable, il devenait la marionnette du Capitole sous la houlette du ministre des districts. Lui seul savait la température de chaque district et cela se révélait souvent précieux.

Un sourire carnassier se posa sur ses lèvres et Aldarik comprit : Séraphine avait un plan. Le genre de manipulation savamment orchestrée et qui saurait apaiser les tensions ravivées par la violence des Jeux qui s'était amplifiée depuis plusieurs heures.

- J'ai toujours aimé ta franchise, mais ce soir j'ai besoin de toi et nous n'avions qu'une marge de manœuvre réduite. Le temps nous est compté donc laisse-moi t'exposer la façon dont nous allons nous y prendre pour attiser l'intérêt de l'Expiation et renforcer notre contrôle sur les districts grâce à la plus puissante des armes : leur capacité à croire qu'ils ne forment qu'une seule et belle famille...

Il n'eut pas besoin de feindre la satisfaction, Miss Blackapple avait titillé sa curiosité. Il sourit à son tour, même si sa voix resta d'une neutralité déconcertante.

- Très bien, je t'écoute.

S'ensuivit une conversation des plus intenses où l'ange démoniaque Blackapple exposa toutes les ficelles de son nouveau projet visant à donner un dernier souffle percutant à son Expiation adorée qui, selon le déroulement savamment prévu par les Haut-Juges, devait trouver sa conclusion à la fin du cinquième jour. Celui-là même qui venait de naître dans l'arène encore sous le choc des dernières morts sanglantes. Seulement, terminer en beauté ne suffisait pas, pas pour une telle édition. Séraphine désirait qu'elle reste gravée dans les esprits et, avec son stratagème, cela serait si simple, si apaisant pour tous et pourtant si dévastateur, douloureux...

- Tu m'as bien comprise, il ne faut que personne ne se doute qu'on prépare le grand final donc tu enverras une équipe de tournage dans le Dix, une dans le Sept mais tous les regards devront être braqués sur les maires du Un et du Cinq tandis que leurs chers tributs autrefois si fraternels s'entretueront...

- Car ainsi est la dure réalité des districts... Comme le dit le si bel intitulé de ton Expiation, la solidarité leur incombe mais elle ne saurait demeurer quand l'un d'eux poignardera l'autre et alors ne leur restera plus que le Capitole sur qui compter, termina Aldarik sur un ton séduit.

Séraphine sut qu'elle avait fait mouche, elle avait atteint son objectif : Aldarik avait totalement fait abstraction de l'heure tardive et, dans ses pupilles sombres, elle pouvait voir brûler le feu ardent de sa satisfaction tranquille.

- Je me charge de tout organiser sur place... Quant à toi, je suppose que tu préfères donner tes directives d'interview et de diffusion en personne.

- Naturellement, souffla-t-elle.

Les deux ministres se dévisagèrent un instant, impassibles, avant qu'un rictus semblable se diffuse sur leurs visages sur lesquels se reflétaient la lumière artificielle des hologrammes.

- Que le spectacle commence...


Être à la hauteur...
Les directives - J5, Minuit
__________________________

Les journalistes. Des gratte-papier tout juste bons à remâcher les mots qu'on leur avait soufflés, seule leur popularité auprès du peuple par la source d'informations niaisement fiable qu'ils représentaient en faisait des éléments précieux. Alors, parce qu'elle ne les avait jamais réellement portés dans son cœur, Séraphine avait préféré contacter en pleine nuit une de ses victimes favorites. Un sous-fifre de son cabinet ministériel dont l'ambition démesurée le poussait à combler tous les caprices, même les plus futiles, de la belle dame des Jeux. Bien entendu, elle avait entendu dans le ton de sa voix que son appel l'avait sorti de son lit mais elle s'en moquait : il était à la disposition de Panem, à sa disposition.

- Eveo, j'ai besoin de vous au bureau. Maintenant.

Le jeune homme avait assuré à la ministre qu'il serait présent d'ici moins d'une demi-heure et, devant le ton glaçant de sa supérieure, son délai s'écourta de moitié. On ne refusait rien à cette femme intransigeante qui pouvait parfaitement faire de votre vie un enfer si vous osiez lui refuser une quelconque lubie.

Lorsqu'il était entré dans le cabinet où seules quelques lampes aux verres fumés éclairaient la vaste pièce, la ministre Blackapple l'attendait déjà dans l'encadrement de la porte à double battants de son bureau. Ses doigts tapotaient le bois massif dans un rythme qui laissait transparaître ce que l'employé assimila à un agacement dangereux. Néanmoins, il n'en était rien : Séraphine avait travaillé sur la mise en scène de son projet en attendant l'arrivée de son larbin et, en entendant le signal d'une entrée à son étage, elle avait décidé de jouer avec ses nerfs, de tester sa résistance à la pression. Travailler dans l'urgence et avec méthode était une qualité qui pouvait vous faire entrer dans le cercle fermé de la dame et elle avait décidé de laisser une chance à ce pauvre bougre.

- Ce n'est pas trop tôt ! s'exclama-t-elle alors que la cravate mal nouée de son assistant venait de chuter sur le sol lustré. Elle n'y prêta attention et continua : Je veux que vous appeliez tous nos contacts dans la presse. Trouvez-moi un journaliste et transmettez-lui ces informations. Le premier qui accepte est embauché.

Une feuille de papier portant le sceau des Hunger Games fut donnée à Eveo McSheller qui s'en saisit sans attendre. Il s'apprêtait à lui demander des précisions, tenter de comprendre pourquoi cela était si précipité.

- Prévenez-moi dès que vous aurez trouvé la perle rare ! Bonne nuit. coupa-t-elle comme on sonne le glas.

Son sac au cuir rouge luisant glissé dans son bras, elle réajusta sa veste aux boutons d'argent et tourna talons avant même qu'il n'ait le temps de lui répondre. La porte claqua, il était seul. Seul avec une mission qui, il en était sûr, pouvait signifier le début de son ascension professionnelle ou bien sa chute inexorable...

Ne perdant pas un instant, Eveo fit un travail remarquable. La liste des journalistes les plus populaires de la capitale fut bientôt affichée sur son écran dématérialisé et il commença à les joindre un à un.

Minuit. L'heure de tous les crimes. Les sueurs froides parcouraient son échine au fur et à mesure que ses appels retentissaient dans le vide de la nuit. Morphé avait déjà attiré à lui les plus professionnels mais les instructions de Blackapple étaient claires : point de message sur un répondeur, celui qui décrocherait aurait l'exclusivité... Alors Eveo continuait.

Il venait de franchir le seuil de la vingtaine d'appels infructueux quand une voix lui répondit à l'autre bout du fil.

- M. Holden ?

Le journaliste acquiesça d'une voix un peu chevrotante, sans doute l'avait-il sorti d'un sommeil bien mérité.

- Je vous contacte pour un travail primordial, spécialement commandé par le cabinet ministériel en charge des Hunger Games. Nous recherchons un journaliste disponible immédiatement pour mener un reportage et une interview spéciale dans le cadre de la diffusion de l'Expiation. Néanmoins, j'ai besoin de votre réponse avant même de vous donner plus d'informations : êtes-vous prêts à rejoindre une équipe de tournage dans les heures à venir pour servir votre pays ?

L'assistant devait bien reconnaître qu'à force de fréquenter sa supérieure, il avait appris sur quelles cordes il était le plus efficace de jouer pour parvenir à ses fins. Un silence bref s'installa entre les deux interlocuteurs, cependant la réponse fut exactement celle qu'il attendait. De toute manière, un tel travail ne se refusait pas.

- Vous avez fait le bon choix, M. Holden. Eveo s'humecta les lèvres avant de continuer à débiter les renseignements inscrits à l'encre noire sur le document remis par sa supérieure : Vous allez donc vous rendre à quatre heures tapantes à la gare du Capitole, muni de votre carte de presse. Une équipe de tournage ainsi que des pacificateurs vous y attendront afin que vous puissiez rejoindre le district Un sans tarder. En effet, la ministre souhaite que soient diffusées des interviews des maires des districts dont les tributs sont encore en vie dans l'arène : vous vous chargerez du reportage le plus délicat, dit-il avant de marquer une pause. Une rencontre aura lieu en début d'après-midi, les maires du Un et du Cinq se rencontreront pour renouveler les vœux d'amitié et de loyauté formulés par leurs tributs de l'Expiation... Nous souhaiterions que vous immortalisiez ce moment en direct, procédiez à leur interview et recueilliez leurs impressions... D'autant plus que le maire du Cinq n'est autre que le père d'Amy Wetthrone, une des dernières favorites.

Il prit une dernière grande respiration pour terminer son propos.

- Nous comptons sur votre plus grande discrétion pour ne pas ébruiter cette diffusion, même auprès de votre agence : votre patron sera prévenu par nos soins de votre...indisponibilité. Par ailleurs, vous devrez respecter certaines règles : aucune communication avec qui que ce soit à partir de maintenant, aucune question ne devra être posée aux maires à propos de la vie dans les districts, aucune interruption de la diffusion des réactions des maires lors des diffusions simultanées des Jeux ne devra intervenir et vous devrez également orienter votre interview pour mettre en avant la solidarité des districts et leur profonde loyauté mutuelle...

L'assistant comprenait peu à peu le plan de la ministre et, inconsciemment, s'en délectait alors que les mots de celle-ci poursuivait leur chemin jusqu'à Clyde Holden.

- Bien évidemment, vous verrez toute la mise en scène de l'accueil et du discours commun des deux maires en amont avec votre équipe pour rendre cet instant unique et...mémorable. Il termina : Panem saura vous récompenser pour votre travail M. Holden...comme elle saura également sévir en cas de désillusion... Mais nous ne doutons pas que vous saurez saisir cette opportunité de vous faire un nom. Quatre heures à la gare M. Holden. Bon tournage.

Il raccrocha, satisfait.

Le reste de la nuit, Eveo le passa à trouver une équipe de tournage fiable. Il en mobilisa une qui était de réserve sur le plateau de Selena et qui accepta immédiatement le reportage, sans doute en manque d'aventures loin des studios aseptisés du Capitole.

Il était presque l'heure du départ pour toute la fine équipe de tournage lorsque Eveo contacta Blackapple :

- Tout est en marche, madame.


Une si belle cohésion...
Propagande de l'Expiation - J5, 7h
__________________________

C'était aux aurores que les téléphones aux cadrans anciens, trônant sur les bureaux des maires des districts Un et Cinq, avaient sonné simultanément. Alors que chacun des interlocuteurs avaient décroché, la conversation à trois voix dirigée par le ministre des districts, résonnait comme une invitation, bien que personne n'était dupe sur le fait qu'il s'agissait bien d'une obligation à peine dissimulée. De toute manière, M. Harding n'était pas le genre de personnes à qui on pouvait refuser quoi que ce soit. Il avait cette prestance naturelle, cette autorité calme qui donnait toujours la sensation à ceux qui habitaient loin du Capitole que tout était possible du moment qu'on soit dans ses bonnes grâces.

Aujourd'hui, c'était ni plus ni moins qu'une de ces occasions qui leur était donnée.

- Comprenez-moi bien, il s'agit d'une simple interview et puisque vos tributs sont si proches, nous avons bien entendu pensé que cela serait une magnifique opportunité d'exposer la collaboration et la solidarité sans faille des districts à tout Panem. Il avait stoppé son propos avant de reprendre : A travers Nathanaël et Amy, vous êtes devenus de formidables exemples.

Il n'en avait pas fallu davantage pour que le maire du Cinq, qui n'était autre que le père de la tribut citée, acquiesce à cette proposition. Après tout, ce reportage pourrait bien aider sa fille à bénéficier de soutiens supplémentaires s'il parvenait à faire bonne impression devant les caméras. Les familles n'étaient jamais très présentes sur les écrans une fois le début des combats lancé, or tout un chacun savait que les quelques images d'elles diffusées lors des Moissons pouvaient influencer les sponsors et décider de la survie des participants... Apercevoir la vie des tributs, les humaniser, rien de tel pour les rendre plus dignes d'intérêt et de compassion.

Quant au maire du Un, bien moins dupe, il croyait d'ores et déjà comprendre où leur supérieur désirait en venir. La cohésion, la solidarité... Le district Un était bien trop fier pour montrer une telle loyauté à un district aussi peu cossu et son maire ne pouvait imaginer que M. Harding n'en sache rien. Ainsi, il devinait que toute cette mascarade n'était qu'une question d'apparence et au pays du luxe on les maitrisait parfaitement.

- Parfait, cela est donc convenu, conclut Aldarik d'un ton simple mais jovial. M. Wetthrone, je vous invite à aller vous préparer pour le prochain train et vous M. Gemmeus, vous pourrez ainsi répéter votre discours d'accueil qui sera retransmis en direct. Sur cette excellente nouvelle, je m'en vais prévenir les équipes de sécurité qui vous seront assignées pour que notre entreprise puisse se dérouler le plus sereinement possible.

A peine la communication coupée, Aldarik se laissa choir au fond de son large fauteuil de cuir noir dans lequel son corps se perdait. Il contempla un instant la vue splendide que lui offrait la grande baie vitrée de son bureau, lui donnant une vision du Capitole à vous couper le souffle. Ici, tout paraissait si paisible, si convenu. Les districts étaient une poudrière et il savait qu'en jouant le jeu de Séraphine, il allait pouvoir briser des volontés : le Capitole donnait, mais il savait également reprendre.

Bientôt, un bip retentit. Prométhéus apparut au centre de sa table de travail :

- Harding. Tu as cherché à me joindre.

Cet homme était le genre de personne au tempérament direct qu'Aldarik appréciait. Avec lui aucun faux semblant : les militaires et ceux qui les fréquentaient trop longtemps étaient ainsi faits et cette rigueur l'arrangeait bien alors qu'il lui exposait sa demande.

- Cher Prométhéus, en raison de la fin proche de l'Expiation, je suis chargé d'une mission qui nécessite ton concours. J'aurais besoin que tu organises la sécurité du voyage du maire du district Cinq vers le district Un. Ce transfert doit avoir lieu dans trois heures seulement, arrivée prévue à quatorze heures et, cela va s'en dire, la réception sous les caméras devra elle aussi se faire en toute tranquillité...

Après quelques éclats de voix, Prométhéus dut abdiquer. Il était question d'une Expiation et les Hunger Games bénéficiaient d'un statut à part qui pouvait entraîner des mesures d'urgence. C'est ainsi que malgré quelques bougonneries, il confirma qu'il prendrait les devants en contactant dès à présent les casernes de ces deux régions afin de leur donner des ordres clairs et stricts.

Car, une chose était sûre, il serait intolérable que la moindre fausse note vienne perturber le plan superbe de Miss Blackapple et des ministres qui œuvraient dans l'ombre à sa mise en scène.


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