Caractère du personnage -  10 lignes minimum
Cet homme n’est pas Haut-Juge des jeux de la faim pour rien. La pitié ainsi que la compassion ne font pas partit de son vocabulaire. Il se complaît dans la cruauté de son métier. Il vit pour les jeux, et dès sa jeunesse son ambition a toujours été de devenir Haut-Juge. Le prestige, la crainte de tous, voilà ce qu’il aime détenir. C'est un être calculateur et sournois, chaque sourire chez lui est étudié, chaque mot est calculé pour avoir le plus d'impact possible. Il sait que sa place est d'être tout en haut pour pouvoir manipuler et martyriser tous ces petits tributs qui entre chaque année dans son arène. Oui, son arène et rien que la sienne. Car même si il partage sa fonction avec un autre, il se désigne lui-même à la tête. Il écrase, s’impose coûte que coûte, comme il s’est imposé petit à petit dans la Haute société capitolienne. Sa plus grande délectation est d’entendre dire que ses pièges plaisent et impressionnent, et que tout le monde veut désormais le côtoyer. Il adore plus que tout être admiré, mais ne voit intimement que très peu de gens. Pour qu’il vous considère comme quelqu’un de confiance il vous suffit de prouver que vous êtes cruel et sans pitié. Ou que vous pouvez encore l’amener plus haut qu’il n’est déjà. Si vous n’avez pas l’une de ces deux choses, vous n’êtes pas digne de lui. C’est aussi simple que cela. Il est un fervent soutient du gouvernement capitolien, et notamment de la présidente. Les jeux sont la punition des districts, ils le méritent, ils méritent de souffrir encore et encore, chaque année. Et il adore être un des principaux acteurs de cette souffrance. La création de piège est comme une drogue pour lui, et chaque moment est bon pour se lancer dedans. Les idées fusent dans son esprit manipulateur et froid, il repousse chaque jour les limites de l’inacceptable. Il veut voir tous ces tributs comme des animaux dans une cage, les tuer tous un à un lentement.  Quand il voit les tributs, il sait presque à chaque fois qui sera le gagnant, parce que c’est lui qui mène la danse, c’est lui et rien que lui.

Histoire du personnage -  30 lignes minimum
Une prestigieuse réception est organisée dans un des plus beaux appartements  du centre du Capitole. Sont nombreuses les figures connus de la Haute-Sphère capitolienne. Très peu on réussit à rentrer dans cette soirée sans être un membre important de la communauté. Les gens sont comme à leur habitude vêtus de milles couleurs et des plus beaux maquillages. Chacun parle avec plus ou moins d'entrain, avec toujours cet accent typiquement capitolien. Aucun des convives ne tient pas un verre plein, remplit par des Muets qui se déplacent discrètement dans l'Assemblée. Personne ne les voit, personne ni fait attention. Surtout pas ce jeune homme de vingt quatres ans, qui vient d'aborder une jeune fille vêtu d'une robe rouge assortie à ses cheveux bouclées. Lui est vêtu plutôt sobrement. Son costume bleu paraît bien terne comparé aux autres. Mais il faut reconnaître qu'il lui va à ravir, s'accordant parfaitement avec ses yeux bleus. Il a un air très distingué, presque trop.

- Vous êtes la fille du Juge n'est-ce pas ?

Son ton est élégant, un sourire qui tromperait n'importe qui fend son visage. Il semble qu'il aborde cette fille par hasard de la rencontre. Mais ses intentions sont tout autres, il l'avait repérée, quelques jours plutôt. Il sait de qu'elle famille elle vient, il sait qu'elle va lui servir.

- En effet, à qui ai-je l'honneur ?

La fille lui rend son sourire, surement heureuse d'avoir ainsi été reconnue. La célébrité au Capitole est un prestige que tout le monde aime avoir et apprécie.  Mais elle ne connaît pas l'homme, il ne fait pas partit des mêmes rangs qu'elle. Malgré cela il dégage quelque chose qui la pousse à le vouloir le connaître, une grande confiance en lui peut être, ou alors cet intérêt qu'il semble lui porter en la fixant de ses yeux bleus.

- Arcas U. Thalès. Vous me voyez ravit de vous rencontrer. Ce qu'on raconte s'avère vrai, vous êtes d'une beauté éblouissante.

Le compliment fait rougir la jeune femme sous la dose de fond de teint qu'un de ses Muets à surement du lui appliquer en plusieurs couches. Elle rit, l'homme à réussit à avoir sa confiance et son intérêt en à peine quelques mots.

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Un homme d'une cinquantaine d'année est assit derrière un grand bureau un bois laqué. Un grand sourire sur les lèvres, il se lève pour serrer la main du jeune qui se tient devant lui.

-  Monsieur Thalès, c'est un plaisir de voir ma fille dans les bras d'un homme doté de qualités telle que les vôtres.

Les yeux de ce dernier se plissent et sa bouche s'ouvre en un rire léger.

- Le plaisir est partagé, monsieur le Juge. Je n'aurais pus espéré un jour entrer dans une famille comme la votre, c'est un honneur.

La flaterie est un talent que cet Arcas semble maîtriser à la perfection. Il garde un sourire constant sur les lèvres, sans détourner le regard des yeux de l'autre.

- Vous m'en voyez ravit. Si l'envie vous prend de vous impliqué encore dans la fierté familiale votre place de Juge vous est bien sûr toujours ouverte.

Le sourire du jeune homme de vingt-cinq ans s'élargit. Mais cette fois ci c'est un véritable sourire, un sourire qui traduit l'accomplissement de tout ce qu'il avait espérer en abordant la jeune fille un an plus tôt.

- J'accepte alors, comment pourrais-je refuser ?

Toute cette petite mascarade vicieuse tourne dans sa direction. C'est lui qui maîtrise tout depuis le début, il le sait et s'en réjoui. Mais il ne s'arrêtera pas car ce n'est pas assez encore. Il n'en a jamais assez. Malgré qu'il vienne d'obtenir un peu de pouvoir, il veut déjà plus, il veut la plus haute marche.

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Un jeune homme de petite taille toque à une grande porte de bois. La voie du Juge Thalès se fait entendre à l'intérieur, lui indiquant d'entrer. Le garçon rentre, en prenant soin de déglutir et s'éclaircir la gorge avant de faire un pas dans l'antre du juge. Il sait pertinnement, comme tout le monde, qu'Arcas n'aime pas qu'on hésite lorqu'on parle. Il n'est que juge depuis un trois ans, et pourtant sa place est déjà faite au sein du Capitole.

- Nous venons d'apprendre que le Haut-Juge vient d'être arrêter. Terra Yolines à délivrer des informations aux rebelles. Il va être exécuté. Son remplacement se fera sous peu.

Le regard d'Arcas se détache des papiers dans lequel il était plongé quelques seconde plus tôt. Une lueur d'extrême satisfaction se lit désormais sur son visage. Il se délecte de ce qu'il vient d'entendre, se répétant chaque mot plusieurs fois pour s'imprégner de la nouvelle. Il sait que c'est sa chance d'avoir enfin ce qu'il à toujours voulut.

- Je suis certain qu'un homme de confiance lui succédera.

Le vice s'entend clairement dans sa voie. Il veut être le prochain. L'homme dont il parle c'est lui, l'homme de confiance dévoué au Capitole et surtout capable de tout pour atteindre ses ambitions, c'est lui. Il sait déjà qu'il le sera, il la décidé. Personne ne lui barrera la route, personne.

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Arcas marche rapidement le long des couloirs qui contient les bureaux des juges. Il vient de recevoir un appel lui disant de se rendre dans l'administration des bureaux. Il se doute de ce qu'on va lui dire, si bien qu'un rictus ne quitte pas ses lèvres. Il entre sans frapper dans un bureau, où un membre administratif l'attend déjà.

- La présidente à décidée de diviser en trois personnes le travail de Haut-Juge. Monsieur Arcas Thalès, vous avez été désigné comme l'un des trois, vos compétences étant plus que remarquées.

L'homme n'est pas passé par quatre chemins. L'annonce des nouveaux Haut-Juges à la population doit se tenir dans l'après midi, il n'y a pas de temps à perdre. Arcas lève un sourcil d'étonnement, et son rictus se change en une moue de mécontentement. Il voulait être seul, seul à dominer les jeux. Les deux autres ne seraient que des boulets.

- Qui sont les deux autres ?

La question à traversé ses lèvres par reflexe. Même s'il se fiche complètement de savoir leur nom, si ce sont des figures connus il saura vite si ils sont dignes de travailler avec lui.

- Vous les rencontrerez sous peu.

L'homme de l'administration semble ne pas vouloir en dire plus. Il guide le nouveau Haut-Juge vers la sortie, pendant que celui ci lui dit froidement.

- J'en ai l'intention, en effet. Je voudrais bien voir ceux que l'on dit capable de m'égaler dans mon travail.

Aucune réponse ne vient indiquer quoique ce soit de plus à Arcas. Mais lui sait déjà que les deux autres sont inférieur à lui. Il le sait parce que personne ne peut faire mieux que lui. Il les méprises déjà avant de les avoir rencontré, et son intention et d'or et déjà d'être à leur tête.


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Devant son miroir, le Haut-Juge remet en place sa veste noire. Il souffle déjà d'ennui à l'idée de devoir faire comme si cela le touche que sa potiche de femme soit morte. Il n'avait aucune espèce d'affection pour elle, et son décès l'arrange plutôt que l'attriste. Il pourra enfin être seul chez lui pour se concentrer sur ses futurs jeux. La tristesse est pour les faibles, c'est bien connu, lui ne la connaît pas.

- Toutes mes condoléances, Monsieur le Haut-Juge.

C'est la voie de l'assistant qui l'accompagne depuis ses débuts de juge. En voilà un qu'il apprécie plus qu'il aimait sa femme. C'est dire. Au moins lui est utile, il sert à quelque chose de concret en l'aidant sur à peu près tout. L'autre n'était bonne qu'à traîner dans ses pattes, et si son père n'avait pas été celui qui l'a fait atteindre les hauts rangs capitoliens, il ne l'aurait jamais approché.

- Merci, mon ami.

Il ne compte pas faire semblant trop longtemps. Un petit passage rapide pour que tout le monde le voit, que les caméras puissent s'en donner à cœur joie, puis il retournera à ses travaux.

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Arcas est penché sur ses pièges depuis deux semaines sans bouger de son bureau. Son assistant entre maintenant sans frapper, ce que le vieil homme ne remarque même pas. Une complicité respectable c'est installé entre les deux depuis que celui ci vit seul. Le jeune homme lève les yeux au ciel en voyant que le Haut Juge ne prend même pas la peine de relever la tête pour voir qui vient d'entrer. Peut être parce qu'il sait que personne d'autre que son assistant n'oserai rentrer s'être annoncé avant. Sa réputation le précédent.

- Que faites vous ? Vous ne voulez pas sortir, nombres des membres du Capitole veulent vous rencontrez avant les jeux, monsieur le Haut-Juge.

Son ton est pressant. Beaucoup le harcèle depuis plusieurs jours, notemment des journalistes, pour pouvoir parler au Haut-Juge. Il sait qu'Arcas devra sortir sous peu, pour les jeux.

- Qu'ils attendent. J'ai besoin de réfléchir en paix. La présidente veut que ces jeux soit grandiose. Je n'ai pas le temps pour des bavardages inutiles ou des admirateurs.

Il a gardé ses yeux fixé sur ses dessins et ses écrits. Il veut avoir tout finit avant de se présenter devant le Capitole. Il sait déjà que ces jeux seront exeptionnels, parce que la présidente le lui a demandé et qu'il est incapable de ne pas vouloir tout faire pour impressionner la grande dame. Il se fiche des autres, ils ne comptent pas.

Ambition du personnage - 10 lignes minimum
L'ambition… Ce sentiment peut faire faire bien des choses. La vie de cet homme n'a été dirigée que par elle. Il a tout fait par ambition, jusqu’à épouser une femme qu'il n'aimait pas. Mais il y est arrivé. Le but de sa vie était d'être le Haut-Juge. Même s'il doit partager cette fonction avec un autre, il a réussit. Et il a réussi à dominer l'autre, à devenir le chef, le vrai Haut-Juge, celui que tout le monde craint et admire en même temps. Il a atteint son objectif macabre, il se complaît plus que tout dans son métier. Il peut laisser cours à sa créativité et sa cruauté. Il a le pouvoir, le pouvoir qu'il a tant cherché à atteindre depuis sa plus tendre enfance. Maintenant sa seule ambition n'est plus qu'accéder aux désirs de la présidente, à savoir lui produire des jeux toujours plus exceptionnels. Il désire l’impressionner, se faire remarquer parmi tout les Haut-Juge qu'elle a côtoyé en étant celui qui a réalisé les jeux les plus incroyables qu'elle n'ait jamais vue. Il sait qu'il en est capable, que tout cela était écrit depuis le début. Il fait partit des forts, des gagnants.