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| | [Mission spéciale] Résistance : Mot inventé pour éviter aux hommes de vivre à genoux | |
| Auteur | Message |
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« »Localisation : Paris ★ Âge : 32ans. ☆ Surnom : Phil ★ Occupation : juge des Hunger Games ☆ Humeur : inquiet ★ Plat préféré : le saumon en papilottes ☆District : Capitole ○ Points : 360 ○ Barre de vie : | Sujet: [Mission spéciale] Résistance : Mot inventé pour éviter aux hommes de vivre à genoux Mar 10 Nov - 10:56 | |
| - Ca va très bien, je t'assure... J'ai juste envie de rester tranquille ce soir, de lire un bon livre... Mais je vais bien. - Non tu ne va pas bien, dit Diamond en me caressant tendrement la joue. Je sais que tu veux nous protéger Crystal et moi, mais je sens bien que ça ne va pas, je suis ton mari... Tu peux me parler tu s- - Daddy ! Quand est ce qu'on y va ? Le concert va bientôt commencer !
Avec un grand sourire, je soulève alors ma fille du sol en m'exclamant : - Tu a quand même le temps de me faire un bisou avant de partir ?
Par dessus son visage, je vois Diamond qui me regarde. J'espère qu'il peut lire autant d'amour dans mon regard que je peux en lire dans le sien...
Je regarde mon mari et ma fille s'éloigner main dans la main dans le soir. Crystal a beaucoup grandi ces derniers temps, ce sera une jeune fille bientôt. Ce que le temps a passé vite ! J'espère que nous sommes de bons parents, et qu'elle sera plus tard une femme épanouie...
Lorsqu'ils ont disparus au bout de la rue, je referme doucement la porte et me dirige lentement vers la cuisine. Un bon thé et un livre, voilà ce dont j'ai vraiment besoin. Mécaniquement, je sors une tasse, une boîte de thé et un sachet. Pendant que l'eau chauffe, je regarde distraitement par la porte fenêtre de la cuisine en triturant le bandage qui enserre mon poignet.
Diamond n'a pas cru un seul instant que je m'étais blessé accidentellement, j'en suis persuadé. Mais je n'ai pas eu le courage de lui avouer que j'ai failli mettre fin à mes jours hier, lors de la soirée des sponsors. J'ai tellement honte d'avoir été si faible...
Je verse doucement l'eau frémissant dans ma tasse, savourant le parfum qui s'en dégage, lorsqu'un coup de feu retentit dans la rue. Je sursaute violemment et renverse le reste de l'eau par terre. Une coup de feu ? Ici ? Mon coeur cogne violemment dans ma poitrine, mais je m'approche cependant à petits pas de la porte fenêtre de la cuisine, qui donne sur la rue de service. Je n'entend plus aucun bruit, à tel point que je me demande si je n'ai pas rêvé. Est ce que j'aurais pris pour un coup de feu un simple pétard ?
Une partie de moi me disant que je ferais mieux de partir vite dans le salon savourer mon thé, j'ouvre doucement la porte pour regarder dehors. Il n'y a personne dans la rue, absolument rien. Je pousse un soupir de soulagement, mais soudain mon sang se glace dans mes veines, lorsqu'une vois murmure :
-Aidez-moi, s'il vous plait...
Je baisse alors les yeux, et vois une jeune femme effondrée par terre, qui se tient le ventre. Je reste pétrifié, incapable de bouger. On lui a tiré dessus... Elle est sans doute recherchée par les pacificateurs...
-Aidez-moi... répète la femme d'une voix faible.
Je n'ai pas beaucoup de choix. Soit j’appelle les pacificateurs et cette femme va mourir, soit je referme la porte, et cette femme va mourir. Ou bien... Ou bien je la fait rentrer chez moi... et je plonge dans l'inconnu.
Je revois brièvement Diamond et Crystal me sourire en descendant la rue. Je voudrais tellement être un bon père...
Je me baisse et soulève la jeune femme sous les épaules.
- Laissez-vous faire.
Moitié en la portant, moitié en la traînant, je finis par l'allonger sur le sol de la cuisine, avant de m'agenouiller à coté d'elle. Elle est mal en point. Même si je ne suit pas médecin, je vois bien qu'elle n'en a plus pour très longtemps. Et je ne peux pas appeler une ambulance... Je ne peux plus rien pour elle, sauf l'accompagner pendant ses derniers instants. Je me penche alors pour lui prendre la main, et murmure :
- Ça va aller, vous êtes en sécurité... Ça va aller...
Tout en lui caressant la main, je remarque qu'elle serre fortement quelque chose. J'essaie de desserrer ses doigts, mais elle s'agrippe avec les dernières forces qu'il lui reste. Que peut elle serrer comme ça, à l'article de la mort ? Est ce que ça a un rapport avec le fait qu'elle se soit fait tirer dessus ?
Les questions se bousculent dans ma tête. Et je dois savoir. Je dois savoir dans quel bourbier je viens de mettre les pieds.
Alors je m'approche encore plus de la jeune femme qui respire difficilement maintenant et murmure :
- Qui êtes-vous ? Et pourquoi vous a t-on tiré dessus ? Je ne vous dénoncerais pas aux pacificateurs, je vous le promets...
Je regarde alors la tâche rouge qui s’étend sur le ventre de la jeune femme, puis le bandage a mon poignet qui s'est lui aussi teinté de rouge, puis j'ajoute :
- Je suis un opposant au Capitole, vous ne risquez rien chez moi. |
| | | « »★ Âge : 00ans. ○ Points : 4104 ○ Barre de vie : | Sujet: Re: [Mission spéciale] Résistance : Mot inventé pour éviter aux hommes de vivre à genoux Jeu 12 Nov - 21:58 | |
| La jeune femme venait de se prendre une balle, et pourtant elle continuait à fuir. Elle savait pertinemment qu’elle ne verrait pas le soleil se lever le lendemain … Elle avait déjà vu des blessures, et cette balle était mal placée, et au vu du sang qui coulait, un organe avait été touché. Et pourtant elle n’abandonnait pas. Elle ne pouvait pas laisser son message tomber aux pacificateurs … Si cela devait arriver, elle l’avalerait avant, mais elle savait que le juge Hespéros habitait dans les parages et qu’elle était proche du but. Malheureusement, ce n’était pas la maison du bon juge qu’elle avait trouvé. Malgré cela il l’avait fait rentrer chez elle … Si elle en avait eu la force, elle aurait fui. Il était juge. Il n’était pas rebelle. Conclusion, il était forcément un monstre, et toute forme de sympathie qu’il montrait ne pouvait signifier qu’une chose : il prétendait l’aider pour lui soutirer des informations, seulement pour mieux la livrer aux pacificateurs ensuite. Pour preuve, il tentait déjà de lui délier les doigts dès son arrivée …
« Qui êtes-vous ? Et pourquoi vous a t-on tiré dessus ? Je ne vous dénoncerais pas aux pacificateurs, je vous le promets... Je suis un opposant au Capitole, vous ne risquez rien chez moi. »
Elle le fixe un instant avec colère. Comme si ce qu’il faisait pour les jeux n’était pas suffisant, il s’amusait en plus à la prendre pour une idiote.
« Je sais qui vous êtes ! Vous n’obtiendrez rien de moi salop ! »
Elle lui cracha au visage avec aplomb, en le fixant. Si elle avait rejoint les rebelles, c’était pour changer le monde et empêcher les gens comme lui de jouer avec la vie des autres. Elle était peut-être mortellement blessée et en train de souffrir le calvaire, mais elle ne baisserait jamais plus les yeux devant le Capitole et ceux qui le représentait.
Soudain, on frappa à la porte.
- Indication:
La personne qui frappe à la porte est un Pacificateur. A toi de gérer cette situation. Tu vas lui ouvrir la porte. En tant que juge, tu n’es a priori pas suspecté de la cacher, le Pacificateur vient juste se renseigner pour savoir si tu as vu quelque chose. Tu peux jusqu’ici faire parler le pacificateur. Problème : il y a du sang sur le pas de ta porte ; il te le fait remarquer et t’interroge à ce sujet. Ta porte était-elle verrouillée ? Est-il possible que quelqu’un soit entré sans que tu t’en rendes compte ? A toi de mener l’interrogatoire (questions et réponses), jusqu’à ce qu’il te demande de justifier. Tu arrêteras ton rp à la fin de ton explication : le PNJ interviendra alors à nouveau pour te dire si oui ou non tu as convaincu le Pacificateur. Bonne chance.
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| | | « »Localisation : Paris ★ Âge : 32ans. ☆ Surnom : Phil ★ Occupation : juge des Hunger Games ☆ Humeur : inquiet ★ Plat préféré : le saumon en papilottes ☆District : Capitole ○ Points : 360 ○ Barre de vie : | Sujet: Re: [Mission spéciale] Résistance : Mot inventé pour éviter aux hommes de vivre à genoux Ven 13 Nov - 11:01 | |
| Comme j'aurais dû m'y attendre, la jeune femme ne me crut pas. Je vit son regard flamboyer et, malgré la souffrance qui devait l'accabler, elle me cracha au visage :
- Je sais qui vous êtes ! Vous n’obtiendrez rien de moi salop !
Sans répondre, je m'essuyais le visage. Je l'avais mérité. Je regrettais simplement qu'elle refuse mon aide, mais je commençais maintenant à entrevoir comment elle devait me voir. Comme un bourreau, un meurtrier d'enfants...
Je soupirais alors, et saisis un torchon propre dans le placard à côté pour appuyer sur la plaie. Elle perdait toujours énormément de sang, et je ne voyais pas faire pour l'aider.
Soudain, on frappa à la porte. J'eus l'impression que mon coeur s’arrêtait de battre, et une succession d'image de prison me vinrent rapidement à l'esprit. Je me redressais alors et respirais un grand coup. Je devais me calmer et garder la tête froide. J'étais Haut Juge du Capitole, ce qui me donnait un pouvoir énorme. Tout ce que j'avais à faire, c'était jouer mon rôle sans flancher.
Je me dirigeais alors vers la porte, en vérifiant que la jeune femme n'était pas visible. Je ne lui dit rien, je me doutais qu'elle n'allait faire aucun bruit.
Tout en me dirigeant vers la porte, je réfléchissais à ce que j'allais dire au pacificateur que j'étais certain de voir. La meilleure défense, c'est encore l'attaque...
J'ouvris donc la porte violemment, tout en m'exclamant :
- Hé bien ! C'est seulement maintenant que vous arrivez ! Alors qu'on a tiré dans la rue ! Soyez certain que je me plaindrais demain du manque de réactivité des pacificateurs dans ce quartier ! C'est intolérable !
La pacificateur me regarda d'un air surpris, presque gêné. Se trouver face un haut fonctionnaire mécontent ne devait pas lui faire plaisir. Mais il se reprit rapidement et me demanda :
- Bonsoir Monsieur, nous avons fait aussi vite que possible, je vous assure. Auriez-vous vu ou entendu quelque chose ? - A part le coup de feu, vous voulez dire, répondis-je d'une voix acide.
Mon coeur cognait comme un tambour dans ma poitrine, et j'espérais que mon agitation passerait pour de la colère.
Soudain, je remarquais avec horreur que le regard du pacificateur était fixé par terre. Sur le pas de la porte, une belle tâche de sang avait coagulé. Je sentis ma bouche se dessécher, et mes mains trembler, lorsque le pacificateur me demanda :
- Regardez, il y a du sang par terre... Juste devant votre porte... Est ce que votre porte était verrouillée monsieur ? Ou quelqu'un aurait pu entrer chez vous sans que vous vous en rendiez compte ?
Je restais un moment figé, les yeux fixés sur la tâche brunâtre, mon cerveau bouillonnant pour trouver une explication plausible.
- Du sang, il y a du sang devant ma porte... J'ai entendu le coup de feu... et puis un bruit tout près de la porte... comme un grattement... Alors je suis venu et j'ai déverrouillé pour regarder dehors... C'était complètement stupide comme réaction... mais jamais je n'aurais pensé...
Je levais les yeux vers le pacificateur et ajoutais, d'une voix tremblante :
- La personne se tenait juste devant ma porte, et elle a peut être essayé d'ouvrir ? D'entrer dans MA maison ? Croyez-vous qu'elle en avait après moi ? Croyez-vous qu'on ait pu vouloir me tuer parce que je suis Haut Juge, et que c'est une Edition d'Expiation ? |
| | | « »★ Âge : 00ans. ○ Points : 4104 ○ Barre de vie : | Sujet: Re: [Mission spéciale] Résistance : Mot inventé pour éviter aux hommes de vivre à genoux Jeu 19 Nov - 17:40 | |
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« Du sang, il y a du sang devant ma porte... J'ai entendu le coup de feu... et puis un bruit tout près de la porte... comme un grattement... Alors je suis venu et j'ai déverrouillé pour regarder dehors... C'était complètement stupide comme réaction... mais jamais je n'aurais pensé... La personne se tenait juste devant ma porte, et elle a peut être essayé d'ouvrir ? D'entrer dans MA maison ? Croyez-vous qu'elle en avait après moi ? Croyez-vous qu'on ait pu vouloir me tuer parce que je suis Haut Juge, et que c'est une Edition d'Expiation ? »
Le Pacificateur resta un moment silencieux. Il ne pensait pas que cela pouvait être le cas ; il avait traqué, avec l’aide de ses collègues, cette présumée rebelle. Ils l’avaient presque poussée jusque ici. Et pourtant, elle avait atterrit dans un lotissement où se trouvaient les maisons de deux juges, et depuis le temps qu’il exerçait ce métier, il avait appris à se méfier des coïncidences.
« Je doute que cette personne en ait eu après vous monsieur le Juge. C’est une personne dangereuse et blessée, mais elle n’est pas armée. Elle cherchait visiblement un endroit où s’abriter et a trouvé votre porte close. Cependant, je ne peux que vous conseiller de vous barricader. Nous allons régler le problème au plus vite, rassurez-vous. Bonne soirée monsieur le Juge, et toutes mes excuses pour le dérangement.»
Le pacificateur reparti vers la rue. A l’intérieur, la jeune femme avait … Disparue. Elle n’était plus au sol, mais les traces de sang montraient clairement qu’elle avait tenté de s’éloigner du Pacificateur. Lorsqu’elle vit Phileas, elle s’arrêta pour le fixer …
« Pourquoi … Pourquoi ne pas m’avoir livré à lui ? Vous êtes un juge. »
Elle en aurait sûrement dit davantage si la douleur ne la tiraillait pas. A chaque mot, elle grimaçait. Chaque mouvement l’affaiblissait davantage, sa respiration se faisait haletante …
- Indication:
Félicitations ! Tu as convaincu le Pacificateur. Maintenant, reste à convaincre la jeune femme. Cela sera sans doute moins facile : contrairement au Pacificateur qui présumait de ton innocence, cette femme vois en toi l’ennemi. Lui dire que tu es contre le Capitole ne sera pas suffisant, il faudra lui dire pourquoi, lui donner des preuves sans quoi elle mourra en emmenant son secret dans la tombe. Pour écrire cela, tu es autorisé à faire réagir la jeune femme NEGATIVEMENT. La faire doute de toi, lui faire te poser des questions. Tu termineras ton rp lorsque tu penseras avoir parlé suffisamment pour la convaincre, mais tu n’écriras pas sa réaction à ce moment là : ce sera à nous de déterminer si tu as été convainquant. Le PNJ interviendra à nouveau à ce moment-là. Bonne chance.
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| | | « »Localisation : Paris ★ Âge : 32ans. ☆ Surnom : Phil ★ Occupation : juge des Hunger Games ☆ Humeur : inquiet ★ Plat préféré : le saumon en papilottes ☆District : Capitole ○ Points : 360 ○ Barre de vie : | Sujet: Re: [Mission spéciale] Résistance : Mot inventé pour éviter aux hommes de vivre à genoux Mar 24 Nov - 14:37 | |
| Le Pacificateur resta un moment silencieux, me mettant au supplice. A chaque seconde qui passait, je trouvais mon histoire moins convaincante. Heureusement, il finit par déclarer :
- Je doute que cette personne en ait eu après vous monsieur le Juge. C’est une personne dangereuse et blessée, mais elle n’est pas armée. Elle cherchait visiblement un endroit où s’abriter et a trouvé votre porte close. Cependant, je ne peux que vous conseiller de vous barricader. Nous allons régler le problème au plus vite, rassurez-vous. Bonne soirée monsieur le Juge, et toutes mes excuses pour le dérangement.
Je regardais un moment le pacificateur s'éloigner, avant de refermer la porte à double tour. Puis je repartis dans la cuisine. Mais la femme n'était plus là. Enfin, il me suffit de suivre les traces de sang par terre pour la retrouver dans le vestibule. Elle avait dû chercher à fuir le pacificateur, mais ses dernières forces venaient de l'abandonner. Lorsque j'arrivais auprès d'elle, elle me regarda fixement et articula avec peine :
- Pourquoi … Pourquoi ne pas m’avoir livré à lui ? Vous êtes un juge.
Je la regardais avec tristesse, sans penser à ce qui allait arriver ensuite. Elle n'en avait plus que pour quelques minutes à vivre. Je me demandais brièvement si elle avait de la famille qui l'attendait peut être déjà, sans savoir qu'il était trop tard.
Doucement, je m'assis par terre à côté d'elle et lui prit la main. C'était le première fois que je voyais quelqu'un mourir juste devant moi. Et pourtant, tellement de tributs étaient morts sous ma responsabilité ! Mais la mort à un goût différent lorsqu'on y est directement confronté. La main d'e la jeune femme était poisseuse de sang, mais je m'en moquais. Elle m'avait posé une question, et je voulais lui répondre. Je la regardais alors droit dans les yeux, essayant de mettre des mots sur ce que je ressentais.
- Je suis juge. Parce que ma mère était juge, et parce que j'ai été formé depuis mon enfance pour ce métier. Je n'ai simplement jamais pensé que je pouvais faire autre chose. - Et vous... avez livré des dizaines d'enfants à la mort... sans vous poser de questions... me répond-elle dans un souffle - C'est vrai, j'ai été élevé dans le culte des Hunger Games, et je ne me suis jamais posé de questions jusqu'à très récemment. Je croyais le Capitole, je croyais que c'était un mal nécessaire. Je n'aimais pas voir ces jeunes mourir, et j'essayais d'aider les vainqueurs, mais ça n'allait pas plus loin. - Vous essayez de me faire croire que vous êtes meilleur, mais c'est faux, murmure-t-elle. Vous êtes comme tous les autres, un monstre...
Je regarde la tâche de sang qui grandit sur le sol en marbre de mon vestibule, puis je répond doucement :
- Vous avez raison. Maintenant j'en suis conscient. Maintenant je comprend votre colère. Mais vous devez me croire, j'ai vraiment changé. Je ne suis plus le même homme aujourd'hui. - Et qu'est ce qui vous a fait changer ? me demande-t-elle d'un ton acide, sa respiration se faisant de plus en plus sifflante.
D'une main, je saisis sur la commode tout proche un cadre photo, et le montre à la jeune femme.
- Elle. Elle m'a fait changer. C'est ma fille, Crystal. Mon mari et moi l'avons adopté alors qu'elle était gravement malade... Nous avons cru qu'elle allait mourir... Mais aujourd'hui, c'est notre soleil et notre plus grand bonheur...
Je regarde à mon tour la photo de Crystal, son sourire, et cela me permet de continuer à parler.
- Mais maintenant... Quand je la vois... je vois les visages des enfants que j'ai tué dans l'Arène. Et j'imagine que ce pourrait être elle, que ça aurait pu être elle, si nous ne l'avions pas adoptée...
Je sens mes yeux qui me brûlent, comme ils font si souvent maintenant, à chaque fois que je pense aux horreurs que j'ai laissé commettre, aux horreurs que j'ai commises...
- Et je me suis rendu compte... Que je ne voulais pas qu'elle regarde les Jeux. Elle n'en a jamais vu. Et... je ne lui ait pas dit la vérité sur mon métier, parce que... j'ai honte de moi. Je... ne supporterais pas de voir de la haine et du dégoût dans son regard. Et pourtant... Un jour elle saura bien que les enfants adoptés viennent toujours des districts... Et que j'ai envoyé des dizaines d'enfants à la mort... des enfants comme elle... Que j'aurais pu l'envoyer elle aussi à la mort sans un regard... Que je suis un monstre.
Je sens que mes propos deviennent incohérents, alors je prend ma tête dans mes mains pour me ressaisir. Je sens le sang de la jeune femme sur ma joue, et j'ai comme l'impression que c'est le sang de tous les tributs morts qui me marque enfin la peau... Je finis par relever la tête et dit à la femme qui agonise devant moi :
- Pour moi il est trop tard, et je devrais vivre avec le poids de tous les morts dont je suis responsable. Mais Crystal... Elle est jeune encore, et je crois... oui, je crois encore que je peux l'aider à devenir quelqu'un de bien.
Je regarde le pansement qui enserre toujours mon poignet gauche et ajoute :
- J'ai essayé de mettre fin à mes jours, par désespoir, par culpabilité, et par lâcheté aussi, je crois. Je voulais fuir. Mais je n'ai pas le droit, pas le droit d'abandonner ma fille. Alors il ne me reste qu'une solution, agir maintenant pour lui offrir un monde meilleur. Un monde plus juste. |
| | | « »★ Âge : 00ans. ○ Points : 4104 ○ Barre de vie : | Sujet: Re: [Mission spéciale] Résistance : Mot inventé pour éviter aux hommes de vivre à genoux Jeu 26 Nov - 19:22 | |
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« Pour moi il est trop tard, et je devrais vivre avec le poids de tous les morts dont je suis responsable. Mais Crystal... Elle est jeune encore, et je crois... oui, je crois encore que je peux l'aider à devenir quelqu'un de bien. J'ai essayé de mettre fin à mes jours, par désespoir, par culpabilité, et par lâcheté aussi, je crois. Je voulais fuir. Mais je n'ai pas le droit, pas le droit d'abandonner ma fille. Alors il ne me reste qu'une solution, agir maintenant pour lui offrir un monde meilleur. Un monde plus juste. »
La jeune femme lève les yeux vers lui … Ce qu’il dit sonne si vrai, si juste … Comme si elle entendait la voix des rebelles parler à travers lui. Et pourtant, le doute subsiste … Les Juges sont si malins, si vicieux … N’aurait-il pas pu inventer cela de toute pièce ? En temps normal, elle aurait cherché des preuves de ce qu’il avançait, des témoins … Mais le temps n’était plus un luxe qu’elle pouvait se permettre à présent … Son message était trop important. Alors peu à peu, elle dessert sa main. Elle le regarde un instant, le fixe, comme pour le sonder …
« J’espère de tout cœur que vous me dites la … La … Vérit … La vérité … »
Elle se plie de douleur et lui tend la main … Le papier qu’elle contient est taché de sang, mais on y voit encore bien l’écriture.
« Donnez ça à … »
Dans un élan de lucidité, elle se tait. Elle ne peut pas compromettre la personne à laquelle elle pense, c’est trop risqué, il est trop important. Alors elle réfléchit vite. Les rebelles présents au Capitole sont peu nombreux ; surtout ceux qu’elle connait. Elle sert les dents.
« Melvil. Melvil Thorne. »
Elle serre sa main sur celle de Phileas, comme une promesse … Ou plutôt une menace. Si elle pouvait revenir d’entre les morts pour le châtier, elle le ferait. Son visage se tord dans une grimace terrible, avant qu’elle ne rende son dernier souffle.
- Indication:
Tu as fini par convaincre la rebelle de te donner son papier, félicitations ! Seulement voilà, l’aventure ne s’arrête pas là … Elle vient de mourir, chez toi, dans ta maison … Dans le dernier post de cette partie, tu devras prendre les mesures nécessaires … Ca serait dommage de se faire prendre avant même d’avoir pu participer à la rébellion ! Tu dois donc faire peau neuve à ta maison, et surtout … Disposer du corps. Lorsque ce sera fait, tu pourras terminer ton rp en donnant ta reflexion sur les moyens utilisés pour joindre Melvil, le moment et le lieu (attention, cela doit avoir lieu AVANT la soirée sponsors). On compte sur toi pour être astucieux et ne pas prendre des risques inconsidérés, car comme tu t’en doutes, ils ne seraient pas sans conséquences ;)
Courage !
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| | | « »Localisation : Paris ★ Âge : 32ans. ☆ Surnom : Phil ★ Occupation : juge des Hunger Games ☆ Humeur : inquiet ★ Plat préféré : le saumon en papilottes ☆District : Capitole ○ Points : 360 ○ Barre de vie : | Sujet: Re: [Mission spéciale] Résistance : Mot inventé pour éviter aux hommes de vivre à genoux Lun 7 Déc - 16:20 | |
| Doucement, je lève les yeux vers ceux de la jeune femme. Les siens sont voilés et gris, et elle respire à peine maintenant. J'ai le coeur serré, car je sens qu'elle va bientôt mourir là, juste devant moi. J'ai l'impression de voir son regard s'adoucir, pendant qu'elle fait un dernier effort pour parler : - J’espère de tout cœur que vous me dites la … La … Vérit … La vérité … murmure la mourante. Je vois alors qu'elle essaie de me donner quelque chose qu'elle tient dans sa main. Lentement, j'ouvre ses doigts et saisis un papier couvert de sang. Je ne cherche pas à l'ouvrir, ni a savoir ce qu'il contient, mais je le range précieusement dans ma poche de poitrine. - Donnez ça à … Melvil. Melvil Thorne. hoquette-t-elle dans un spasme. Melvil. Décidément, on en revient toujours aux Hunger Games. Brièvement, je me demande comment ce mentor prendra de me voir lui remettre un message d'une rebelle. Mais j'aurais à m'occuper de cela plus tard. Au moins, je n'aurais pas trop de difficulté à le rencontrer, surtout maintenant... Je sens la jeune femme me serrer la main dans un dernier spasme et je me penche vers elle pour lui caresser les cheveux, dans un dernier geste dérisoire : - Je le ferais, je vous le promet.Je sens le corps de la jeune femme qui se détend. Elle est morte.Une heure plus tardJe suis toujours assis pas terre, à côté du corps encore chaud de la rebelle. Le papier qu'elle m'a confié est toujours plaqué contre mon coeur. Soudain, j'entend l'horloge du salon sonner. Diamond et Crystal pourraient rentrer bientôt ! D'un bond, je me lève et regarde autour de moi. Du sang partout et surtout... Un corps. Qu'est ce que je vais en faire ? Je reste un long moment planté debout, avant de me décider à agir. De toute façon, je n'ai pas trop le choix... Je monte cherche un drap dans la chambre, avant d'emballer comme je peux le corps dedans. Puis, avec des efforts infinis, je le traîne dans le jardin. J'ai l'impression de mettre des heures, mais je finis enfin par le déposer derrière un buisson, au fond du jardin. Lentement, j'enlève le drap, et regarde le visage de la jeune femme. Elle a l'air presque tranquille maintenant, sous la lumière de la lune. Je reste un moment à la regarder, avant de revenir à pas lents vers la maison. Je passe ensuite une heure à nettoyer tout de fond en comble. J'ai jeté le drap et les torchons dans la cheminées, et je passe le sol à l'eau de javel. J'en profite pour revoir mon plan d'action. Je décide reprendre la même tactique qu'avec le pacificateur, à savoir celle du "juge hystérique". Demain à la première heure, j’appellerais le bureau des pacificateurs en panique en leur expliquant que j'ai trouvé le corps de la rebelle qu'ils cherchaient dans mon jardin. Je leur dirais qu'en sortant prendre l'air, j'ai vu quelque chose dans le fond du jardin et que je me suis approché, croyant que c'était un jouet à Crystal. Puis, qu'en comprenant que c'était un corps, je m'étais approché pour le retourner et voir si la personne était bien morte. Puis j'expliquerais que j'ai "pété les plombs" en voyant que j'avais du sang sur moi, sans savoir ensuite ce que j'ai fait pendant un moment, et que je me suis retrouvé chez moi à tout javéliser de peur de Crystal n'attrape une maladie. Et qu'enfin, j'appelais les pacificateurs pour qu'ils m'aident et viennent enlever le corps avant le réveil de ma fille.Mon histoire me semble plausible, et permet d'expliquer que le corps ait été bougé, qu'il y ait mes empreintes un peu partout et que j'ai tout nettoyé chez moi. De toute façon, je ne vois pas quoi faire d'autre. Lorsque j'ai fini mon nettoyage, je m'assoie dans mon fauteuil, épuisé. Je dois maintenant réfléchir à un moyen de contacter Melvil. Le plus simple, c'est de le contacter pour un sujet concernant les Jeux. L'ennui, c'est que ses deux tributs sont morts... Et ils étaient si jeunes... Si jeunes... La voilà la solution !Tout le monde sait que je m’intéresse à la vie des vainqueurs après l'Arène ainsi qu'à celle de leur famille... Ses deux tributs étant morts, je vais donc contacter Melvil sous le prétexte de savoir si leur familles ont besoin d'aide. Du coup, personne ne s'étonnera de ma discrétion concernant cette rencontre, puis-qu’officiellement je n'ai pas le droit de faire ça, mais personne ne cherchera à en savoir plus, puisque c'est considéré comme une de mes lubies... Sans attendre, je me dirige donc vers mon bureau et allume mon ordinateur. Puis j'écris : - Mail a écrit:
- Mr Thorne,
Merci de vous présentez demain, avant 8h à mon bureau. Je souhaiterais discuter avec vous des familles de vos tributs. Veuillez passer par l'entrée de service du bâtiment
A demain
Philéas K. Hampton, Haut-Juge des Hunger Games
Ce mail est confidentiel, merci de ne pas l'imprimer ni de le diffuser |
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