« Administratrice »★ Âge : 22 ans ☆ Surnom : / ★ Occupation : Apprentie pharmacienne / Mentor du District 5 ☆ Humeur : Dévastée ★ Plat préféré : Une pomme ☆District : Cinq ○ Points : 594 ○ Barre de vie : | Sujet: Amy Eileen Wetthrone Mar 21 Jan - 20:12 | |
| Amy Eileen WETTHRONE « Tout ce qui est or ne brille pas ; tous ceux qui errent ne sont pas perdus. » | Points Acquis
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Répartition des capacités Force : 3 Coordination : 3 Intelligence : 4 Volonté : 5 Rapidité : 5 Communication : 4 Corps à corps : 2 Combat armé : 1 Chasse : 0 Soin : 8 Créativité : 1 Survie : escalade + camouflage
| IMPORTANT : Je m'appelle Amy Eileen WETTHRONE. Je suis âgé de 22 ans. Je suis née un 21 septembre au District 5. Je suis apprentie pharmacienne auprès de ma mère. Je n'envisage pas de rejoindre les rebelles, mais je n'ai rien à leur reprocher.
SITUATION : Une situation plutôt compliquée. Si l'on se place d'un point de vue externe, on apprend que le copain d'Amy, celui auquel elle se confie pour la réconforter des moments durs de sa vie, n'est autre que celui qui la lui a détruite : Rayan Delanino. Quant au reste, on la trouve plus souvent auprès de ses parents à soigner ceux qui viennent chez eux, silencieuse et rigoureuse, versée dans un art qu'elle souhaite poursuivre. Ce qui ne l'empêche pas d'être ouverte, souriante et gentille auprès des gens, et d'avoir des amis proches avec lesquels elle passe du temps. Sinon Amy est fille du maire, ce qui implique certaines responsabilités sur lesquelles s'ajoutent sa formation d'apprentie pharmacienne qu'elle suit auprès de sa mère.
AVIS SUR PANEM : Amy n'est pas utopiste. Elle ne ferme pas les yeux, sent battre le malheur des gens au fond d'elle, mais n'a aucune fibre rebelle. Si on lui ouvre la route, peut-être : mais elle ne se voit pas réellement s'y engouffrer. Sa mère lui avait tant répété qu'elle haïssait le Capitole et son père s'était tue, lui qui était maire, mais qu'ils avaient trop à perdre pour le critiquer ouvertement. Elle le croyait, elle aussi, car un de ses copains de l'école avait vu sa situation se dégrader après que ses parents aient ouvertement distribué des pains gratuitement.
Aussi est-elle contre Panem, contre ce système, sans rien faire d'autre pour le renverser que soigner les hommes.
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Caractère du personnage - 10 lignes minimum On dit d'un livre qu'il ne faut se fier à sa couverture, d'un homme que son habit ne le fait pas moine. Mais d'Amy, on peut dire que son apparence la caractérise, elle. La douceur des fins traits de son visage et de ses yeux vert pâle, de ce sourire franc et de ces boucles brunes, inspirent aux gens une certaine confiance, et en contrepartie l'empêche de se dissimuler et de mentir. Très à l'écoute des siens, c'est ainsi qu'elle s'est fait ses amis proches : ils avaient un sac à vider, et Amy savait combien parler pouvait faire du bien. L'un avait vécu la même horreur qu'elle, un viol, qui lui offrait le bonheur d'une véritable amitié ; l'autre avait vu sa sœur mourir aux Jeux de la Faim, dont la force était un exemple. Peu de gens, assurément, mais ce monde n'en permettait que trop peu de relations durables.
Elle est gentille, Amy : elle aime aider, soigner, et rendre les gens heureux autour d'elle. Une altruiste, en quelque sorte. Son but est d'être auprès des siens, des gens de son District, non pas de se rebeller : bien que contre les agissements du Capitole, elle comprenait que la meilleure manière de se rebeller était aider les siens. Elle n'avait pas la force de critiquer ouvertement l'entité supérieure de Panem.
Pas qu'elle se laisse forcément faire, la petite Amy. Loin de là. Très rigoureuse, précise et minutieuse, elle a même un moral de battante. C'est même comme ça qu'elle s'en est sorti : elle était plus accrochée à la vie qu'elle ne l'avait cru, et elle sortit de son moment dur grâce à cela. Prête à vivre, à être, quitte à perdre un temps elle, son intégrité. La mort, ni Panem, ne la prendront demain. C'est ce qu'elle veut montrer aux gens, c'est ce qu'elle veut montrer à elle-même, sans réellement savoir de quoi serait-elle capable acculée contre un mur.
Car l'éclat de ses yeux trahit cette nature fragile déjà brisée. Comme si à vingt-deux ans, elle en avait trop vu. Personne ne la touche plus. C'est un choix à la fois instinctif et personnel. Sa naïveté d'autrefois a laissé place à une paranoïa incroyable, et elle s'est surprise plus d'une fois à réagir vite. Très vite. A tout voir, tout entendre, et écouter ses peurs les plus profondes pour fuir. Pour survivre. Car Amy n'attaquera jamais. Ce n'est pas une violente.
Elle est capable d'aimer, et aime d'ailleurs quelqu'un, du nom de Rayan. C'est très sincère, pour elle, un quelque besoin de protection et de réconfort : et s'il a mis un certain temps à ce qu'elle le laisse la prendre dans ses bras, à l'embrasser, à la bercer, il semble prêt à laisser son amie toute la guérison qui lui faudra. Il est, en quelque sorte, son médecin, et la voit se débattre avec ses peurs.
Et au sujet de ses peurs, Amy les écoute avec attention.
Histoire du personnage - 30 lignes minimum Cette lumière, je la vois quand je ne pense à rien. Avant de me coucher, elle apparaît, toujours douce et fragile, tellement fidèle à celle qui illumina un jour mon cœur, pour ne jamais plus la quitter. Elle naquit de l'ombre, et dès lors, je sais que je me perdrais si elle venait à s'éteindre.
Elle n'est jamais seule, toujours accompagnée de ses petites danseuses qui, attirées par la gravité, n'ont de cesse de virevolter et de bercer mon âme avant de terminer leur ballet sur le sol poussiéreux. Leurs mouvements légers sont à la fois un défi et un ode à l'ordre des choses, magnifiques et simples comme ces cadeaux que seule la nature peut offrir, et que mon corps fragile cueillit pour se soulager.
Et finalement, de cette image tirée de la plus sombre période de ma vie, j'en fis mon oasis secret, mon havre, que personne n'atteindra jamais. Du moins l'espérai-je.
Mon nom est Amy Eileen, née Wetthrone. J'ai actuellement vingt deux ans et je viens du District cinq. C'est l'essentiel à savoir sur moi, ce que le Capitole doit sûrement avoir dans ses petits papiers, pour peu que mon cas les intéresse. Mais je suis bien prête à en livrer plus. N'imaginez pas non plus que vous allez tout savoir : il est bien des choses que l'on ne doit pas ressortir pour avancer, et j'ai déjà bien du mal à ce que cette sombre part enfouie reste tranquille. Je devrais un jour peut-être essayer la laisse.
Je suis pourtant née sous une bonne étoile. C'est ce que Maman ne cessait de me répéter, petite. Elle me regardait, souriait, et vantait ma chance hors norme. Et dans ce monde, je ne pouvais la contredire : ma famille était aisée et appréciée de tous. Mon père était le maire du village qui arrivait tant bien que mal à gérer sa situation délicate entre le Capitole et son District en évitant de prendre toutes décision risquée (ce qui n'améliorait rien mais n'empirait rien); ma mère était quant à elle pharmacienne et nombre de familles devaient une partie de leur bonheur à ses mains de fée.
Et moi, j'étais jeune, je la regardais faire avec respect et fierté, et je savais que c'était ce que je voulais faire. Aider les autres. Quand je commençai à réaliser ce vœu silencieux, alors la mélodie du devoir se mit à tinter aux côtés de celle du bonheur. Je m'accomplissais en aidant les autres, alors que je n'avais pas six ans, et dans ma naïveté je crus que le monde était beau, que je les sauvais en épaulant ma mère. Je ne savais pas encore ce qu'était Panem et les hommes. Je n'étais pas souvent sortie, et quand c'était le cas, mes yeux ne se posaient sur les plaines de ce que l'on appelait autrefois le Nevada. Et je les aimais, j'aimais la tranquillité et la sûreté qui dégageaient de cette immensité sèche, tellement différente de la réalité de la vie.
Bien sûr, je grandis. La première désillusion fut quand je mis les pieds à l'école. Les gens connaissaient mon nom de famille parce que j'étais la fille unique du maire et de la pharmacienne du village. Et combien me retrouvai-je surprise de voir ces regards envieux ! Mon District n'était pas le plus pauvre. Cela aussi l'appris-je à l'école, entre les chansons à la gloire du capitole que le maître récitait à demi-mot et les mathématiques. Mais cela n'empêchait pas mes amis de ne pas manger à leur faim à tous les repas. Les autres enfants qui vivaient bien faisaient mine de ne rien voir, rassemblés dans un coin de la cours de récréation. Je ne mêlais pas à eux car être fille du maire ne valait pas énormément à mes yeux. Cela ne m'empêchait cependant pas d'être curieuse à leur sujet.
Je vins les voir, un jour, à la cours de récréation. Ce qu'ils me dirent me marquèrent, comme un retour à la réalité : c'était comme ça. Quand ils avaient posé la question à leurs parents, certains n'avaient pas hésité à hausser le ton, expliquant clairement à leurs progénitures que le Capitole voulait ça, qu'on soit dans une certaine misère. Sauf les élites, au sein même des Districts, qui n'avaient rien à redire car tellement plus à perdre que les habitants pauvres. Je demandai moi-même à mes parents ce qui se passait vraiment, et leur réponse fut à peu près la même : ils n'y avait rien à faire.
Ainsi grandis-je. Ma naïveté était naturelle, chez moi, comme mon insouciance et ma prudence. Je ne faisais pas beaucoup de bruit mais, dans mon silence, j'aidais au mieux ma mère. Et plus les années passèrent, plus je vis des choses horribles; mon repas déjà ingurgité prit l'air une paire de fois, m'inspirant devant ma mère et moi-même une certaine honte. Mais elle était encourageante, me comprit et me tendit à chaque fois sa main pour que je continue, car mon choix était fait : je voulais être comme elle. Aussi utile qu'eux. Ainsi passai-je mon dégoût et avançai-je en me rapprochant plus de ma mère que de mon père. Et ma chance continuait d'opérer avec son habituelle discrétion.
Ce qu'il advint ce magnifique soir d'été, à mes dix neuf ans, je n'ai aucune envie de vous en parler. Vous souvenez-vous de cette chose terrée que j'ai évoquée ? La voilà. Je ne vous dirais qu'une chose : cette chance que je croyais acquise s'était brusquement envolée auprès des étoiles pour regarder le spectacle de ma douleur et depuis, je ne compte plus sur elle. Je vous interdis de saisir la pelle pour tenter de la libérer. Que Dieu me garde de votre curiosité : je n'ai plus la force de me protéger. Je serais trop fragile pour supporter un nouveau coup, alors je n'en parle pas. J'évoque la lumière pour oublier ma solitude.
Car seule restai-je, tout ce temps, délaissée par ma chance et moi-même. Je n'arrivais plus à compter sur moi tant j'avais honte, d'une chose dont on ne peut avoir honte. Je ne voulais voir personne et l'on ne s'occupa de moi qu'à mon insu. Et un matin, quoi qu'était-ce la journée, je la vis, cette lumière. En fait, elle avait été là dès le début, et me maintenait les paupières ouvertes. Car fermer les yeux était se rappeler, et je ne voulais pas me rappeler. Alors je regardais la lumière, je me nourrissais d'elle. Et soudain, elle disparut, le rideau la voila, et m'obligea à sortir de mes retranchements. Et je me levai - pour la première depuis des semaines. Sans aucune douleur au bas-ventre.
Détruite, brisée, seule. Je sortis de ma chambre, ma couverture en laine sur les épaules, et saluai mes parents d'une voix rauque mais d'un regard soudain allumé. Je voulais vivre. Je vis alors un médecin se précipiter vers moi, m'ausculter, approuver, avant de m'embrasser. Puis elle me passa dans les bras de mon père et je connus pour la première fois le réconfort que la chaleur d'un être aimé pouvait apporter. Ils étaient les seuls qui pouvaient me toucher et dont je ne craignais rien. Mais je ne sortais plus seule de chez moi, au début, et trouvai mon réconfort dans le soin. Mon rire et ma naïveté étaient partis, envolées à jamais, et avaient fait place à la paranoïa et la peur.
Trois années passèrent. Et si ma bonne humeur revint et me libéra d'un peu de ma paranoïa, je n'étais plus la même. Je ne le serai jamais plus. A cause de ce monstre enterré dans ce désert aux côtés de mon oasis de paix.
Ambition du personnage - 10 lignes minimum L'ambition d'Amy n'est pas particulièrement prononcée. Ce n'est pas une ambitieuse, et elle regarde avec une certaine aversion et un certain respect ceux qui se battent pour gravir les échelons. Un respect, car elle ne s'en sent pas capable ; une aversion, car elle sait bien que ces hommes se perdent eux-mêmes à aller au Capitole. Alors qu'il y a tant à faire au sein des Districts, au milieu des hommes.
Pour autant ne se laisse-t-elle pas emporter par le vent. Amy a bel et bien un objectif précis en tête : celui de devenir une pharmacienne. Une personne auprès des gens du peuple, des siens ; une personne qui profite de sa chance, des fois absente, pour aider ceux qui n'en ont jamais eu. Comme sa mère, elle veut se rendre utile et mettre sa rigueur au service des autres.
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| Âge : 17 ans Pseudo : Kietah Avatar : Willa Holland Age de l'avatar : 22 ans Age du personnage : 22 ans Fréquence de connexion : Euh... Tout dépend de mes devoirs (mais au moins 2 ou 3 fois par semaine, ça peut être plus, et rarement moins). Comment as-tu trouvé le forum :Via un groupe RPGistes Facebook Double compte ? : Non Un petit commentaire sur le fo ? : J'arriiiiiiiiiiive !
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Dernière édition par Amy E. Wetthrone le Sam 3 Jan - 10:55, édité 11 fois |
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