Vivre ou survivre ?

Adam et moi avions couru quelques mètres sur ce sol dur, quelque peu galvanisés d’être sortis de la Corne d’abondance. C’était pourtant un sentiment éphémère : au bout de quelques mètres, alors que rien d’autre ne comptait pour moi que de courir, lui lâcha ma main. Je me retournai, inquiète, et le vis seulement plié en deux, essoufflé, et ce fut notre première vraie pause – pourtant, mon cœur tellement sollicité continuait de battre la chamade, et mes jambes meurtries tremblaient. Je n’avais plus le courage de lui dire qu’on ne devait pas s’arrêter là, que distinguer des silhouettes de Carrières sur la Corne n’était pas bon signe. Il fallait qu’on continue de fuir… toujours tout droit…
Ce message ne passa que dans le regard brillant que je lui lançai, incapable de franchir mes lèvres sèches et gercées.

« On ne peut pas rester là, à découvert et si proches de la Corne, » réussis-je à dire au bout de quelques secondes.

Je pouvais souffler comme un bœuf, trembler des jambes comme un épileptique, me teinter de rouge comme une adolescente, mes yeux n’arrêtaient de passer d’Adam toujours coiffé de sa veste à la Corne fièrement dressée. Je sentais que nous n’étions pas tirés d’affaire : j’avais provoqué les Carrières qui n’étaient certainement pas calmés par la mort trop héroïque d’Elina.
Elina…
Je me frottai le visage de mes deux mains, chassant l’image de la Mentor, étalant au passage les quelques larmes qui avaient poussé au coin de mes yeux, puis je me concentrai sur la seule idée que nous nous étions trop fait remarquer. Par conséquence, dans la liste des proies, nous étions évidement placées en tête. Pour peu que la Mentor du Sept se joigne à eux, on avait potentiellement six surentraînés et un Vainqueur à nos trousses… ce n’était pas bon du tout.
Nous n’avions finalement pas accompli le minimum en fuyant la Corne.
Me vint alors l’alliance avec le Six en tête. Plus que jamais, c’était utile, et même si l’idée de me placer sous la protection de quelqu’un qui pourrait si facilement nous tuer me dérangeait, Mikel était notre seule chance de survivre plus longtemps. C’était également la seule chance d’Adam de souffler et il en avait tant besoin… Je ne pourrais pas le protéger seule. Pas avec vingt-deux autres Tributs dans l’arène prêts à nous tuer. Réduire temporairement ce nombre à dix-neuf était un luxe qu’on ne pouvait pas refuser.

« Les Carrières ne tarderont pas à nous poursuivre. Il faut absolument trouver le District Six. Ils doivent être là-bas, dans cette espèce de marécage… »

La soif commençait à se faire sentir et rendait ma langue toujours plus pâteuse.

« Elina a dit qu’on pouvait faire confiance à Mikel. »

Vivre ou survivre ?

Adam avait retiré le chapeau de fortune que je lui avais fait et se rapprochait de moi. Je le voyais enfin. Je voyais enfin celui qui aurait pu être mon petit frère. Mais non, ce n’était plus lui. Ce n’était plus le garçon avec lequel j’avais l’habitude de passer des après-midi dans le Pré du District Cinq, à rire et se détendre, à penser autre chose qu’à nos malheurs. C’était le garçon que j’avais déjà vu grandir quelques jours auparavant, et qui maintenant me paraissait vieux – si vieux. Trop vieux.
Et ses yeux brûlaient de colère.

« Comment oses-tu prononcer son nom… »

Je restais interdite. Silencieuse. Fixant un Adam que je ne connaissais plus. Il chercha mon regard, et j’étais tellement figée qu’il le capta sans problème. Je me sentis rapetisser sous l’effet d’un sentiment sourd ; tandis que lui grandissait, gagné par une colère aveuglante.

« Bon sang qu’est-ce qui t’a pris d’aller chercher ce sac Amy, hein ?! Avec le District 1 et le 2 de chaque côté ?! Et c’est MAINTENANT que tu choisis de suivre les conseils d’Elina, sérieusement ?!! »

Il ne pleurait pas. Non, au contraire, Adam se rapprocha de moi, à une distance beaucoup trop petite… beaucoup trop rapprochée… Ses poings se serrèrent, ses yeux me brûlèrent et sa douleur m’irradia.
Contre toute attente, du moins de ma part, je fis un pas en arrière. Et un autre. Et un dernier, mettant entre Adam et moi la distance respectable d’un mètre, celle qui nous avions toujours respecté à cause de nos traumatismes respectifs. Jamais d’étreinte, jamais de poignée de main – tout était toujours passé par les yeux. Deux regards capables d’exprimer tous les sentiments possibles, de l’amitié à l’horreur.
Ce fut peut-être la raison pour laquelle j’étais inconsciemment retournée à cette situation de confort : loin d’Adam, communiquant par les yeux et les mots. La Corne n’était désormais qu’une parenthèse, un événement qui avait eu lieu dans une autre vie que l’horreur actuelle. Je ne réfléchissais pas, mon esprit focalisé sur ces yeux accusateurs remplis de rage.
Je ne pensais pas à pourquoi. Je ne pensais pas à comment. Je ne pensais plus du tout. Je me retrouvais terrifiée, interdite, immobile, debout devant une évidence que je refusais de voir, après avoir bataillé durement pour ne pas y penser et la chasser.
Et ses mots résonnèrent comme le canon.

« C’est toi qui aurais mérité de mourir là-bas. »

Et pas Elina. Comme ça, elle se tiendrait debout, à ses côtés, et j’aurais moi payé pour ma bêtise.
Encore  un pas en arrière. Sans comprendre, je me remis à reculer devant Adam, sans m’arrêter, le visage totalement figée. Je ne pouvais pas m’arracher à son regard. Je ne pouvais pas fuir devant la vérité. Pourtant, je continuais de m’éloigner.
Elina… Elina était morte, j’avais entendu le canon, j’avais vu les Carrières s’éloigner de son corps immobile. Ils avaient été quatre autour d’elle, dont Nathanaël. Les Districts Un et Deux, qui avaient été autour de nous, que j’avais vus, analysés, et ignorés… Pourquoi ? Comment ?
Mais ce sac avait été à mes pieds ! Devant moi ! Nous en aurions eu besoin ! Qui savait, si j’avais poursuivi ma course, si j’avais poursuivi l’effort, peut-être aurais-je pu le récupérer, et alors, ils auraient été heureux ! J’avais envie de lui dire ça, de lui dire ce que je pensais. De lui expliquer pourquoi j’avais fait cela. De lui dire que j’avais fait ça pour eux, pour nous. Mes lèvres se tordirent pour former des mots qui ne franchirent pas le fond de ma gorge et, me rendant compte que je n’allais nulle part, je me tus. Je soutins son regard à deux mètres de lui. Et cela me frappa après quelques instants de silence.
Elina était morte. Et c’était de ma faute.
La vérité m’assaillit mais on aurait pu croire que rien n’avait changé. Je restais debout, de marbre, raide et silencieuse. J’aurais cru hurler, pleurer, rendre mes tripes et surtout tout abandonner, mais rien ne me venait. Non, tout ce qui m’affolait, c’était la haine qu’Adam pouvait m’éprouver en cet instant. Je ne pensais qu’à cela : Adam me haïssait. C’était fini. Il me haïssait.

« Tu as raison, » murmurai-je en baissant soudain les yeux.

Mon cœur s’alourdit. Sous la pression, mon regard se porta sur mes mollets parsemés d’égratignures.

« J’aurais dû mourir à la place d’Elina. »

C’était une vérité qui me révoltait autant qu’elle m’apaisait, c’était horrible. Je ne pensais à rien d’autre que ce poids qui s’intensifiait. Je me sentais idiote.
Cette idée qui pouvait un tant soit peu alléger ma conscience passa seule mes lèvres.

« Mais si j’étais morte, toi aussi tu le serais. Et El… »

Je m’arrêtai. Adam refusait que je prononce son nom. J’eus un hoquet mais je me stoppai là.

« Il faut qu'on retrouve le Six... », murmurai-je, accrochée à cette idée.

Vivre ou survivre ?

Je restai silencieuse et éloignée, incapable de fixer Adam dans les yeux. Mon regard embué rendait la situation irréelle et dure à supporter. Tandis qu’il approuvait – quoi ?-, je me retrouvai partagée. Devais-je baisser les bras ? M’effacer définitivement et ne plus bouger, ou au contraire rester présente et forte aux côtés d’Adam ? Il ne réussirait pas à tenir seul le cap jusqu’au bout. Moi non plus…
Avions-nous le choix ?
Adam ne voulait plus aborder le sujet, il me le fit savoir d’un bref regard. Déjà, je le sentais chancelant, brisé, fatigué… Si tôt dans l’arène, c’était terrible. J’avais été nulle, et je l’étais encore, incapable de trouver les mots pour le rassurer, s’ils existaient. Le silence suffisait, sûrement. Je ne me voyais pas dégrader encore plus la situation.
Qu’Adam me haïsse, tant qu’il pouvait encore se raccrocher à ce sentiment pour tenir le coup. Tant pis si ce sentiment me tuait, je ne vivrais pas assez longtemps pour qu’elle me consume. Non, en vérité, j’espérais qu’il passe encore des années à me détester, si cela lui permettait de sortir de cette arène, et peut-être y gagnerai-je enfin la punition méritée.

« Il serait peut-être mieux qu’on se sépare. Si tu es sûre de ce que tu as découvert, que si un meurt l’autre meurt, on sera une cible trop facile ensemble, du moins jusqu’à ce qu’on retrouve le six. »

Je fronçai les sourcils, me retenant de lui dire que son idée n’était pas bonne. Je ne me voyais tellement pas le lui expliquer, si c’était pour qu’il use de ses restes d’énergie pour me hurler dessus, que je me tus et acquiesçai. Pourtant, je n’aimais pas son idée. Vraiment pas. Et j’avais beau réfléchir, je ne voyais pas comment l’on pouvait se retrouver ou se rejoindre si ça tournait mal ou même si l’on retrouvait le District Six.
Adam coupa court à ma réflexion et m’empêcha ainsi de donner suite à mes idées. Ou du moins les aboutir.

« Tu n’as qu’à partir au Nord-Est, moi je ferai le Sud-est. Quand on retrouve le six, on essaye de se retrouver. »

Il avait besoin d’être seul, je comprenais, c’était important. Ca irait mieux après, quand on aurait retrouvé Mikel et ses deux Tributs, Aedan et Vahine. Je voulais y croire.
J’acquiesçai encore, de toute façon, il ne me laissait pas le choix, et je le regardai s’en aller. Mais j’étais incapable de bouger. Je le fixai se rapprocher de la Corne qu’on avait fui, me demandant s’il comptait s’y « suicider ». Je ne savais pas ce qui me retenait de lui courir après. Un certain amour propre, ou ma compréhension de son besoin de solitude. A sa place, je n’aurais pas été mieux, et je n’aurais pas supporté que l’on m’épie par-dessus de l’épaule. Je me détournai donc, fixant un temps le soleil pour m’orienter et quand ma vue se brouilla de trop le regarder, je suivis la direction que m’avait donnée Adam.
J’avançai, un peu. En effet, ma vue qui s’était brouillée d’avoir trop fixé l’astre lumineux se mit à s’assombrir de plus en plus… Que se passait-il ? M’étais-je brûlée les deux rétines ? Mais, je ne ressentais aucune douleur, rien ! Je me stoppai et l’instant d’après, les ténèbres s’abattirent sur mon champ de vision. Je ne voyais plus rien.
Mais… ? Mais ?

« AMY ! »

Le cri d’Adam parvint à mes oreilles et mon cœur s'emballa. Tout de suite, la fatalité s'abattait sur moi : il était tombé sur les Carrières. Non.

« Merde, merde, merde, merde, merde ! »

Je n’arrivai pas à m’arrêter de jurer. Je tentai de courir dans la direction de son cri, mais j'avais du mal à l'identifier ; et, perdue dans la précipitation et aveuglée, je me ramassai sur moi-même et tombai sur le sol dur. J’écorchai mes genoux et mes coudes, sans ne rien voir, sans ne rien comprendre. J’avais perdu le Nord et le Sud en roulant par terre, et ces blessures s’ajoutèrent à toutes les petites écorchures causées par les grains de sable, qui entraient maintenant dans les plaies. Mais rien d’autres ne comptait pour moi que de rejoindre Adam – alors je serrai les dents, je me relevai et je tentai d’avancer dans une direction. Juste pour ne pas m'immobiliser dans la terreur. Marcher pour garder un semblant d'idée claire.
Je hurlai pour qu’il me réponde et que je puisse me réorienter, marchant pour trouver un équilibre.

« Adam ! Adam réponds-moi ! Adam ! », l'appelai-je.

Mon cœur battait. J’étais paniquée : ce n’était pas le moment de perdre Adam. Ce n’était jamais le moment. Ca ne le serait jamais. Pas ce gosse malheureux. Pas lui.Adam, Adam, où es-tu ?
Et malgré ma cécité, une vision claire d'un Adam entouré de Carrières s'imposa à moi. Mes yeux grand ouvert se tordirent en une grimace de terreur. Je voyais des molosses l'entourer. La fille du Deux, Joss, et son sourire carnassier. Nathanaël, qui me jurait il y a quelques jours encore ne pas être un monstre, et son immense stature. Comme avec la gamine du Onze, il était sur mon Adam, et je me l'imaginais l’étrangler comme un sauvage.
C'était faux. C'était la panique. Le besoin de voir quand on était soudain aveugle. Adam était encore vivant, pas de Carrières... Ils étaient pourtant à côté. Les Carrières et Adam.

« Adam ! »

Ou comment rameuter tous les Tributs des alentours parce que j'étais emportée dans un élan de désespoir. Je continuais de tourner sur moi-même, marchant d’un pas toujours plus assuré, sans avoir aucune idée de la direction.
Je devais retrouver Adam…

Vivre ou survivre ?

Sa voix sonna d’abord comme un rêve, et je ne l’entendis pas distinctement. Aucune intonation paniquée. Ce n’était pas normal, je devais délirer. Dans mon incompréhension la plus totale, toujours mêlée à la panique, j’arrivais néanmoins à distinguer la direction de laquelle Adam m’avait appelée et tenta d’avancer vers celle-ci, malhabilement. Doucement, le noir ne fut plus si noir, et vis apparaître des taches colorées et lumineuses…

« Amy c’est toi ? »

Ces mots vinrent de ma droite. Je m’y tournai pour distinguer une silhouette, esseulée au milieu d’une immense lumière. Sans réfléchir plus, j’avançai d’un pas rapide vers cette ombre qui avait la voix de mon ami, et doucement, les couleurs et les détails devinrent de plus en plus nets, me montrant un Adam interloqué avec des yeux irrités. Mais entier, sain et sauf. La réalité revint.
Sain et sauf. Pas de Carrières, personne qui ne l’avait attaqué, hormis le sable qui avait griffé sa peau. Je restais debout et immobile, interdite, me sentant profondément idiote d’avoir eu – une fois encore – la plus grosse peur de ma vie.

« Qu’est-ce que c’est que ça… Tu pense qu’il n’y a qu’à cet endroit qu’on peut voir clairement ? »

Je n’avais qu’une envie : lui tomber dans les bras et lui dire qu’il était hors de question de se séparer à nouveau ; lui tenir fermement la main pour être sûre que ce n’était pas un mirage des juges, que le véritable Adam n’était pas en train de se faire rouer de coups ; hurler, hurler contre ce balancier émotionnel, hurler contre ce monde qui me rendait ridicule. Mon visage resta pourtant figé. Pour lui répondre, je ne fis qu’hausser les épaules, signifiant mon ignorance, mais lui ne se découragea pas : prêt à comprendre ce qui était en train de se passer, le garçon fit quelque pas, testant des zones où notre vue diminuait, se rapprochant de moi pour qu’elle s’améliore à nouveau.
Il traçait peu à peu un cercle autour de moi. Je restais immobile, le laissant faire, réfléchissant de mon côté… Non, cela n’avait rien à voir avec l’endroit. Nous avions tous les deux été atteints par cette cécité et j’étais persuadée m’être déplacée lorsque j’avais été aveugle. L’intérêt de fixer une zone d’un diamètre environ égal à 5 mètres, ou un peu plus large, me dépassait. C’était absurde.
Mais attendez… J’étais au centre de ce cercle de vision que traçait Adam.

« J’ai l’impression que dans ce cercle on voit à peu près correctement… Mais comment va-t-on retrouver le D6 si on ne peut pas bouger ? »

La cécité avait commencé quand Adam et moi nous étions éloignés… et si… ?

« Attends, je ne crois pas que ce soit lié à l’endroit, murmurai-je. »

Trop de suppositions résideraient dans cette arène. Nous ne pouvions pas nous permettre d’en rajouter une, qui était si vitale.

« Je dois vérifier quelque chose Adam, alors ne bouge plus. »

Je levai les yeux vers lui. Ma voix était plus forte, plus décidée.

« Quand je fais un pas vers toi, tu fais un pas en arrière, d’accord ? »

Tandis que j’avançai vers lui, il s’exécuta, reculant, et nous faisions tous les deux bien attention à garder la même distance entre nous. Ma vue ne bougea pas, toujours nette et claire, et cela semblait être la même chose pour lui. Quand nous fûmes tous les deux hors de ce cercle, je stoppai notre manège et le regardai.

« Tu vois encore, non ? Ca n’a donc aucun rapport avec le cercle. Par contre… Reste là. »

J’estimai notre distance à trois mètres avant de faire un pas sur le côté, m’éloignant d’Adam. Bingo, ma vue commençait à se troubler.

« Ne panique pas, je dois encore juste vérifier un truc. »

Retournant à la bonne distance d’Adam, je lui fis dos et commençai à faire de grands pas, de plus ou moins un mètre à chaque fois, les comptant à voix haute pour rassurer Adam.

« Un… Deux… Trois… Quatre… »

Plus j’avançai, plus la cécité devint forte. Encore un pas, au milieu duquel le noir total tomba comme un couperet.

« ... Cinq. »

D’accord. Revenant doucement vers Adam, je réfléchissais : si je devais prendre en compte mon imprécision et la fatigue de mes jambes, tout en sachant que le Capitole ne devait pas s’embêter et prendre un chiffre rond, le constat fut clair, et je l’annonçai à mon partenaire.

« Je crois que les Tributs continuent d’être liés… Si on s’éloigne de plus de trois mètres l’un de l’autre, on commence à perdre la vue… et à environ sept ou huit, le noir complet. »

Je n’avais aucune idée de la valeur d’une telle information. La soif et la chaleur me montaient terriblement à la tête, et j’avais jeté les dernières forces qu’elles me donnaient dans la bataille en croyant Adam encerclé et maintenant en devinant une nouvelle partie de la règle.

« Donc, on peut bouger… Ne tardons pas à retrouver le Six. »

Il fut décidé à me suivre, et nous partîmes en direction des marécages, à l’Est.