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 [FlashBack] Une lumière dans la nuit

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Nikolay Willis
Nikolay Willis
« Personnage décédé »
Localisation : Paris
★ Âge : 17 ans.
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MessageSujet: [FlashBack] Une lumière dans la nuit   [FlashBack] Une lumière dans la nuit EmptyJeu 28 Aoû - 10:03

Je cours à perdre haleine, sans savoir où je vais. Je les sens qui sont juste derrière moi, plus près à chaque minute qui passe. En plus, ils ont l'avantage de connaître les lieux. Pas moi.
C'est la première fois que je vais au district 12 et je n'ai aucune idée d'où je suis, ni où je vais.
Et j'espère pouvoir en repartir vivant...

Je revenais d'une journée de pêche fructueuse lorsqu'un jeune garçon, sous le prétexte de m'acheter un poisson frais, me remit discrètement un message de la résistance : je devais prendre le cobra cette nuit même pour une opération commando.
Je frémis de plaisir à la lecture de cette lettre. De l'action, enfin ! La Moisson approchant, de telles actions allaient être amenées à se multiplier au fil des mois qui allaient suivre.
Et j'en étais ravi.

La nuit venue, je me glissais donc hors de ma maison et rejoignis discrètement le cobra. Une fois que toute l'équipe fut rassemblée et que le train fut partie, on nous donna enfin les détails de la mission. Il s'agissait de faire dérailler un train de charbon en partance du district 12 et en direction du Capitole. Comme il étaient hors de question d'utiliser de l'explosif à cause du bruit, j'aurais pour rôle de tordre les rails avec une barre de fer. J'étais le seul rebelle avec assez de force pour pouvoir faire ça.

Nous allions devoir agir vite, si nous ne voulions pas nous faire repérer... L'opération ne devait prendre qu'une heure à partir du moment où nous sortions du cobra. Si nous n'étions pas revenus au bout de deux heures, il repartirait, et reviendrait une fois, 24h plus tard.


Je sens mes poumons qui commencent à me brûler. L'effort que j'ai fait pour tordre les rails m'a épuisé et je n'ai pas assez de force pour continuer de courir comme ça. Mais j'entend les voix des pacificateurs quelques rues plus loin. La simple idée de devenir un muet du Capitole me galvanise et me pousse à reprendre ma course. Mais je ne vais pas continuer longtemps je dois trouver un abri.
Un abri...

Une fois sortis du cobra, notre équipe de quatre rebelles se dirigea discrètement vers la gare de triage. Notre leader sur cette opération, Nathan,  était déjà venu au 12, et pouvait donc se diriger sans problème dans la nuit.
Lorsque nous arrivâmes devant la voies de chemin de fer, tout était calme et silencieux. C'était presque la nouvelle lune, et il faisait donc très sombre, ce qui nous arrangeait. Pendant que Nathan et moi sortîmes le matériel pour faire dévier les rails, nos deux coéquipières se mirent en place pour monter la garde. Nat et moi nous mîmes rapidement au travail, et en un quart d'heure, le premier rail était complètement tordu.
Sans attendre, je m'attaquais au deuxième rail, pendant que Nathan s'arrangeait pour ne pas qu'on voit que le rail était tordu de l'autre côté. Je suais à grosse goutte pour faire levier avec ma barre de fer. Je sentais mes bras qui commençaient à trembler sous l'effort intense. Mais le rail se tordait bien, ils devraient changer les deux pour faire repartir le train.

Soudain, j'entendis un léger craquement. Nat et moi nous figeâmes, le cœur battant. Pas un son, pas un bruit ne nous parvenait. Nous allions appeler à voix basse nos deux coéquipières, lorsqu'un cri déchirant perça le silence.

- nous sommes repérés, filons ! Me hurla Nathan.


J' ai maintenant du mal à respirer, et je me tiens le coté pour continuer d'avancer. Courir, il n'en est plus question, je n'en ai plus la force. Je n'ai aucune idée de l'heure qu'il peut être, mais je sais que je parviendrais jamais à rejoindre le cobra dans les délais. Il va falloir que j’échappe pendant 24h aux pacificateurs...Je prend une ruelle en titubant, lorsque je vois une petite fenêtre allumée devant moi. Au même, j'entend les pacificateurs dans la rue que je viens de quitter...

Je lâchais instantanément ma barre et partis en courant droit devant moi, à l'aveuglette. J'entendis alors une rafale de mitraillette, ainsi que le cri d'agonie de Nat. J'étais seul, en pleine nuit, dans un district que je ne connaissais absolument pas...
Complètement dérouté, je me dirigeais vers ce qui me semblait être la ville, pensant qu'il serait plus simple de semer les pacificateurs et de me cacher avant de rejoindre le cobra. Erreur, je me rendis compte très rapidement que j'en avais plusieurs à mes trousses. Et eux pouvaient se repérer, même la nuit, car ils connaissaient bien le district.
Pas moi...


Je n'ai plus le choix, dans un instant ils vont atteindre la ruelle et me voir. Je me dirige alors vers la maison à la fenêtre allumée et frappe à la porte. Quelque soit la personne qui habite cette maison, elle est mon seul espoir.
C'est une jeune fille qui m'ouvre la porte.

- S'il vous plait, aidez moi où je suis mort, dis-je d'un ton pressant, alors que j'entend encore les cris des pacificateurs qui s'approchent.
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MessageSujet: Re: [FlashBack] Une lumière dans la nuit   [FlashBack] Une lumière dans la nuit EmptyJeu 28 Aoû - 11:52

Je m'éclaire à la lampe à pétrôle, la lumière tremble. Il n'y en a presque plus. Je n'aime pas le noir. Ça me fait penser à la mine, au canari qui a cessé de chanter. Et ça me fait peur. Donc je laisse la lumière allumée jusqu'à ce que je sois assez épuisée moralement pour aller rejoindre ma soeur et dormir. Je crois que c'est la Moisson qui me fait peur. J'ai de plus en plus peur en ce moment. Je me sens... Opressée. J'ai un mauvais pressentiment.
J'ai besoin de veiller la nuit. Je ne dors pas en ce moment. A cause de la Moisson qui approche. Quelques fois, je me dis que j'ai envie d'aller aux Jeux. Je ne sers à rien ici, je reste à rien faire. Je vais en cours le matin, dans la mine l'après midi, un jour sur deux, j'apprends ce qui sera plus tard mon futur métier. Je déteste penser ça.
J'ai envie d'aller aux Jeux pour éviter ça. Et j'ai des chances de gagner, je crois. Peut-être... Mais un peut-être qui est un peu plus sûr quand même c'est plus oui que peut-être non ?
Je me lève, je laisse mon canevas sur la table. Je vais boire de l'eau à l'évier en fonte. Je tousse, c'est la poussière de charbon. Parfois, quand j'en ai trop dans les poumons, j'en crache. C'est répugnant. Je déteste le Douze pour ça. Mais c'est chez moi, là où je suis née, l'endroit où je vais vivre... Ma prison. Heureusement que j'ai assez de cran pour aller jusque dans la forêt ou je deviendrais folle.
Je soupire, je reprends une gorgée. Ça ne fait pas longtemps qu'on a l'eau courante, c'est depuis que Craig a dû entrer chez les Pacificateurs. Grâce à son salaire, on a pu l'installer.

Le District est silencieux. J'aime bien cette impression d'être seule au monde....
Pas si silencieux que ça finalement. Je sursaute violemment. Ça doit être mon imagination qui me joue des tours tellement je suis stressée en ce moment. Mais j'entends des pas, des voix. Un, deux, trois, quatre... Cinq.
Et de toute évidence, huit bottes de Pacificateurs et deux pieds de fugitif. Mais bon sang, c'est quoi encore cette invention ?!
Un rebelle ? Une brusque bouffée d'espoir me traverse. Cachée par les rideaux miteux de la cuisine, je regarde la ruelle sombre, il y a quelqu'un qui vient vers.... Chez moi. Vers chez moi. Ce n'est pas normal.
Je soupire. Rien n'est normal à Panem.
Des coups sont frappés à la porte. Je sursaute, je me fige, j'attends. C'est le signe des rebelles.
Alors je cours ouvrir la porte.
Sur un parfait inconnu.


- S'il vous plait, aidez-moi ou je suis mort...

Je ne réponds pas, ce n'est pas le mom...

- Entrez, et vite.

Je le guide jusqu'à un placard, assez grand pour cacher deux personnes maximum. J'ouvre.

- Vous avez de la chance, j'ajoute. A deux, c'est vraiment serré là-dedans.

Et je referme la porte, en laissant une ouverture. De toute façon, l'armoire ne ferme jamais totalement.
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Nikolay Willis
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MessageSujet: Re: [FlashBack] Une lumière dans la nuit   [FlashBack] Une lumière dans la nuit EmptyJeu 28 Aoû - 12:20

La jeune fille me regarde intensément. que va-t-elle faire ? Me cacher ou me dénoncer aux pacificateurs ? Je ne sais rien d'elle, elle pourrait même être de la famille d'un pacificateur.
Mais je ne suis plus en état de réfléchir, je ne suis plus en état de rien faire.
Soudain, elle se décide et me dit d'un ton ferme :

- Entrez, et vite.

Puis elle m'entraîne vers un placard et me pousse dedans sans ménagement. Je n'ai même pas encore réalisé qu'elle avait accepté de m'aider, que j'étais en sécurité, pour le moment du moins.

- Vous avez de la chance. A deux, c'est vraiment serré là-dedans.

Elle referme alors la porte du placard en laissant une fine ouverture. Je suis tellement épuisé que je pose doucement la tête sur la porte et j'appuie les mains sur le coté du placard, j'ai peur de m'effondrer. J'essaie tant bien que mal de calmer ma respiration, pour ne pas faire de bruit. Je ferme les yeux et je me concentre...

A ce moment, j'entend des coups violents frappés à la porte.

- Pacificateurs, ouvrez la porte ! Nous recherchons un fugitif !

Je me fige dans le placard, la respiration coupée. Je réalise soudain que je viens peut être d'envoyer une jeune fille à la mort. Si je suis découvert, elle sera arrêtée comme complice... Je n'avais pas réfléchis à ça en frappant à sa porte.
Je suis vraiment un imbécile !
Je manque presque de sortir, pour faire semblant de l'avoir prise en otage, lorsque j'entends la porte s'ouvrir.
Trop tard.

Quoiqu'il se passe à présent, nos destins sont liés...
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MessageSujet: Re: [FlashBack] Une lumière dans la nuit   [FlashBack] Une lumière dans la nuit EmptyJeu 28 Aoû - 12:39

Les Pacificateurs ne mettent pas longtemps à arriver. J'ai juste le temps de lui passer discrètement une gourde d'eau en métal avant de refermer correctement la porte de l'armoire. Pour une fois, celle-ci ne bouge pas après.
Ils rentrent. Craig est parmi eux. J'affiche une mine étonnée, il ne sont pas sérieux de rentrer chez les gens, comme ça ?
Une dispute éclate.


- Non mais, elle n'aurait pas pu cacher quelqu'un, non ?
- Je l'ai vu entrer !
- Et bien tu as mal vu, Pey ! crache Craig d'un ton sec.

On dirait que c'est le chef de la patrouille. A ce moment là, mon chat miaule bruyamment.

- Je faisais rentrer mon chat, dis-je, en excuse pitoyable. Je sais que c'est le couvre-feu mais...
- Je vais fouiller quand même, lance Craig. Vous, vous sortez de la maison et vous cerclez le périmètre.

C'est un acteur remarquable. Je lui montre l'armoire, alors que les autres sortent.
Mes yeux disent : «prouve lui que tu es de notre côté.»
J'attends, anxieuse, qu'il se passe quelque chose. Je crois que je l'ai échappé de justesse. La voix d'Adaline, ensommeillée, fuse depuis le haut de l'échelle.


- Craig, c'est toi ?
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Nikolay Willis
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MessageSujet: Re: [FlashBack] Une lumière dans la nuit   [FlashBack] Une lumière dans la nuit EmptyJeu 28 Aoû - 15:05

Je reste complètement immobile, la tête toujours appuyée sur la porte du placard, les muscles tendus. Si les pacificateurs découvrent ma cachette, je ne me rendrais pas sans combattre...

Mais plutôt que de mettre à ma recherche, j'entend une dispute éclater entre eux

- Non mais, elle n'aurait pas pu cacher quelqu'un, non ?
- Je l'ai vu entrer !
- Et bien tu as mal vu, Pey !

J'ose à peine respire, de peur qu'une des pacificateurs ne m'entende. J'espère qu'ils vont croire s'être trompés et qu'ils vont repartir dans la rue.
La dispute des pacificateurs est interrompue par un miaulement puissant et j'entend alors la voie de la jeune fille qui m'a ouvert la porte déclarer d'une petite voix timide :

- Je faisais rentrer mon chat. Je sais que c'est le couvre-feu mais...
- Je vais fouiller quand même, lance le second pacificateur. Vous, vous sortez de la maison et vous cerclez le périmètre.

Je suis pris au piège. Il va fouiller la maison et me découvrir.
Alors je n'ai pas le choix, je dois agir pour tenter de rattraper mon erreur, et ne pas faire condamner cette jeune fille en même temps que moi.

Silencieusement, je sors un couteau à cran d'arrêt de la poche de mon pantalon. Je n'ai pas envie d'en arriver, mais je crois que je n'ai plus le choix. Ça ne me fait pas peur de tuer quelqu'un, surtout un pacificateur, mais je ne voudrais pas que la jeune fille soit blessée.

Toujours en silence, je me redresse dans le placard et respire doucement, tout en essayant de dénouer mes muscles contracturés. Je vais devoir mettre mon entraînement de carrière en pratique. Je ne suis pas vraiment en état de me battre, ma tête tourne et mes oreilles bourdonnent, mais je ne vais pas attendre qu'il ouvre la porte du placard

Puis, d'un seul mouvement, j'ouvre la porte du placard et me précipite pour sortir lorsque je butte sur un objet qui était dans le placard... et je m'étale aux pieds du pacificateur.
Pour l'effet de surprise c'est raté... Je lève alors les yeux et vois une toute jeune fille en haut de l'échelle vers l'étage supérieur. C'est pas possible, elles sont deux...

Je n'ai plus aucune chance de le réduire au silence sans que ses collègues ne m'entendent. C'est fini pour moi.
Terminé.


Mais, comme je ne veux pas causer plus de dégâts que je n'en ai déjà fait, je lance :

- Je l'ai menacée de les tuer si elle ne me cachait pas... Elle n'a agi que par peur, je ne lui ai pas laissé le choix...

J'espère que le pacificateur se montrera clément avec elle, et qu'il croira à mon mensonge.

Je ne veux pas mourir en ayant la mort d'innocents sur la conscience.
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MessageSujet: Re: [FlashBack] Une lumière dans la nuit   [FlashBack] Une lumière dans la nuit EmptyJeu 28 Aoû - 18:18

Je regarde ma soeur, lui fais signe de retourner dans le grenier. Ce n'est pas le moment, c'est une affaire de grands, de... D'adultes ? Alors je n'ai rien à faire là. Mais je m'en fiche, je reste, la vie du rebelle est... Entre les mains de mon frère et moi.

- Adaline remonte là-haut, ordonne Craig d'une voix ferme. Ne te mêle pas de ça et retourne dormir, OK ?
- Craig a raison, Linotte, va dormir, j'ajoute.

Au même moment, j'entends un fracas derrière moi et je me retourne. Oh non.... Il fallait qu'il sorte maintenant ?
Craig en profite pour enlever son casque de Pacificateur, il est connu, chez les rebelles, tout le monde sait qui il est. Il aurait pu être le chef du réseau du Douze si il n'y avait pas Melvil Thorne. Je regarde le fugitif. Sa tête ne me dit rien, il doit venir d'un autre District. Je me demande comment c'est, chez lui. J'ai peur pour lui, je ne veux pas avoir sa mort sur la conscience.
Craig ressort.
Je l'entends depuis la rue ordonner à ses «collègues» d'aller voir plus loin si il y est. J'attends quelques minutes, ils partent sans discuter, sans doute aller voir des filles de la Veine dans le besoin. Cette pensée me répugne.
Je tends la main au rebelle, un air calme sur le visage.


- Vous êtes tombé chez les bonnes personnes au bon moment, bravo, dis-je d'un ton entendu.
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Nikolay Willis
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MessageSujet: Re: [FlashBack] Une lumière dans la nuit   [FlashBack] Une lumière dans la nuit EmptyVen 29 Aoû - 10:40

Je reste étendu par terre, mon couteau toujours dans la main. Je m'attend à ce que le pacificateur appelle ses collègues, mais il n'en fait rien. Au lieu de cela, il ôte tranquillement son casque, puis ressort dans la rue. Comme s'il ne m'avait pas vu.

Je reste bouche bée, complètement abasourdi. Mais qu'est ce qui se passe ? Pourquoi ne m'a t'il pas encore arrêté ?
La jeune fille ne semble pas non plus plus effrayée que ça de sa présence chez elle, et la petite est manifestement repartie se coucher. Je ne comprend plus rien... Est ce que j'ai perdu la tête ?

Tant bien que mal, je me redresse et m'assoie péniblement par terre. Ma chute a fini de saper le peu de forces qui me restaient, et je ne suis pas en état de me lever, pas pour le moment.
Je voudrais comprendre ce qui m'arrive, et dans quel endroit je suis tombé.

Puis, j'entend des voix dehors. Le pacificateur qui vient de sortir demande brusquement à ses hommes de déguerpir. Je n'en crois pas mes oreilles. Mais pourquoi fait-il cela ?
soudain, une idée me vient à l'esprit. Et s'il jouait un double jeu, comme moi chez les carrières ? Je ne vois que ça comme explication, qu'il soit rebelle lui aussi.
Un pacificateur rebelle... Très ingénieux. Et très risqué aussi...

La jeune fille me tend alors la main et me dit :

- Vous êtes tombé chez les bonnes personnes au bon moment.

Sauvé, je suis sauvé pour le moment.
Je n'en reviens pas, je n'arrive pas à réaliser. J'ai presque envie de rire nerveusement, tellement ma situation est incroyable. J'ai dû tomber sur le seul pacificateur rebelle de Panem !

Je serre alors la main de la jeune fille et murmure avec un sourire :

- Merci.

Et puis, comme elle n'a aucun doute sur mon statut de rebelle, j'ajoute :

- Je m'appelle Nik, je viens du district 4. Nous devions faire dérailler un train de charbon mais nous avons été repérés. Tous mes coéquipiers sont morts je pense...

Je m’arrête à cette phrase, car elle me fait réaliser que je suis le seul à m'en être sorti. Enfin, mieux vaut mourir tout de suite que de connaître les prison du Capitole.

je redresse la tête et enchaîne, en jetant un regard vers l'étage supérieur ou dort la petite fille :

- Je vais avoir besoin d'aide pour pouvoir retourner à mon district. Mais si quelqu'un se fait arrêté avec moi, il sera condamné aussi pour rébellion...
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MessageSujet: Re: [FlashBack] Une lumière dans la nuit   [FlashBack] Une lumière dans la nuit EmptyMar 30 Sep - 17:39

Je le considère un moment, sans rien dire, bras croisés contre mon corps. J'attends juste que Craig revienne parce que je ne suis pas encore sûre des véritables motivations de cet homme qui vient de débarquer chez moi. Je ne sais pas ce que j'attends. Un signe, peut-être ? Quelque chose pour me donner un indice ? Rien qu'un tout petit indice ?
J'ignore le couteau qu'il a dans la main. Ca ne sert à rien de se montrer... faible.
Je le regarde se lever douloureusement, ça me fait sourire, mais je fais disparaître bien vite ce rictus mal placé pour reprendre un visage impassible. Non, je n'ai pas peur. je n'ai pas souvent peur; Je ne perds jamais le contrôle de mes actes. Ou du moins ça ne m'est encore jamais arrivé.
il retombe par terre. Je me précipite vers lui, l'aide à se lever en le soutenant par une épaule. Du bout de mon pied, je tire une chaise vers nous et je le force à s'asseoir.

Avec reconnaissance, il me sert la main. Je ne m'y attendais pas, alors je me raidis sans trop le vouloir, et lui réponds après quelques secondes d'hésitation. je réponds à son "Merci" d'un sourire fatigué. Sur la table, je pousse la jupe de ma mère que j'étais censée recoudre et je tire une chaise vers moi, prête à... Il commence à parler. Se présenter. Directement ? Je pourrais être en train de jouer un double jeu et essayer de le faire parler pour mieux le vendre aux Pacificateurs ensuite, en endormant sa méfiance. Ce n'est pas mon genre. Je déteste ce genre de pratiques déloyales.


- Je m'appelle Nik, je viens du district 4. Nous devions faire dérailler un train de charbon mais nous avons été repérés. Tous mes coéquipiers sont morts je pense... Je vais avoir besoin d'aide pour pouvoir retourner à mon district. Mais si quelqu'un se fait arrêté avec moi, il sera condamné aussi pour rébellion...

je hoche la tête, je connais, tout ça. En silence, sans répondre, je réfléchis. Pas trop longtemps j'espère. Je n'ai pas de mesure du temps incluse dans la tête. Jamais je n'ai fait attention aux secondes qui passent.

- Je sais, je réponds. Je sais parce que sinon, je ne vous aurais pas laissé rentrer et vous aurais vendu aux Pacificateurs de suite. Je m'appelle Leanne Chetwood.
HRP:
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MessageSujet: Re: [FlashBack] Une lumière dans la nuit   [FlashBack] Une lumière dans la nuit EmptyJeu 2 Oct - 12:26

La jeune fille me regarde un moment en silence, sans répondre. Je me demande ce qu'elle pense de moi, si elle a peur d'être arrêtée, si elle soutient les rebelles. Je sais que dans ce district, la rébellion est bien plus implantée que dans les districts supérieurs, tout simplement parce que les gens n'ont pas grand chose à perdre. Alors que dans mon district, il est plus facile de se protéger derrière un métier, dur certes, mais qui permet de vivre plutôt confortablement...

La jeune fille semble enfin sortir de sa réflexion et me réponds :

- Je sais. Je sais parce que sinon, je ne vous aurais pas laissé rentrer et vous aurais vendu aux Pacificateurs de suite. Je m'appelle Leanne Chetwood.

Elle est directe et franche, ce que j'apprécie. Elle me semble encore un peu sur la défensive, mais je remarque alors que j'ai toujours mon couteau à la main. Je le referme alors et le range dans ma poche. Puis, péniblement, je me relève. Tout mon corps me fait mal, ça va être une vraie torture de rejoindre le cobra, mais je n'ai pas le choix. Il ne vaut mieux pas que le laisse mes muscles se refroidir.

A pas lents, je dirige vers la fenêtre et jette un coup d’œil discret. Les pacificateurs semblent partis.

Je me retourne alors vers Leanne et lui demande :

- Est ce que tu connais bien les environs de la gare ? En particulier, est ce que tu pourrais retrouver dans la nuit le hangar abandonné qui se trouve le long de la grille du district ? Et sans que nous soyons repérés ?

Je sais que je lui demande beaucoup, alors qu'elle me connaît à peine, mais je ne vois pas d'autre solution de rejoindre le Cobra à temps.

L'entrée secrète pour accéder au Cobra se trouvait dans ce vieux hangar complètement délabré, qui se trouvait juste contre la grille du district 12. Personne n'avait de raison de s'approcher de ce bâtiment qui avait brûlé des années auparavant, à ce que je savais. Les rebelles avaient donc pu construire l'accès au Cobra sans trop de peine.
Si Leanne parvenait à m'emmener jusque là, je pourrais me cacher dans le bâtiment et attendre que le Cobra revienne au bout de 24h, comme convenu....
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MessageSujet: Re: [FlashBack] Une lumière dans la nuit   [FlashBack] Une lumière dans la nuit EmptySam 22 Nov - 11:58

Je ne me laisse pas avoir, je me contente de le regarder et je l’écoute. Il range son couteau ensuite, je ne sais plus si j’avais remarqué qu’il l’avait encore ou pas.
Puis je hoche la tête en entendant sa phrase, je connais ce hangar abandonné, j’y allais avec mon frère quand j’étais petite. En cachette bien sûr, on ne s’est jamais fait prendre jusque là.

- Est ce que tu connais bien les environs de la gare ? En particulier, est ce que tu pourrais retrouver dans la nuit le hangar abandonné qui se trouve le long de la grille du district ? Et sans que nous soyons repérés ?

Je lui ait dit mon nom, il ne semble pas l’avoir reconnu, alors je soupire de soulagement, même si je ne sais pas trop ce que je dois faire. Je pèse le pour et le contre un moment, je me concentre sur de la poussière de charbon qui tombe des murs. Je le regarde aller vers la fenêtre, je souris, je joue avec mes doigts.
Et ensuite je prends a décision, je veux me rebeller, vraiment.
Alors je m’approche de lui, je regarde dans la même direction.

- Le hangar n’est pas loin, il suffit de prendre un raccourci, je vais te montrer, dis-je en pointant une direction du doigt.

Je me mords la lèvre, avant de sortir il aurait fallu que je puisse avoir mon arc, parce qu'on ne sait jamais, mais je ne me vois pas faire un tour dans la forêt à cette heure alors que les Pacificateurs n'ont pas encore finit d'inspecter la Veine, à moins que Craig les ait forcés à faire le travail plus vite. Sinon, il a aussi pu faire en sorte de les éloigner du hangar, parce que les rebelles n'auraient pas pu tenter une entrée dans le district autrement.
Ca m'aide à me décider.

- On ferait mieux de sortir maintenant, j'annonce alors que la lune est cachée par un nuage. Dans le noir, c'est plus discret, et je connais le chemin par coeur, je n'ai même pas besoin d'avoir de la lumière pour me guider.

J'observe un moment l'état dans lequel est Nik, je grimace.

- Tu penses pouvoir marcher ?
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MessageSujet: Re: [FlashBack] Une lumière dans la nuit   [FlashBack] Une lumière dans la nuit EmptyVen 2 Jan - 18:32

Leanne s'approche doucement à son tour de la fenêtre et pointe un direction dans le noir en murmurant :

- Le hangar n’est pas loin, il suffit de prendre un raccourci, je vais te montrer, dis-je en pointant une direction du doigt.

Je ne peux m'empêcher de pousser un soupir de soulagement.
Elle va m'aider !
Il existe donc encore des gens qui, sans être rebelles, sont prêts à nous aider malgré le danger...
Je voudrais pouvoir la remercier, mais je ne sais pas quoi dire, les mots s'embrouillent dans ma tête.

Elle semble perdue dans ses réflexions et je ne dis rien pour ne pas la déranger. Maintenant, je m'en remet entièrement à elle, elle connait mieux le terrain que moi, et je ne ferais que lui attirer encore plus d'ennuis.

Elle annonce alors, d'un ton décidé :

- On ferait mieux de sortir maintenant, j'annonce alors que la lune est cachée par un nuage. Dans le noir, c'est plus discret, et je connais le chemin par coeur, je n'ai même pas besoin d'avoir de la lumière pour me guider.

Bon choix.
Elle ferait une bonne recrue.
Je devrais mentionner son nom afin qu'un recruteur l'approche par la suite.

Leanne me regarde et fait une grimace.

- Tu penses pouvoir marcher ?

- il va bien falloir...

j'essaie de faire quelques pas dans la pièce. Je boîte affreusement, mais je n'ai pas le temps de faire quoique ce soit.
Je vais devoir serrer les dents.

je ressors alors le couteau de ma poche, dehors, je devrais pouvoir en faire usage rapidement.
Puis je prends un air résolu et je dis à Leanne :

- Avant qu'on sorte, quelques règles : si je te dis "cours", tu pars en courant sans te retourner, sans chercher à t'occuper de moi. Tu ne cours jamais en ligne droite, tu prend les chemins les plus sombres pendant une demi-heure. Après, si tu es certaine de n'être pas suivie, tu pourras rentrer chez toi. Si je te tape sur l'épaule, tu te couche par terre sans chercher à comprendre. Et enfin, si les pacificateurs découvrent qui tu es et que je sois tué, tu vas au hangar et tu te cache derrière le tuyau de la chaudière. Tôt au tard, un rebelle te trouvera et t'aidera, toi et ta famille.

Je sais que ça fait pas mal d'infos, mais je tiens à assurer au maximum sa sécurité.

- Est ce que tu as compris ?




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[FlashBack] Une lumière dans la nuit Vide
MessageSujet: Re: [FlashBack] Une lumière dans la nuit   [FlashBack] Une lumière dans la nuit EmptyVen 27 Fév - 15:00

Je capte son regard, je comprends tout de suite ce qu'il veut faire passer. On verra plus tard pour les effusions, hein. Je ne sais même pas si ça va fonctionner.
C'est une mission suicide, ce truc.
J'entends quelqu'un tousser là-haut, ça doit être ma sœur, elle est plus atteinte de la toux du mineur que moi, malgré les efforts effectués par mon père quand il était encore là. Je soupire, attends quelques secondes, avec de la chance ce n'est qu'une crise bénigne qui va durer deux secondes à peine.
Etrangement, je suis plutôt calme, comme si j'étais dans mon élément. Et je dois bien avouer que je ressens une bouffée d'excitation, l'adrénaline s'en mèle. Super. Ca va rendre les choses plus faciles si mon corps me dit quoi faire au lieu que ce soit ma tête qui bosse.

- Tu m'excuseras, je dois monter
, dis-je d'une voix précipitée en entendant Adaline qui tousse toujours au bout d'une minute.

La crise semble être assez violente. Enfin, pas spécialement violente, mais récalcitrante. Je monte l'échelle à toute vitesse, et me laisse tomber dans le lit que je partage avec Adaline, la prend dans mes bras en essayant de calmer sa toux.

- Calme toi, respire, ça va aller Linotte.

Elle commence à cracher du charbon sur mon tshirt troué. Génial… je grimace, avant de déchirer un bout des draps pour en faire un mouchoir, pas le temps d'aller en chercher un autre.

- Crache là dedans, je vais aller chercher un peu d'eau et ça va aller mieux.

Je déglutis douloureusement, j'ai mal pour elle. Mais ce n'est qu'un mauvais moment à passer et on a tous connu ça, ici. Je me secoue et redescend, en vitesse, avant d'aller m'escrimer contre l'évier en fonte qui ne veut pas faire couler l'eau. Il ne veut pas s'ouvrir non plus, l'imbécile.
« Connard de mes deux ! » je me permets de jurer en oubliant un moment Nikolay, qui reste coincé ici tant que je m'occupe de ma sœur. Mais je peux pas la laisser tomber, elle est vraiment sensible au charbon. Et à chaque fois, elle met au moins deux heures à se calmer. Bon, j'exagère évidemment, mais elle est sensible. Je me répète.
Tant pis.
Au bout de trente secondes à m'énerver, l'eau finit par couler. Elle a toujours cette couleur bizarre, presque jaune comme de la pisse. Mais elle est potable. Et c'est le District Douze, normal. Quelques fois, on doit la faire bouillir pour ôter les résidus de charbon ou d'autres trucs dégueulasses qui sont allés tomber dedans, comme si le reste ne suffisait pas, mais là je ne vois rien de solide à l'intérieur ni de reflets d'essence, donc je me permets de ne pas la faire bouillir. Pour une fois, ça a l'air d'aller et ça me change agréablement.
Il paraît que même dans le village des Vainqueurs, c'est comme ça, pour l'eau. J'ai un sourire ironique, tout le monde est dans le même panier. Pas d'injustice entre les chanceux et les pouilleux de la Veine.

L'avantage, c'est que j'ai soif aussi, et comme on a de l'eau pour une fois et qu'il n'y a pas de coupures, je peux aller chercher un bol pour recueillir le liquide dedans. Je retrouve même la bouteille en verre, que je remplis, avant de dénicher trois verres quelque part.
Peut-être que Nikolay a soif à cause de sa blessure, lui aussi.

- Hé, t'as soif toi ? Je dois soigner ma sœur donc profites en pour te reposer un moment. Les Pacificateurs sont loin, c'était mon frère qui dirige la patrouille donc…


Je me mords la lèvre, il va s'imaginer qu'on est une famille pro-Capitole et que je vais le vendre, maintenant. Idiote, idiote, idiote ! Je me frappe le front de la main, avant de lui servir un verre sans attendre de réponse et lui met de force dans la main.

- En fait, je te demande pas ton avis, bois. C'est potable, t'inquiète. On doit boire ce truc tous les jours et on n'a pas encore été malades. Ca va te faire du bien, c'est de l'eau.

Et je remonte dans le grenier, retour à mon point de départ. C'est frustrant. En attendant, j'ai le temps de préparer un peu ce que je peux dire à Nikolay si jamais il va me poser des questions.
Pas « si jamais » en fait. Il va en poser, j'en suis sûre. Je serre les poings, Adaline a arrêté de tousser, le tissu est recouvert d'une bouillie noire, inutilisable. Je fourre le tissu dans ma poche, pas le moment de faire des états d'âme, je sais pas comment je me débrouille mais je vais finir par tout faire rater. Je donne le verre d'eau à Adaline, elle commence à le boire doucement.

- Linotte, je vais sortir. Tu bouge pas jusqu'à ce que je sois de retour, d'accord ? Et si il y a quelqu'un qui vient, tu lui dis que tu sais pas où je suis, que tu t'es réveillée parce que tu as entendu du bruit et que tu savais même pas que j'étais dehors.

Elle hoche la tête, les yeux plein de questions. Alors je pose un doigt sur sa bouche, avant de filer rejoindre Nik'. Le verre est vide et posé sur la table, le mien aussi, je fais disparaître les preuves en les rangeant avec les autres verres.

- Ca va ? On peut y aller ? je demande d'un ton pressé, jetant des regards anxieux vers la porte.

- Avant qu'on sorte, quelques règles : si je te dis "cours", tu pars en courant sans te retourner, sans chercher à t'occuper de moi. Tu ne cours jamais en ligne droite, tu prend les chemins les plus sombres pendant une demi-heure. Après, si tu es certaine de n'être pas suivie, tu pourras rentrer chez toi. Si je te tape sur l'épaule, tu te couche par terre sans chercher à comprendre. Et enfin, si les pacificateurs découvrent qui tu es et que je sois tué, tu vas au hangar et tu te cache derrière le tuyau de la chaudière. Tôt au tard, un rebelle te trouvera et t'aidera, toi et ta famille.Est ce que tu as compris ?

Je fronce les sourcils, répétant plusieurs fois sa phrase dans ma tête.

- D'accord. On y va, dis-je avant d'ouvrir l'armoire, qui contient en fait un passage pour sortir sans ouvrir la porte. En même temps, elle débouche juste en face du hangar.

Je n'ai jamais su pourquoi mais finalement, les éléments commencent à s'assembler. Je me faufile dedans, j'ai déjà emprunté plusieurs fois ce passage pour m'amuser quand j'étais petite.

- Allez viens, suis-moi. Tu peux me faire confiance, je te jure.
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