-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Channelle Featherstone
Channelle Featherstone
« Administratrice »
★ Âge : 20 ans
★ Occupation : Carrière
☆District : Un

○ Points : 838
○ Barre de vie :
A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  Left_bar_bleue100 / 200100 / 200A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  Right_bar_bleue


May the odds be ever in your favor
Compétences:
Talents:
Inventaire:


A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  Vide
MessageSujet: A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !    A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  EmptyDim 13 Juil - 10:22





Zane & Channelle




L’expiation. Quelle connerie … Je n’arrivais pas à croire qu’ils allaient renvoyer les anciens vainqueurs dans les jeux. Dans certains districts ils devaient être bien rouillés. A l’annonce de la nouvelle j’étais partie en claquant la porte, comme pour exprimer mon mécontentement auprès de mes parents. Comment pouvaient-ils être heureux pour ma sœur, fiers ?!  J’étais passée par la cave avant de partir, pensant qu’un verre d’alcool ou deux aideraient à  faire passer la pilule. J’avais pris une bonne bouteille de scotch de mon père, comme pour me venger un peu plus, mais soyons réalistes : il en avait tellement qu’il ne remarquerait surement pas sa disparition. Je pris le chemin de la forêt pour aller retrouver Zane, en espérant que je pourrais me défouler un peu en sa présence. Pas qu’on allait discuter ; notre relation était principalement basée sur les nuits qu’on passait ensembles, mais justement c’était pile ce dont j’avais besoin. Et puis quelque part, même si on n’abordait le sujet, notre première rencontre avait rendu clair le fait qu’il n’aimait pas les carrières, et par conséquent les jeux. Je pensais aussi trouver un peu de réconfort dans l’idée qu’il serait aussi mécontent que moi, pour une fois.

D’habitude lorsque j’allais à la forêt, je prenais soin de ne pas être vue … Mais ce soir ce n’était pas nécessaire. Tous étaient enterrés chez eux, certains pour être près des leurs, d’autres certainement juste pour déprimer … Je pus donc tracer assez rapidement mon chemin jusque notre lieu de rencontre habituel … Où Zane n’était pas. Je me mordis la lèvre et fit le tour des environs avant de conclure qu’il n’était pas là. Je pestai contre moi-même. J’avais bêtement cru qu’il serait là, parce qu’il aurait besoin de moi pour évacuer lui aussi, et un peu pour moi peut-être. Merde, c’était quand même ma sœur qui risquait de m’accompagner dans les jeux ! Je n’étais même pas en colère contre lui ; je n’en avais pas le droit après tout. J’étais en colère conte moi d’avoir eu la faiblesse de croire qu’il serait là.

Je m’assis sur un tronc d’arbre qui trainait là et j’éclatai d’un rire nerveux. Bon sang, j’étais une carrière, pas une loque. Je devais juste me ressaisir. Moi et ma sœur dans l’arène, c’était une fierté pour le district, pour notre famille. Mais en imaginant qu’il ne reste que nous deux à la fin, aurais-je ce qu’il fallait pour tuer mon propre sang ? Il le faudrait bien de toute façon, car j’imaginais mal ma sœur ne pas venir dans l’arène si j’y allais … Et j’irais. J’avais travaillé pour ça toute ma vie, comment aurait-il pu en être autrement ? Que diraient mes coachs et les autres carrières si je n’y allais pas ? Ce n’était même pas envisageable. Je jetai un œil à la bouteille que j’avais posé par terre et soupirais.

◄ CHANNELLE ►
« On dirait que c’est juste toi et moi ma belle. »

Je la pris en main et l’ouvris. Après tout, qu’est-ce que je pouvais faire d’autre ? Je n’allais pas rentrer chez moi, et je n’avais pas la tête à retrouver mes autres camarades carrières qui étaient surement au bar à célébrer cette grande nouvelle. Non, cette bouteille et moi allions passer une bonne soirée …

Une gorgée, puis deux, puis trois plus tard, et je sentais que l’annonce de l’expiation prenait de moins en moins d’importance. Oh je n’étais pas saoule ; ceux qui me connaissent savent qu’il me fallait plus que cela ; mais je sentais l’alcool monter doucement et soulager un peu ma colère, ma peur et mes doutes. C’était là tout ce que je pouvais demander pour ce soir.

Soudain, j’entendis un bruit dans les buissons et par reflexe je me relevais. Je vis le visage de Zane sortir de là, et un large sourire s’afficha sur mon visage. Je m’élançai vers lui avant de lui sauter dans les bras et de déposer un baiser sur ses lèvres.

◄ CHANNELLE ►
« Zaaaaane ! »

Je lui souris et reculai avant de lui tendre ma bouteille.

◄ CHANNELLE ►
« Tu veux un verre pour célébrer cette belle soirée ? »

S’il fallait une preuve que je ne tenais pas aussi bien l’alcool que je le pensais, elle était là. Je n’étais ni si joviale, ni si chaleureuse avec lui habituellement. Consciente que mon état n’était pas tout à fait normal, je tentais de le justifier.

◄ CHANNELLE ►
« Tu m’excuseras, mais j’ai commencé la fête sans toi. »

Revenir en haut Aller en bas

Zane Hamilton
« Invité »


A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  Vide
MessageSujet: Re: A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !    A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  EmptyDim 13 Juil - 16:16






A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  



On ne peut pas dire que les rues étaient bondées ce soir-là. L’expiation avait dû en choqué plus d’un et la plupart des gens restaient chez eux avec leur famille. Je les comprenais, l’annonce était toujours éprouvante, même lorsque elle se disait « bienveillante » et pleine de « clémence ». Si mon père était toujours là, je serais avec lui en ce moment.

Mais ce n’était pas le cas, et je n’étais pas du genre à m’apitoyer sur mon sort en restant prostré chez moi comme un ermite. Dans mon entourage, cette annonce de la présidente concernait surtout une personne, Channelle. C’était sa vie et la vie de sa sœur qui était en jeu à ce moment précis. Je savais qu’elle comptait se porter volontaire et sa sœur la suivrait surement rien que pour la protégée. J’étais donc parti sur un coup de tête la rejoindre près de la forêt, le coin habituel ou nous nous donnions rendez-vous pour tenter de la persuader de ne pas participer aux jeux. Si elle n’en revenait pas, ma mission était fichue. Plus d’informations et plus d’espoir pour moi de découvrir si ses parents avaient vendu mon père. Mais aussi, plus de nuit avec elle, et malgré que notre relation soit basé sur le sexe et le mensonge, elle me manquerait. Enfin bon, je devais toujours tenté, rien ne disais qu’elle m’écouterait. Je marchais, les mains dans les poches, et plus je me rapprochais de la forêt, plus je me demandais ce que j’allais lui dire si elle était là.
Channelle n’était pas la fille la plus facile à convaincre du district, loin de là. Je savais qu’avec elle, il n’allait pas falloir passer par quatre chemins. Elle était du genre à détecter quand je tramais quelque chose. C’est pour ça que je supposai qu’elle savait déjà que je haïssais les jeux et ses copains les carrières. Qui eux étaient d’ailleurs surement entrain de fêter cette annonce et rêvait d’y participer.

J’arrivai assez longtemps après être partis de chez moi à la forêt. Plus longtemps que d’habitude du moins. A force de réfléchir en marchant j’avais fini par avoir l’allure d’un homme de quatre-vingt  ans malade.
En arrivant, je tendis l’oreille autour de moi. J’entendis un bruit. Je souris en pensant que c’était Channelle, elle était là, comme prévu. Je me raidis un instant. Et si ce n’était pas elle finalement ?

Je m’approchais lentement derrière les feuilles, prenant soin de ne pas faire craquer de branche sous mes pieds. Je la vit seule assise sur un tronc, en train de boire une bouteille de scotch surement très cher. Je me détendis directement, et traversa les buissons pour qu’elle me voit.
Elle bondit vers moi, un grand sourire sur le visage. Elle m’embrassa et avant que j’aie eu le temps de lui rendre son baiser, recula sa tête et prononça mon nom d’un air trop joyeux pour elle.
Puis elle me sourit encore, et me tendis sa bouteille qu’elle tenait à la main avant de me dire :

« Tu veux un verre pour célébrer cette belle soirée ? »

Je regardais la bouteille de plus près, c’était effectivement du scotch qui avait dû couter un bras à son père. Vue la richesse qu’avait sa famille, pour lui ça n’avait du paraitre rien du tout. Je remarquai que la bouteille était aussi à moitié vide. Ca expliqua l’état dans lequel elle se trouvait. Elle n’était jamais aussi joyeuse de me voir d’habitude.
Comme pour se justifier, elle enchaînait :

« Tu m’excuseras, mais j’ai commencé la fête sans toi. »

Finalement, je trouvais la situation plutôt comique. La voir dans cet état était plutôt rare. Même si je la préférais dans son rôle de carrière qui n’a peur de rien et de personne, la fille écervelée et joviale lui allait plutôt bien aussi. Je lui répondis avec un air rieur dans le regard, les sourcils faussement froncé :

« Je vois ça. Tu aurais pu, m’attendre quand même. »

Puis j’ajoutai, rien que pour la faire réagir un peu, d’un ton ironique et moqueur :

« Fêtons ça comme tes copains les carrières, après tout c’est une grande nouvelle, cette expiation. »

Je pris la bouteille qu’elle me tendait avec ma main et je la portai à ma bouche. Je pris une gorgée, puis deux, avant de poser la bouteille par terre, me rapprocher d’elle et l’embrassait comme elle venait de le faire.
En la voyant, j’avais perdu un peu de la motivation qui m’avait pris en venant ici. Voir la présidente m’avait énervé, j’avais d’ailleurs difficilement résisté à l’envie de casser la télé ou apparaissait son visage. J’avais envie de me vider la tête, de boire, de coucher avec Channelle et puis c’est tout. Mais je ne devais pas, pas avant d’avoir tenté de lui parler du moins. Je reculai et me dirigeai vers le tronc ou elle se tenait quelques instants plus tôt, et m’assis dessus.  Puis je la regardai dans les yeux, tentant d’être un peu plus sérieux.

« Tu veux vraiment qu’une de vous deux meurt Channelle ? Même si une Featherstone gagne, ça sera toi ou elle. A mon avis, si elle décide d’entrer dans cette arène, c’est pour te sauver, elle voudra t’aider que tu le veuilles ou non. Je sais que tu ne veux pas devoir ta victoire à ta sœur, et je ne crois pas que tu veuilles que ta sœur meure comme ça, pour toi. »

Je savais qu’elle allait directement comprendre l’allusion que je faisais aux jeux, et au fait qu’elle se porte volontaire. Même si sa sœur la rejoignait dans l’arène, elle n’abandonnerait pas son but pour autant, elle était tellement déterminée à gagner que ça donnait parfois froid dans le dos. Mais c’était le seul argument valable que je pouvais décemment lui dire. Je ne pouvais en aucun cas lui parler de ma mission, et pas même que je m’inquiétais.
Après quelques secondes, je rajoutais :

« Pourquoi ne pas attendre une année ? Une toute petite année, ce n’est rien pour rejoindre ces jeux ou tu devras assassiner des enfants. »

J’avais dit ça avec un peu trop de rancœur pour qu’elle ne le remarque pas. Mais après tout, pourquoi ce caché derrière un amour surfait du Capitole. Beaucoup était comme moi et n’hésitait pas à le dire, beaucoup haïssait le Capitole sans pour autant être rebelles.



Revenir en haut Aller en bas

Channelle Featherstone
Channelle Featherstone
« Administratrice »
★ Âge : 20 ans
★ Occupation : Carrière
☆District : Un

○ Points : 838
○ Barre de vie :
A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  Left_bar_bleue100 / 200100 / 200A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  Right_bar_bleue


May the odds be ever in your favor
Compétences:
Talents:
Inventaire:


A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  Vide
MessageSujet: Re: A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !    A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  EmptyDim 13 Juil - 21:06





Zane & Channelle




◄ ZANE ►
« Je vois ça. Tu aurais pu, m’attendre quand même. »

Je le regardai, avec un air un brin gêné.

◄ CHANNELLE ►
« Je t’avoue que … Je n’étais pas sûre que tu viennes. Mais je l’espérais. »

Ca n’était pas moi mais l’alcool qui parlait. Habituellement, je n’aurais jamais affiché de façon aussi évidente une brèche dans ma façade froide et indifférente. Tout de même consciente que je n’étais pas au mieux de ma forme, je me pinçai la lèvre en me promettant de réfléchir dans ma tête à tout ce que je dirais avant de sortir des bêtises dorénavant. Finalement, je lui proposai de prendre un verre.

◄ ZANE ►
« Fêtons ça comme tes copains les carrières, après tout c’est une grande nouvelle, cette expiation. »

J’haussai un sourcil désapprobateur. Ce n’est pas parce que c’était entendu entre nous qu’il n’aimait pas mes amis qu’il était forcé de le dire à haute voix, et d’une façon si désinvolte. Mais s’il voulait la jouer piquante, il avait trouvé une adversaire à sa taille. Je m’approchais de lui en attrapant son menton entre mon pouce et mon index, et j’approchais mon visage du sien.

◄ CHANNELLE ►
« S’ils t’entendaient, mes « copains carrières » comme tu dis, ils ne feraient qu’une bouchée de toi. »

Je lui offris un sourire carnacier, prête à ce qu’il réplique. Les mecs et leur égo … Mais sans lui laisser le temps de répondre, je reculai, amusée.

◄ CHANNELLE ►
« Et puis au cas où tu l’aurais oublié, c’est toi qui m’a cherché en premier. Jusqu’ici, je n’ai jamais eu l’impression que tu éprouvais autant de dégouts pour tous les carrières … Si ? »

Je le fixai de loin, un air amusé sur le visage. Il bu dans la bouteille et vint déposer un doux baiser sur mes lèvres. Ah, voilà ce que j’aimais, voilà ce dont j’avais besoin. Quoi que ces petites joutes verbales étaient loin de me déplaire ; j’adorais qu’il me tienne tête, j’avais besoin d’être repoussé. J’avais connu trop de proie facile, et je m’en étais vite lassée. Mais Zane était différent, il me mettait au défi, il me provoquait. C’est sans doute ce qui faisait que je ne m’étais pas lassée de lui, quand les autres ne duraient jamais plus de quelques jours.


Toutefois, il se recula pour s’assoir sur un tronc et pris un air sérieux. Je grimaçai. Aïe. L’avais-je froissé ? Non, il me connaissait, il savait que c’était de la taquinerie. L’espace d’un instant j’eus un petit pincement en me disant que peut-être que lui s’était lassé de nos jeux, et qu’il voulait qu’on arrête de se voir. Mais il me détrompa bien vite …

◄ CHANNELLE ►
« Tu veux vraiment qu’une de vous deux meurt Channelle ? Même si une Featherstone gagne, ça sera toi ou elle. A mon avis, si elle décide d’entrer dans cette arène, c’est pour te sauver, elle voudra t’aider que tu le veuilles ou non. Je sais que tu ne veux pas devoir ta victoire à ta sœur, et je ne crois pas que tu veuilles que ta sœur meure comme ça, pour toi. »

J’écarquillais les yeux. Je ne l’avais même pas vu venir, et pourtant il était venu avec de gros sabot. Un instant je trouvai cela agréable, qu’il s’inquiète pour moi. Mais ce n’était pas notre relation, ce n’était pas nous. Je m’étais toujours tenue éloignée des « relations » de peur de voir un jour une chose pareille se produire. C’était d’ailleurs bien pour ça qu’on ne sortait presque qu’entre carrières : on se comprenait. Il était établi entre nous qu’on ne serait jamais triste pour ceux qui partaient mais qu’on serait fiers, contents pour eux, même peut-être un peu jaloux. Avant que je puisse ouvrir la bouche pour lui expliquer que c’était comme ça et que personne n’y changerait rien, il ajouta une remarque qui me fit frissonner … De rage.

◄ CHANNELLE ►
« Pourquoi ne pas attendre une année ? Une toute petite année, ce n’est rien pour rejoindre ces jeux ou tu devras assassiner des enfants. »

J’étais furieuse. Certes nous n’étions pas ensembles. Je n’attendais pas à ce qu’il m’admire, ou me soutienne, je me contentais d’un respect mutuel. Mais là c’était sauf ça. Il y avait du mépris dans sa voix, et ça je ne pouvais le supporter. Je le fixai avec rage et reculai d’un pas. Ce n’était pas de la peur ou de la fuite ; c’était la distance nécessaire pour que je garde le contrôle de moi-même, sans quoi je jure que j’allais le frapper. Et j’en ferais de la bouillie.

◄ CHANNELLE ►
« Fais attention à ce que tu dis Hamilton. »

Il y avait une note menaçante dans ma voix que je reconnaissais à peine. Et pourtant, je le fixai non pas avec rage, mais avec incompréhension … Et déception. Je savais pourquoi on ne discutait jamais. Parce qu’on savait au fond lui et moi qu’à part le physique, nous ne partagions rien et que cela nous empêcherait de nous amuser. Parce que je ne pouvais pas être avec quelqu’un, même pas dans ce genre de relation, qui avait autant de mépris et de dégout pour tout ce que j’aimais. Il y avait une note de tristesse dans mes yeux car je savais que ça serait surement la dernière soirée que je passerais avec lui. J’étais trop fidèle et dévouée aux carrières pour être avec quelqu’un qui les rabaissaient à de simples … « Tueurs d’enfants ».

◄ CHANNELLE ►
« Comment … Comment peux-tu être aussi ingrat ?! Tu sais ce que tu es ? Tu es un lâche ingrat. Que les autres districts nous détestent, je veux bien le concevoir … Mais toi ? Je m’excuse, mais sais-tu combien de gens sont morts de trouille à l’heure qu’il est ? Mais toi, toi tu viens juste pour s’assurer que ton plan cul sera encore là la semaine prochaine, c’est ta seule préoccupation. Et à qui tu le dois ? A qui tu dois d’être encore en vie aujourd’hui, de n’avoir jamais eu la peur au ventre la veille de la moisson ? A ces … Ces tueurs d’enfants comme tu dis. »

Je m’approchai d’un pas pour le fixer vraiment, afin qu’il voit, qu’il comprenne que ce n’était pas rien, que ce n’était pas qu’un jeu.

◄ CHANNELLE ►
« Les carrières ne sont pas des tueurs Zane. Ce sont des héros. Des personnes qui sacrifient leur vie pour leur district, pour s’assurer que jamais un gosse de 11 ans inexpérimenté ne se retrouve dans l’arène à mourir juste après le gong de départ. Je ne comprends pas que les autres districts laissent des jeunes sans expériences se faire massacrer. Mais tu ne verras jamais ça ici. Et pourtant on ne gagne pas tous les ans. On sait qu’en y allant on risque nos vies, et on y va quand même, pour protéger nos enfants du un. Et toi, toi avec ta petite vie bien tranquille, protégé de tout ça tu te ramènes et tu … Nous méprise ? Tu crois que je veux y aller ? Tu crois que je veux que ma sœur y aille pour me protéger ? J’y vais parce que c’est mon devoir Zane, c’est ce qu’on attend de moi. »

Sans que je ne m’en rende compte, une larme avait roulé sur ma joue. Parce que c’était vrai, parce que pour mes parents, si je ne devenais pas une gagnante des jeux, alors je ne serais rien.

◄ CHANNELLE ►
« Mais tu sais quoi ? Je devrais te remercier en fait. Merci. Merci de m’avoir rappelée pourquoi je ne traine qu’avec mes amis carrières et pourquoi on se mélange jamais aux autres … Je ne vois pas comment un type comme toi pourrait comprendre la loyauté, ou l’honneur. Et moi aussi je vais te rendre service … C’est la dernière fois qu’on se voit. Je t’éviterais la honte d’être vu avec une tueuse d’enfants et tu n’auras pas à t’inquiéter que ton jouet ne soit cassé pendant les jeux, tu peux aller t’en chercher un nouveau dès demain. De rien. »

Et je tournai les talons. Je repivotai un instant pour aller récupérer ma bouteille de scotch qu’il tenait encore. Manquerait plus qu’il ne boive à ma santé. J’avais été dure, je le savais. Mais il m’avait blessée, et ça ne m’arrivait jamais, car je ne laissais jamais personne s’approcher suffisamment pour que ça arrive. J’étais en colère contre moi-même de l’avoir laissé être suffisamment proche de moi pour qu’une réplique comme celle-ci puisse autant me vexer. Je pensais qu’il avait un minimum de respect pour moi, mais j’avais tort. Et j'étais blessée dans mon orgueil.
Revenir en haut Aller en bas

Zane Hamilton
« Invité »


A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  Vide
MessageSujet: Re: A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !    A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  EmptyLun 14 Juil - 14:24






A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  




Je vis tout de suite que ma phrase l’avait blessé. Mais je n’avais pas réussie à la retenir. Depuis notre rencontre, je ne faisais que mentir et calculer chaque mot que je disais. Mais là je n’avais rien prévu pour une fois, et ça ce voyait dans la réaction de Channelle.

Elle recula d’un pas, et je vis la rage dans ses yeux quand je me levai à sa hauteur.

« Fais attention à ce que tu dis Hamilton. »


Cette façon qu’elle avait de me parler montrait bien qu’elle n’appréciait pas ma dernière remarque. Plus grave, je la sentais blesser et déçus.
Elle continua, et je me retins de l’interrompre. Je savais que dans ce moment-là, tenter de me justifier ne servirai à rien. Elle était tellement énervée que je ne doutais pas que si j’approchais, elle me frapperait. Et c’était une carrière, la meilleure de toute qui plus est, et je n’avais pas tellement envie de me casser quelque chose ce jour-là.

« Comment … Comment peux-tu être aussi ingrat ?! Tu sais ce que tu es ? Tu es un lâche ingrat. Que les autres districts nous détestent, je veux bien le concevoir … Mais toi ? Je m’excuse, mais sais-tu combien de gens sont morts de trouille à l’heure qu’il est ? Mais toi, toi tu viens juste pour s’assurer que ton plan cul sera encore là la semaine prochaine, c’est ta seule préoccupation. Et à qui tu le dois ? A qui tu dois d’être encore en vie aujourd’hui, de n’avoir jamais eu la peur au ventre la veille de la moisson ? A ces … Ces tueurs d’enfants comme tu dis. »


Quand je lui parlais, il y avait toujours cette ligne qui séparait la taquinerie du mépris réel. J’étais toujours au bord de cette ligne, sans jamais la dépassé, malgré ce que je pensais parfois. Notre relation fonctionnait de cette manière, sur cette mince ligne. Nous ne nous lassions pas l’un de l’autre parce que nous savions jouer avec le feu. Sauf que cette fois ci, j’étais allé trop loin. J’avais dépassé la fameuse ligne en une seule phrase.

« Les carrières ne sont pas des tueurs Zane. Ce sont des héros. Des personnes qui sacrifient leur vie pour leur district, pour s’assurer que jamais un gosse de 11 ans inexpérimenté ne se retrouve dans l’arène à mourir juste après le gong de départ. Je ne comprends pas que les autres districts laissent des jeunes sans expériences se faire massacrer. Mais tu ne verras jamais ça ici. Et pourtant on ne gagne pas tous les ans. On sait qu’en y allant on risque nos vies, et on y va quand même, pour protéger nos enfants du un. Et toi, toi avec ta petite vie bien tranquille, protégé de tout ça tu te ramènes et tu … Nous méprise ? Tu crois que je veux y aller ? Tu crois que je veux que ma sœur y aille pour me protéger ? J’y vais parce que c’est mon devoir Zane, c’est ce qu’on attend de moi. »

Evidemment nous ne pensions pas pareil. Pour moi, les vrais héros, c’était ceux qui n’acceptait pas l’oppression, les rebelles, mon père. Elle avait été élevée en pensant qu’être une carrière était un privilège. En pensant que si elle ne gagnait pas les jeux comme le reste de sa fratrie elle n’était rien.
Je vis une larme coulé sur sa joue. Jamais je ne l’avais vue pleuré. En même temps je crois que je ne l’avais jamais mise dans une telle colère. Je m’en voulais qu’elle croie que je la voyais comme une tueuse d’enfants. Mais la manière dont j’avais dit ma phrase laissait clairement sous-entendre que ceux qui s’entrainais pour l’arène le devenait. Pourtant, on ne pouvait pas leur en vouloir. Du moins, ce n’étais pas leur faute. Ils pensaient qu’ils étaient des héros, mais ils étaient simplement des pions contrôlés par ce maudit Capitole. Mais je ne pensais pas que ce que j’avais dit la toucherait autant.
Je me rapprochais d’elle, je voulais une bonne fois pour toute me justifier sur mes réelles pensées. Mais avant que j’aie eu le temps de dire quoique ce soit, elle ajouta :

« Mais tu sais quoi ? Je devrais te remercier en fait. Merci. Merci de m’avoir rappelée pourquoi je ne traine qu’avec mes amis carrières et pourquoi on se mélange jamais aux autres … Je ne vois pas comment un type comme toi pourrait comprendre la loyauté, ou l’honneur. Et moi aussi je vais te rendre service … C’est la dernière fois qu’on se voit. Je t’éviterais la honte d’être vu avec une tueuse d’enfants et tu n’auras pas à t’inquiéter que ton jouet ne soit cassé pendant les jeux, tu peux aller t’en chercher un nouveau dès demain. De rien. »

Je me rappelais qu’elle ne savait rien de moi. Elle ne savait pas à qui j’étais loyal, elle pensait que j’étais un vulgaire type qui profitait de filles en leur balançant des phrases toutes faite pour ensuite les lâchers. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir de ce qu’elle pensait, c’était comme ça je ne pouvais rien lui dire et je l’avais toujours acceptée ainsi. Ça ne changera pas.
Sans prévenir, elle s’approcha de moi, me pris la bouteille de scotch que je tenais encore et tourna les talons. C’était le moment ou jamais de la retenir, ou alors j’étais certain de ne plus la revoir.
Je la rattrapais donc et la pris par le bras pour qu’elle s’arrête. Je savais que je risquais qu’elle se retourne et me frappe en faisant ça, mais c’était le seul moyen sur le moment auquel j’avais pensé.
J’avais été idiot et j’avais perdu le contrôle de la situation, me rattraper n’allait pas être simple.

« Je n’ai jamais dit que je te détestais Channelle, pas plus que je n’ai dit que les carrières étaient des tueurs d’enfants. Mais lorsqu’ils entrent dans l’arène, ils le deviennent, et ils sont plus forts que les autres. Et toi aussi, si tu rentres, tu feras la même chose. Si j’étais obliger d’y aller je tuerais moi aussi, comme tout le monde. La différence, c’est que vous vous êtes volontaire. Vous acceptez de gâcher votre enfance en vous entrainant comme des dingues pour devoir ensuite tuer. Vous acceptez et donc vous devenez vous-même comme les Capitoliens. Alors quoi ? Tu vas lever le bras, te porter volontaire pour aller mourir et c’est tout ? Tu te rassure en te disant que c’est héroïque te ta pars, que tu fais ça pour les autres, que comme ça tu deviendras quelqu’un aux yeux de tes parents et de tes amis, tu auras la gloire et l’argent, la célébrité, et tu seras enfin une vrai Featherstone si tu gagnes. Moi je ne crois pas à ça, tu n’as pas de compte à rendre, à personne. »

Tout ça je le disais avec une certaine colère. Je ne lui en voulais pas à elle, ni aux carrières. Mais le Capitole avaient fait de nous des pions. Channelle était programmée pour réagir comme ça.
Je lui lâchai le bras, même si je n’étais pas certain qu’elle m’écoute.

« Si tu crois que ma vie est tranquille comme tu dis. Non enfaite, crois ce que tu veux, ce n’est pas la question. »

Il ne fallait surtout pas que j’en dise plus. Elle était intelligente, et elle ne devait pas se douter un instant de qui j’étais vraiment. Ma mission était plus importante que tout, c’était pour ça que j’étais là, pour ça que je tentais de lui expliquer une infime partie de ma pensée. Je le devais à mon père, même si j’appréciais Channelle.

« Si je te considérais comme une petite distraction ou un jouet, et crois-moi ça m’est arrivé avec d’autre fille, je ne serais pas là Channelle. Je t’aurais déjà laissé sans m’inquiétez que tu reviennes de l’expiation ou pas. Comme tu l’as si bien dit, si les carrières me dégoutaient, jamais je ne serais venu te chercher ce soir-là dans le bar.»

Ça, c’était encore un mensonge, un de plus. C’était pour ma mission que j’étais allé la voir, et ses carrières aurait été là ou pas la mission aurait été la même.

« Nous ne sommes pas pareils, nous ne l’avons jamais été. Mais on a toujours fait avec, je crois que c’est ça qui fait que tu m’attires. On a toujours respecté ce que l’un et l’autre pensait. Je respecte toujours ce que tu crois et d’où tu viens. J’ai eu tort de vouloir changer quelque chose, en essayant de parler de ça. Je suis désolé.»

Ces mots m’irritaient la bouche. Je n’étais bien sûr pas désolé d’avoir voulu lui faire entendre raison, d’avoir voulu la protéger. Mais si je voulais qu’elle me pardonne, il fallait que je mette deux secondes mon ego de côté. Je me posais la question, si jamais je ne trouvais jamais rien sur elle ? Je ne pourrais pas continué indéfiniment de lui mentir.




Revenir en haut Aller en bas

Channelle Featherstone
Channelle Featherstone
« Administratrice »
★ Âge : 20 ans
★ Occupation : Carrière
☆District : Un

○ Points : 838
○ Barre de vie :
A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  Left_bar_bleue100 / 200100 / 200A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  Right_bar_bleue


May the odds be ever in your favor
Compétences:
Talents:
Inventaire:


A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  Vide
MessageSujet: Re: A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !    A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  EmptyLun 14 Juil - 21:26





Zane & Channelle




◄ ZANE ►
« Je n’ai jamais dit que je te détestais Channelle, pas plus que je n’ai dit que les carrières étaient des tueurs d’enfants. Mais lorsqu’ils entrent dans l’arène, ils le deviennent, et ils sont plus forts que les autres. Et toi aussi, si tu rentres, tu feras la même chose. Si j’étais obligé d’y aller je tuerais moi aussi, comme tout le monde. La différence, c’est que vous vous êtes volontaire. Vous acceptez de gâcher votre enfance en vous entrainant comme des dingues pour devoir ensuite tuer. Vous acceptez et donc vous devenez vous-même comme les Capitoliens. Alors quoi ? Tu vas lever le bras, te porter volontaire pour aller mourir et c’est tout ? Tu te rassure en te disant que c’est héroïque te ta pars, que tu fais ça pour les autres, que comme ça tu deviendras quelqu’un aux yeux de tes parents et de tes amis, tu auras la gloire et l’argent, la célébrité, et tu seras enfin une vrai Featherstone si tu gagnes. Moi je ne crois pas à ça, tu n’as pas de compte à rendre, à personne. »

Il m’avait retenu par le bras et lorsque j’allais pivoter, je le jure ma main allait le frapper. Mais je croisai son regard, et je suis forcée de dire qu’il me perturbait. Je le fixai, le bras et l’ensemble de mon corps tendu, mais je l’écoutais. Je l’écoutais et cela me frappa. C’était presque pire que ce que j’avais pensé quelques secondes plus tôt. Il ne semblait même pas être terrifié, ou dégouté par les carrières, non … Il avait pitié de nous. Je fronçai les sourcils.

◄ CHANNELLE ►
« Oui, oui je vais lever le bras et me porter volontaire parce que c’est mon devoir. Et tu … Tu crois que je n’ai pas de compte à rendre ? Ah, tu ne connais pas mes parents. Ils préférent que je meure dans l’arène plutôt que d’être une lâche et de refuser d’y aller. »

Une petite voix moqueuse dans ma tête me disait que bien sûr, il ne connaissait pas mes parents. Pas plus que je ne connaissais les siens. D’abord parce que nous n’étions pas si sérieux, ensuite parce que j’étais un peu hypocrite. Il avait honte de sortir avec une carrière, c’est pourquoi on se cachait pour lui, afin que ses amis ne sachent pas pour moi. Moi moi, j’avais honte de ne pas sortir avec un carrière. Parce que mes amis l’aurait juste démoli, parce qu’on était « les filles des carrières » et qu’on ne se mélangeait pas. Et mes parents, mon dieu, ils auraient eu une crise cardiaque s’ils devaient rencontrer Zane. On le savait l’un comme l’autre qu’on n’appréciait pas vraiment ce qu’on était l’un l’autre, ou du moins pas assez pour en être fier. Mais était-il nécessaire de le dire à haute voix, presque comme une insulte, comme il l’avait fait quelques instants plus tôt ?

◄ ZANE ►
« Si tu crois que ma vie est tranquille comme tu dis. Non enfaite, crois ce que tu veux, ce n’est pas la question. »

J’haussais un sourcil. Qu’avait-il voulu dire ? Bien sûr que sa vie était tranquille, qu’est-ce qu’il voulait dire …

◄ CHANNELLE ►
« Que … »

Mais je n’eus pas le temps de poursuivre que déjà il me coupait pour tenter à nouveau de se justifier. Pourquoi, je me demandais. Après tout on savait tous les deux que ça devrait s’arrêter un jour ou l’autre.

◄ ZANE ►
« Si je te considérais comme une petite distraction ou un jouet, et crois-moi ça m’est arrivé avec d’autre fille, je ne serais pas là Channelle. Je t’aurais déjà laissé sans m’inquiétez que tu reviennes de l’expiation ou pas. Comme tu l’as si bien dit, si les carrières me dégoutaient, jamais je ne serais venu te chercher ce soir-là dans le bar.»

Je relevai les yeux vers lui. Oh, je savais comment il était et comment il jouait avec les filles. Juste après notre première nuit ensemble je m’étais un peu renseignée avant de savoir qu’il avait joué avec Pearl, ma principale rivale et amie au centre des carrières. C’est en partie ce qui faisait que cette nuit avait été la première d’une longue suite ; je savais qu’on avait les mêmes attentes et qu’un mec comme ça ne risquait pas de s’attacher. Et pourtant … Il venait de dire qu’il était inquiet pour moi. Je me pinçai la lèvre. L’un dans l’autre, il valait mieux en finir maintenant.

◄ ZANE ►
« Nous ne sommes pas pareils, nous ne l’avons jamais été. Mais on a toujours fait avec, je crois que c’est ça qui fait que tu m’attires. On a toujours respecté ce que l’un et l’autre pensait. Je respecte toujours ce que tu crois et d’où tu viens. J’ai eu tort de vouloir changer quelque chose, en essayant de parler de ça. Je suis désolé.»

◄ CHANNELLE ►
« Ah bon, on se respecte vraiment ? Mais ni toi ni moi ne voudrions nous présenter à nos amis respectif n’est-ce pas ? »

Je lui souris doucement. La colère était un peu retombée. Pas complétement, pas au point que j’ai envie de l’embrasser ou d’aller près de lui. Je n’oubliais pas ce qu’il avait dit sur les miens et il pouvait se retourner avec des pirouette comme « c’est pas ce que je voulais dire », on savait tous les deux que si. La vérité c’était plutôt « je ne voulais pas le dire ».

◄ CHANNELLE ►
« Tu n’as pas le droit de t’inquiéter pour moi Zane. C’est pas le deal d’accord ? Comme tu l’as dit, tu savais que j’étais une carrière quand on a commencé ... Quoique ce soit qu’on ait commencé. Toute mon existence n’a été dirigée que vers ce moment, et je ne laisserais rien m’en empêcher. »

Je m’approchai de lui et fis glisser ma main sur son torse en la regardant remonter avant de plonger mes yeux dans les siens.

◄ CHANNELLE ►
« Tu sais, c’est pour ça que les carrières ne peuvent pas trainer avec les autres jeunes du district. Bon, c’est pas une règle … Ecrite. Mais c’est une entente entre nous. On ne s’attache à personne qui sera triste pour nous si on doit partir. J’aurais aimé te tuer tout à l’heure. La vérité c’est que je devrais partir maintenant et ne plus jamais te revoir … »

Je baissais les yeux vers ses lèvres avant de le gratifier d’un sourire. Je glissai mes deux mains autour de son cou pour le rapprocher un peu de moi.

◄ CHANNELLE ►
« Mais la vérité c’est que ta gueule d’ange et ton corps de dieu grec, c’est à peu près tout ce qui me permet de me détendre en ce moment. D’ailleurs pourquoi est-ce qu’on parle, mmh ?»

Je déposai quelques doux baisers sur ses lèvres avant de me reculer. Je repris la bouteille dans ma main, en rebu une gorgée ou deux avant de la lui mettre entre les mains et de retirer mon t-shirt.

◄ CHANNELLE ►
« Pourquoi ne s’en tiendrait-on pas aux sujets qui nous mettent d’accord ? »
Revenir en haut Aller en bas

Zane Hamilton
« Invité »


A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  Vide
MessageSujet: Re: A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !    A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  EmptyLun 11 Aoû - 14:41






A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  



« Tu n’as pas le droit de t’inquiéter pour moi Zane. C’est pas le deal d’accord ? Comme tu l’as dit, tu savais que j’étais une carrière quand on a commencé ... Quoique ce soit qu’on ait commencé. Toute mon existence n’a été dirigée que vers ce moment, et je ne laisserais rien m’en empêcher. »

Je cherchais son regard. Il était braqué sur sa main qui parcourait mon torse. Elle avait raison. Notre pacte avait été scellé la première fois que nous nous étions embrassé. Pour elle, sa vie était dirigée vers les jeux, pour moi vers ma mission et les rebelles. Je tentais de me mettre à sa place.  Si elle avait été au courant pour mes activité de révolte, et si elle m’avait demandé de tout arrêter, de ne jamais rendre fière mon père là où il est, jamais je n’aurais accepté. Comme elle pour les carrières, toute ma vie était dirigée vers une place parmi les rebelles. Je n’aurais refusé cette place pour personne. Alors je compris que c’était pareil pour elle, mais ça ne fit que rajouter de ma rage contre le Capitole qui l’avait endoctriné elle et tous ceux qu’elle connaissait.
Elle leva la tête et plongea ses yeux dans les miens.

« Tu sais, c’est pour ça que les carrières ne peuvent pas trainer avec les autres jeunes du district. Bon, c’est pas une règle … Ecrite. Mais c’est une entente entre nous. On ne s’attache à personne qui sera triste pour nous si on doit partir. J’aurais aimé te tuer tout à l’heure. La vérité c’est que je devrais partir maintenant et ne plus jamais te revoir … »

Je me rappelais ma relation avec Pearl. C’était pareil, elle avait le même genre de discours à propos des carrières, qu’ils ne sortent qu’entre eux. Mais tout de même moins que Channelle, ce qui m’arrangeait, on se cachait, je faisais croire que je ne voulais pas me montrer avec elle parce que elle était une carrière et pas moi. Mais en réalité c’était plutôt parce que les rebelles ne devaient pas savoir que je la voyais si souvent.
Un petit sourire un coin apparut sur mon visage. Elle ne comptait plus partir, ça ce voyait. Comme pour appuyer mes dires, elle se rapprocha un peu plus de moi en passant ses deux mains autour de mon cou. Je rapprochai mon visage du sien :
« Tu devrais ? »
Je sentis son souffle chaud quand elle me répondit avant de m’embrasser doucement sur les lèvres. Enfin. Ca marqua définitivement la fin de notre dispute. J’en voulais plus mais elle se détacha de moi avant que je n’ai pu faire quoique ce soit. Elle but quelques gorgées du scotch avant d’enlever son t-shirt et coller la bouteille entre mes mains. Channelle était vraiment magnifique, et à ce moment-là j’étais irrésistiblement attiré par son corps parfait.

« Pourquoi ne s’en tiendrait-on pas aux sujets qui nous mettent d’accord ? »

Très bonne idée à laquel j’aurais du me tenir au lieu d’oublier qu’elle n’avait pas les mêmes idéo que moi. Je répondis presque immédiatement :

« Pas besoin de me le demander deux fois »

Avec un sourire taquin je regardai le t-shirt tombé à quelques pas de moi, puis la fixant de nouveau je m’avançai vers elle. Mes pas ne s’arrêtèrent que lorsque je me tenais presque collé contre elle. Avec ma main j’entrepris de caresser lentement de son bras à sa nuque jusqu’à relever ses cheveux bruns et déposais quelques baisers sur son cou. En un geste j’enlevai mon t-shirt, que je lançai en arrière sans m’inquiéter un seul instant d’où il atterrirait. Mes mains se posèrent sur sa taille, et je collais mes lèvres contre les siennes en un baiser langoureux.
Le fait est qu’il se passa ce qu’il se passait à chaque fois. Merveilleux moment ou soudain tout disparaissait, nous n’étions plus différent, le Capitole n’avait plus lois sur nous. C’est là que je me rappelais pourquoi je continuai avec elle, peut être sans jamais beaucoup chercher à obtenir les réponses à propos de l’assassinat de mon père. Il y avait quelque chose entre nous, quelques chose de peut être purement physique, mais non négligeable pour moi.
Mais je me rappelai vite de l’urgence qu’il y avait à gagner un peu plus sa confiance. Dans très peu de temps elle se porterait volontaire à la moisson. Je ne lui parlerais peut être plus jamais quand elle partira dans ce train. Après avoir couché ensemble j’espérai qu’elle serait amenée à plus parler qu’avant. Je ne pensais pas assez à ça avant, mais pour elle notre relation était trop basée sur… aucune discussion. Et si je voulais en découvrir un peu plus sur elle, et ses parents, il fallait qu’on parle plus, qu’elle me fasse plus confiance. Aussi je décidais de tenter une autre approche, mais ça n’allait surement pas être facile.

« Je suis encore désolé de ce que j’ai dit tout à l’heure. Je ne pensais pas que tout ça… Les carrières, les jeux, je ne pensais pas que c’était aussi important pour toi. »

Je faisais encore référence à notre dispute, mais c’était nécessaire, parce que sa réaction et mon manque de tact avait prouvé que justement, je devais faire en sorte de plus la comprendre. Je mettais mon ego de côté et il faut me croire, même pour une mission ce n’était pas forcément facile. C’était le seul moyen pour engager le dialogue, du moins le seul que j’avais trouvé.

« Si tu m’expliquais, je comprendrais peut être. »

Je n’étais pas sûr qu’elle veuille bien me parler. Peut-être même qu’elle voudrait partir de nouveau parce que pour elle, me parler des choses auxquelles elle tient s’était me laisser un peu trop approcher d’elle.






HRP:
Revenir en haut Aller en bas

Channelle Featherstone
Channelle Featherstone
« Administratrice »
★ Âge : 20 ans
★ Occupation : Carrière
☆District : Un

○ Points : 838
○ Barre de vie :
A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  Left_bar_bleue100 / 200100 / 200A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  Right_bar_bleue


May the odds be ever in your favor
Compétences:
Talents:
Inventaire:


A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  Vide
MessageSujet: Re: A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !    A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  EmptyLun 11 Aoû - 22:25





Zane & Channelle





J’avais gagné. On avait arrêté le blabla pour passer aux choses sérieuses qui étaient à vrai dire la base de notre « relation ». Et il excellait dans ce domaine pour être tout à fait honnête ; je ne voyais donc pas l’intérêt de chercher à faire –ou dire- autre chose. J’étais allongée dans l’herbe, sur le dos, Zane à mes côtés. Alors que je tendais la main pour récupérer mes sous-vêtements et les enfilés, je dit à voix haute, plus pour moi-même que pour lui …

« C’est quand même dommage que tu ne sois pas un carrière. Tu pourrais venir à la maison. »

Je vis son regard et décidai de clarifier immédiatement ce que je venais de dire, afin qu’il ne prenne pas peur.

« T’inquiètes pas, je ne voulais pas dire genre, pour te présenter à mes parents ou quoi. C’est juste que, ça pourrait être sympa de faire ça dans un vrai lit pour une fois. »

Je lui lançai un regard avant de laisser éclater un petit rire amusé à l’idée que mes parents le retrouve dans ma chambre. L’homme à tout faire du district. Dans un sens, ça pourrait presque être amusant, mais même si la relation que j’avais avec Zane était avant tout physique, j’avais tout de même trop de tendresse pour lui pour me servir de sa situation pour énerver mes parents. Alors que je venais de récupérer mon short et que j’étais à la recherche de mon débardeur (rituel habituel après nos ébats), il m’interpella.

« Je suis encore désolé de ce que j’ai dit tout à l’heure. Je ne pensais pas que tout ça… Les carrières, les jeux, je ne pensais pas que c’était aussi important pour toi. »

Je levai les yeux au ciel alors qu’il ne pouvait pas me voir avant de me retourner vers lui. Encore ça ? N’avait-il pas retenu la leçon de notre première vraie conversation : ça ne marchait pas ?

« Si tu m’expliquais, je comprendrais peut être. »

Je poussai un soupir et me mordis la lèvre. Un léger silence s’installa alors que je réfléchissais. Il était encore assis par terre, et je m’approchai de lui avant de venir me mettre à califourchon sur lui et de passer mes bras autour de son cou.

« Ralala, ce que vous pouvez être têtu monsieur Hamilton. »

Je détaillai son visage un instant, cherchant à le déchiffrer. D’où venait ce soudain intérêt pour moi et ma vie ? Qu’est-ce qui se passait dans sa tête ? J’espérais qu’il n’était pas en train de s’attacher car quoiqu’il arrive d’ici quelques jours, nous ne nous reverrions plus jamais. Mais j’espérais encore plus que ce soit le cas, sans vraiment me l’avouer. Par ce que j’aurais été flattée … Parce qu’il y avait en lui quelque chose de plus que simplement un bricoleur du district. Il avait du charisme, et dégageait quelque chose de fort et dangereux. Alors que je détaillais ses traits, je tombai sur ses immenses yeux bleus qui vous transperçaient de part en part à tous les coups, et je compris que j’allais céder. Ce n’était pas une défaite, juste une toute petite concession.

« Je ne saurais pas vraiment par où commencer. Je ne sais même pas si tu peux comprendre … Pas que je te pense idiot, mais … Il faut le vivre, je crois. Mon frère, ma sœur, Nathanaël, Pearl … Ils pensent comme moi, mais parce qu’ils ont eu le même parcours, tu comprends ? »

Je me pinçai la joue lorsque je compris que je n’allais nulle part.

« Etre carrière c’est … C’est à la fois un plaisir, et un devoir. Bien sûr que j’aime me battre. J’adore l’adrénaline, donner des coups, dominer mon adversaire, sentir que je maitrise mon corps, que rien ne peut m’arriver. Peut-être que si j’aime autant cela c’est parce que c’est un domaine qui me réussit. Personne ne me fait peur. C’est tellement grisant … »

Je rejetai mes cheveux en arrière et ramenai ma main dans son cou tout en le fixant. Et je souris, car j’aime ce que je dis, j’adore ce que je fais et j’aimerais pouvoir le lui faire partager.

« J’aimerais que tu puisses le ressentir … »

Mais il ne peut pas, il n’est pas carrière. J’expire et coupe court à ce moment intense pour lui faire comprendre toute la dimension de mon engagement, car je le connais. Lui va voir le plaisir … De tuer. Mais il n’y a pas que cela, c’est bien plus grand que juste l’arène des Hunger Games, et c’est ce qu’il a du mal à voir à mon sens.

« Mais ce n’est pas qu’une histoire de désir … C’est aussi un devoir. Dans les petits districts, ce sont des enfants qui sont envoyés dans les jeux, sans aucune connaissance du combat. Je ne trouve pas cela normal qu’on laisse un enfant de 12 ans aller se faire massacrer. Dans les districts de carrières, on sera toujours là pour prendre leur place, ils n’auront jamais à s’inquiéter. Je ne sais pas ce que tu en pense mais, il vaut quand même mieux envoyer quelqu’un qui s’est entrainé qu’un incompétent … Tant qu’il y aura des jeux, il faudra des carrières pour protéger les innocents dans nos districts. Et il y aura toujours des jeux. C’est la seule façon de garder la paix et de préserver le calme dans les districts, d’éviter qu’un nouveau soulèvement n’ait lieu.



Dernière édition par Channelle Featherstone le Sam 16 Aoû - 23:04, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas

Zane Hamilton
« Invité »


A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  Vide
MessageSujet: Re: A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !    A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  EmptyMer 13 Aoû - 15:58






A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  





Je venais de remettre mon pantalon et j'étais encore assis par terre quand Channelle vint s’asseoir sur moi et passer ses mains derrière mon cou.

« Ralala, ce que vous pouvez être têtu monsieur Hamilton. »

Je la fixais dans les yeux avant de répliquer :

« C’est un défaut que j’essaie de gommer chez moi, mais comme tu vois, je ne suis pas très doué. »

Je cru un petit instant qu’elle allait me rembarrer. Ou du moins esquiver la question. Elle me fixa un moment, sans dire un mot. Mais je vis ses yeux se radoucir avant qu’elle entame son explication :

« Je ne saurais pas vraiment par où commencer. Je ne sais même pas si tu peux comprendre … Pas que je te pense idiot, mais … Il faut le vivre, je crois. Mon frère, ma sœur, Nathanaël, Pearl … Ils pensent comme moi, mais parce qu’ils ont eu le même parcours, tu comprends ? »

Elle avait raison. C’était quelque chose pour moi qu’il était impossible de comprendre. Et pourtant il fallait que je fasse comme si.

« Je peux essayer. »

« Etre carrière c’est … C’est à la fois un plaisir, et un devoir. Bien sûr que j’aime me battre. J’adore l’adrénaline, donner des coups, dominer mon adversaire, sentir que je maîtrise mon corps, que rien ne peut m’arriver. Peut-être que si j’aime autant cela c’est parce que c’est un domaine qui me réussit. Personne ne me fait peur. C’est tellement grisant … »

Je réprimai un frisson. Je savais qu’elle adorait être une carrière. Mais je ne pensais pas que c’était… A ce point. Elle posa sa main sur ma nuque et continua :

« J’aimerais que tu puisses le ressentir … »

Mais je n’étais pas un carrière. Je ne ressentais pas ces choses là. C’était étrange de voir comme l’endroit, ou vous êtes né détermine ce que vous êtes. Si j’étais né comme Channelle, je serais peux être comme elle aujourd’hui.  Elle enchaîna, me racontant une nouvelle fois que c’était son devoir, de protéger les enfants les plus jeunes. Je ne disais rien, il valait mieux me taire plutôt qu’une nouvelle fois tout gâcher en perdant le contrôle. Malgré que je n’en pense pas moins.

« Et puis, c’est en ce moment qu’il faut montrer son soutien au Capitole. Je suis … »

Je ne compris pas tout de suite le sens de sa phrase. Elle marqua une pause, comme si elle réfléchissait à la tournure qu’elle allait prendre. Je lui lançai un regard interrogateur.

« J’ai parlé avec certains pacificateurs et … Il parait qu’il y a des rebelles qui réapparaissent dans certains districts, et d’après eux ils y en auraient aussi dans le district un. »

Allons bon. Je ne mis attendais pas à celle-là.  Nous étions pile dans le sujet dangereux pour moi. Je ne devais montrer aucun signe que ce qu’elle disait me touchait, ou me concernait. Je la sentis plus distante tout à coup, comme si quelque chose la dérangeait. Je ne répondis rien, voyant qu’elle ajoutait quelque chose.

« Je les ai vu rechercher des gens juste pour avoir fredonné un air. Je pense que c’est le moment de soutenir le Capitole, et surtout pas celui de remettre en question lui ou les jeux … Comme tu peux le faire parfois. »

Sa dernière réplique me glaça le sang. Savait-elle quelque chose ? Se doutait-elle des liens que j’avais avec les rebelles ? Non c’était impossible. Elle ne serait pas là, dans mes bras sinon. Mais histoire d’éloigner tout soupçons, je me devais de lui faire croire une bonne fois pour toute que je n’étais qu’un bon a rien du district 1. Elle se leva, et je fronçai les sourcils en lui répondant :

« Je ne suis pas un justicier Channelle. Je ne me mettrai pas en danger, moi ou quelqu’un d’autre, rien que pour prouver que j’ai raison comme le font les rebelles. Je sais quand je dois parler et quand je ne dois pas pour éviter les ennuis. »

J’espérai qu’elle change vite de sujet pour ne pas la laissé réfléchir la dessus. Certes j’arrivai à mentir en niant être comme les rebelles, mais plus elle poserait de question là-dessus et plus il y aurait de chance qu’elle se doute de quelque chose. Heureusement, elle enchaîna  directement :

« Et … Et toi ? C’est vrai au final, tu sais que je suis carrière ce qui fait qu’en fait tu sais presque ce que je fais de tout mon temps, mais moi je ne sais pas du tout ce que tu fais de tes journées … »

Encore une question ou je ne répondrai pas la totale vérité. J’allais juste… Cacher une moitié de ma vie. Je baissais les yeux. J’avais l’habitude de mentir depuis longtemps, mais lui mentir à elle devenait de plus en plus dur.

« Eh bien… »

Je marquai une pause pour rassembler mes esprits. Il n’était pas question de faire une gaffe, pas maintenant qu’elle venait d’évoquer les rebelles et qu’elle m’avait clairement dit qu’elle soutenait le Capitole.

« En résumé, je vis seul, je fais n’importe quel petit boulot du moment qu’on me paie, je fais presque tous les soirs la fête dans les vieux bars de mon quartier et je me défoule parfois pendant des heures sur un vieux sac de farine accroché dans mon salon. »

Je la fixai et lui lançai un demi-sourire.

« En soit, rien de très glorieux. Sauf que j’ai la liberté de faire ce que je veux. »

Quand je regardais les carrières la seule chose que je voyais c’est qu’ils étaient tout sauf libre. Entrainement programmé, régime imposé, et toutes ces règles qu’ils avaient. Je me demandais si parfois ils profitaient réellement de la vie, s’ils arrivaient à penser un peu par eux même. Channelle le faisait parfois. Elle défiait ces règles, comme en étant avec moi par exemple. C’est pour ça que j’en arrivais à un peu trop m’attacher, je voyais en elle plus qu’un pantin qui dédiait sa vie à s’entrainer pour tuer. Parce que oui, pour moi les autres carrières n’étaient que des machines à tuer, des pions que le Capitole avait sus dirigé à son avantage.

Je pris conscience que malgré mon attachement pour elle,  elle se rendrait dans l’arène dans quelque jour. Il était temps d’accélérer les choses concernant les informations que j’avais à obtenir. Et aller chez elle était une étape obligatoire.

« Quand tu as dit que tu aimerais que je sois un carrière pour venir chez toi, pourquoi pas ?»

Je m’approchai d’elle et déposais quelques baisers sur se lèvres avant de dire :

« Moi aussi j’apprécierait un vrai lit pour une fois, et comme je te l'ai dit sais me faire discret pour éviter les ennuis quand je veux. »



Revenir en haut Aller en bas

Channelle Featherstone
Channelle Featherstone
« Administratrice »
★ Âge : 20 ans
★ Occupation : Carrière
☆District : Un

○ Points : 838
○ Barre de vie :
A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  Left_bar_bleue100 / 200100 / 200A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  Right_bar_bleue


May the odds be ever in your favor
Compétences:
Talents:
Inventaire:


A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  Vide
MessageSujet: Re: A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !    A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  EmptyMer 13 Aoû - 21:18





Zane & Channelle





Zane fronça les sourcils après que j’ai émis mes craintes quant à sa manière parfois de parler du Capitole et des jeux comme s’il désapprouvait. Je ne voulais pas lui faire de reproche ; après tout je n’avais jamais dit que le Capitole était parfait et que j’étais d’accord avec absolument tout, mais il était ce qu’il pouvait nous arriver de mieux, et une ou deux mauvaises décisions ne changeraient pas cela. Seulement nous savions tous que le Capitole ne faisait pas dans la demi-mesure : critiquer une décision c’était critiquer tout le système et c’était mal. Je ne disais pas ça contre lui pour lui. Pour qu’il évite de se mettre en danger pour rien.

◄ ZANE ►
« Je ne suis pas un justicier Channelle. Je ne me mettrai pas en danger, moi ou quelqu’un d’autre, rien que pour prouver que j’ai raison comme le font les rebelles. Je sais quand je dois parler et quand je ne dois pas pour éviter les ennuis. »

◄ CHANNELLE ►
« Ce que j’en dis c’est que parfois quand tu me parles, je sens que tu n’es pas à 100% pour le Capitole. Je ne dis pas que je suis d’accord avec absolument tout ce qu’il fait ou dit seulement … On peut parler de tout, mais pas avec n’importe qui. »

Je décidai de conclure sur le sujet sur une note un peu plus humoristique pour arrêter toute cette tension. Qu’est-ce qu’on avait donc aujourd’hui lui et moi, à aborder des sujets aussi sensibles et épineux ?

◄ CHANNELLE ►
« Je veux dire, même moi tu ne me connais pas si bien que cela. Qu’est-ce qui m’empêche en rentrant chez moi d’aller dire ce que tu penses des carrières et des jeux au premier Pacificateur qui passe, mmh ? »

Je le fixai avec un air de défi, mais non sans un brin de désir aussi. Et puis je souriais, je n’étais donc pas du tout sérieuse. Qui plus est je ne voyais dans son petit côté « rebelle » qu’un trait de plus que j’appréciais chez lui ; de l’intelligence, de la réflexion et un petit côté mauvais garçon.

◄ CHANNELLE ►
« Et une fois de plus c’est t'as la vanité de croire que ta belle gueule te sauvera. J'avoue, je n’aurais pas envie que mon jouet préféré soit abîmé. »

Je le narguais évidemment. J’avais un air amusé sur le visage et je pouvais à peine contenir ma satisfaction de lui avoir envoyé ce petit pic taquin. Je me relevai et décidai tout de même de montrer un peu d’intérêt pour sa personne et de découvrir aussi ce qu’il faisait de ses journées.

◄ ZANE ►
« Eh bien… »

J’étais dos à lui ce qui fait qu’il ne pouvait pas me voir froncer les sourcils avec un air d’amusement. Eh bien ? C’était si difficile de se souvenir de ce qu’il faisait tous les jours ? Je songeais un instant qu’il mettait trop de temps à répondre et qu’au final, il n’avait peut-être pas envie d’en parler. Malgré moi ma curiosité était piquée.

◄ ZANE ►
« En résumé, je vis seul, je fais n’importe quel petit boulot du moment qu’on me paie, je fais presque tous les soirs la fête dans les vieux bars de mon quartier et je me défoule parfois pendant des heures sur un vieux sac de farine accroché dans mon salon. En soit, rien de très glorieux. Sauf que j’ai la liberté de faire ce que je veux. »

Je m’étais retournée, intriguée. Il ne m’était jamais venu à l’esprit qu’il vivait seul. Je ne sais pas pourquoi mais je l’avais toujours imaginé avec un grand frère ou deux pour lui donner le mauvais exemple et le remettre à sa place. Et ses parents ? Toutefois sa dernière phrase retint mon attention. Rien de très glorieux juste la liberté. Ca avait l’air bien mis à part qu’il semblait avoir une image de lui-même qui n’était pas terrible … Je le lui fis tout de même remarquer.

◄ CHANNELLE ►
« Rien de glorieux ? Moi je trouve ça génial que tu gagnes ta vie et que tu puisses faire ce que tu veux. Et puis … »

Je m’approchai de lui et le gratifiai d’un sourire amusé avant de glisser ma main sur son torse, la suivant de regard avant de venir le planter dans le sien.

◄ CHANNELLE ►
« L’image de toi seul chez toi, en sueur en train de taper dans un sac de farine … Ce n’est pas tout à fait déplaisant. »

Je reculai en le poussant gentiment d’une main.

◄ CHANNELLE ►
« Qui sait ? Je pourrais même bien avoir envie de t’attaquer juste pour voir ce que donne ces longues heures d’entraînement. »

J’éclatai d’un rire cristallin avant de jeter un dernier coup d’œil circulaire autour pour voir si on n’avait rien oublié. Il y avait la bouteille vide, mais elle allait rester là. Je me voyais mal arriver chez moi avec la bouteille de papa vide. Et puis il y avait le t-shirt de Zane beaucoup plus loin. J’allais aller le ramasser lorsqu’il me prit par surprise en me lançant un commentaire sur ce que j’avais dit un peu avant qui était pour le moins … Déroutant.

◄ ZANE ►
« Quand tu as dit que tu aimerais que je sois un carrière pour venir chez toi, pourquoi pas ?»

Heu … Quoi, il allait venir au centre des carrières ? Je souris rien qu’à l’idée de voir Zane là-dedans tellement c’était ridicule. Pas que je ne l’imaginais pas se battre, en fait c’était tout le contraire, je l’imaginais plutôt bagarreur. Mais … pas avec des règles et des coachs. Et puis il fallait être franc, pour être carrière il fallait un budget … Il s’approcha de moi pour me déposer quelques baisers m’arrachant un nouveau sourire.

◄ ZANE ►
« Moi aussi j’apprécierais un vrai lit pour une fois, et comme je te l'ai dit sais me faire discret pour éviter les ennuis quand je veux. »
◄ CHANNELLE ►
« Bah voyons. Bien sûr, tu viens quand tu veux. Y’a juste mes parents, et mon frère et ma sœur qui ont tous les deux gagner les jeux. Désolée de te dire ça beau gosse mais si tu rentrais chez moi, tu serais probablement le plat principal. Et puis est-ce que tu m’inviterais toi chez toi ? »

Alors que je le vis réfléchir une seconde je ne lui laissais pas le temps de répondre pour lui éviter d’avoir à mentir afin de ne pas me froisser.

◄ CHANNELLE ►
« C’était rhétorique t’en fais pas. »

J’attrapai son t-shirt avant de lui tendre et de retirer ma main. Avec le T-shirt.

◄ CHANNELLE ►
« Je ne sais pas trop, je vais peut-être le garder. Tu sais, juste histoire d’alimenter les ragots à ton sujet. Si tu dois rentrer chez toi à demi nu les gens vont s’interroger sur la merveilleuse jeune femme qui a du te l’arracher. »

Je ri tout en gardant son T-shirt dans mon dos tout en faisant mine de le reluquer.

◄ CHANNELLE ►
« Et puis, je crois que je te préfères comme ça. »

Je l’observai un instant alors que je savais que j’allais devoir rentrer. Je ne pouvais pas m’empêcher d’être un peu morose. Il ne le savait pas mais ça serait sans doute la dernière fois qu’on se verrait. Je ne pouvais pas me permettre de le laisser influer sur ma décision d’aller dans les jeux et il était inutile de le torturer lui comme moi en s’attachant trop alors que j’allais peut-être mourir. Je l’étais déjà trop à mon goût. Et puis le jour de la moisson ce n’était pas comme s’il serait de ceux qui auraient le droit de venir me faire ses adieux. J’aurais bien aimé le lui dire, cependant je ne voulais pas gâcher cette fin de soirée.

◄ CHANNELLE ►
« Bon, il faut que je rentre … »

Je m’approchai de lui et tendrement, je glissai mes bras autour de son cou avant de me coller à lui et de glisser mon visage dans son cou. J’étais triste quoique je veuille me dire. Je n’avais pas du tout envie de lui faire mes adieux.

◄ CHANNELLE ►
« Merci pour ce soir … Ca m’a vraiment fait du bien de te voir. »

Je me reculai un peu après un temps plus long que je n’aurais du, et je l’embrassais. Pas un petit baiser tendre non, un baiser long, brûlant et passionné. Si je sentis que je le surpris au départ, il me le rendit et je plongeais totalement dans ce baiser qui serait le dernier quoiqu’il m’arrive, même si lui ne le savait pas. Quoiqu’au final il n’en aurait sans doute rien eu à faire ; mais mon égo voulait me laisser croire que je lui manquerais un peu quand même. Après un long moment, je me reculai à peine si bien que je pouvais sentir son souffle sur ma peau. Je relevai les yeux vers lui et de peur qu’il ne lise entre les lignes, je reculai d’un pas et, forçant un sourire à s’afficher sur mes lèvres, je lui lançais une dernière blague.

◄ CHANNELLE ►
« Fais de beaux rêves. Tu sais que tu vas rêver de moi. »

Et je tournai les talons. Alors que je m’éloignai, je fis très attention à ce que me démarche paraisse assurée et calme … Alors qu’en réalité, j’avais cette boule au ventre que je ne pouvais pas m’expliquer.
Revenir en haut Aller en bas

Zane Hamilton
« Invité »


A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  Vide
MessageSujet: Re: A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !    A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  EmptyJeu 21 Aoû - 13:50






A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  




« Bah voyons. Bien sûr, tu viens quand tu veux. Y’a juste mes parents, et mon frère et ma sœur qui ont tous les deux gagner les jeux. Désolée de te dire ça beau gosse mais si tu rentrais chez moi, tu serais probablement le plat principal. Et puis est-ce que tu m’inviterais toi chez toi ? »

Bien que j’aie espéré une réponse positive, ce qu’elle me dit ne m’étonna pas. Elle avait raison, c’était impossible pour le moment pour moi de mettre ne serait-ce qu’un pied dans sa maison, sous peine de finir dans un état que je n’avais pas très envie d’imaginer. Sa question me laissa muet. Bien sûr que non, je ne l’inviterais pas. C’était trop dangereux, pour moi surtout. La résistance ne devait pas être au courant de notre liaison, sinon elle remettrait en doute la confiance que les rebelles pouvaient me porter. Mais elle m’évita le soin de trouver une nouvelle excuse, un nouveau mensonge…encore, pour justifier une réponse négative, puisque elle  enchaîna :

« C’était rhétorique t’en fais pas. »

Elle se dirigea vers l’endroit où était encore mon t-shirt. Elle le ramassa et fit mine de me le rapporter et me le tendre. Soudaine générosité dont j’aurais dû me douter qu’elle n’était pas si généreuse que ça. Car lorsque je tendis le bras pour l’attraper, je n’eus pas le temps de finir de dire « merci » qu’elle recula son bras en gardant le t-shirt en main.

« Je ne sais pas trop, je vais peut-être le garder. Tu sais, juste histoire d’alimenter les ragots à ton sujet. Si tu dois rentrer chez toi à demi nu les gens vont s’interroger sur la merveilleuse jeune femme qui a du te l’arracher. »

Je la vit rire et je ne pus m’empêcher de m’esclaffer à mon tour.

« Je savais pas que tu t’étais trouvée une passion pour les commérages »

Elle plaça ses deux mains (et mon t-shirt) dans son dos tout en me fixant de haut en bas.

« Et puis, je crois que je te préfères comme ça. »

« Ah oui ?»

Elle me fixa un instant sans dire mot et passé l'air rieur qu'elle venait d'avoir je remarquai une humeur maussade traverser son regard.

« Bon, il faut que je rentre … »

Je poussai un soupir avec un regard triste. Faussement triste. Ou peut-être pas. Enfaite je ne savais plus très bien. Je n’avais pas envie qu’elle parte, et quelque pars ça n’avait rien avoir avec une quelconque mission. Elle me prit dans ses bras et ça ne fit que me perdre un peu plus entre ma mission et la réalité. Mais j'essayais tant bien que mal de ne rien laisser paraître, ne pas montrer à quel point j'étais perdu avec elle. J’entourais mes bras autour de sa taille et nous restâmes un bon moment comme ça, avant qu’elle se recule un peu.

« Merci pour ce soir … Ca m’a vraiment fait du bien de te voir. »

« Moi aussi. »

Puis soudain elle colla ses lèvres aux miennes avec une passion à lequel je ne m’attendais pas. Bien que ça ne me déplaise pas, bien au contraire. Un instant de réflexion me suffit à me dire qu’elle profitait peut être de ses derniers instants avant la moisson. Il ni aurait plus beaucoup de temps à se voir avant qu’elle parte, peut être définitivement, pour l’arène. Passé ma surprise je lui rendis son baiser en un aussi brûlant et plein de désir que le sien. Après un moment, et malgré que je n’ai pas le moins du monde envie d’arrêter elle recula son visage à a peine un ou deux centimètres du mien. Nos regards se croisèrent un instant mais elle s’éloigna rapidement d’un pas en arrière en m’adressant un sourire presque trop grand sur son beau visage.

« Fais de beaux rêves. Tu sais que tu vas rêver de moi. »

Je lui répondis d’un petit rire.
Alors qu’elle tournait les talons, je lui criais :

« J’aimerai revoir mon t-shirt !»

Mais elle s’éloigna et disparut bientôt derrière les feuillages des buissons. Je ne savais pas à ce moment-là que c’était la dernière fois que je la voyais avant la moisson, elle et mon t-shirt d'ailleurs.





Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
« »


A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  Vide
MessageSujet: Re: A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !    A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

A quoi bon pleurer ? Fêtons l'expiation !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hunger Games RPG ::  :: Les Archives :: Saison 1 :: Rps-
Sauter vers:  
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit