Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 Le pouvoir de la musique est d'exprimer l'âme qui pleure...

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Chloé P. Olympia
Chloé P. Olympia
« »
★ Âge : 19 ans
★ Occupation : Tribut du D10 / Apprentie boulangère-pâtissière
★ Plat préféré : Muffin au chocolat
☆District : Dix

○ Points : 787
○ Barre de vie :
Le pouvoir de la musique est d'exprimer l'âme qui pleure...  Left_bar_bleue134 / 200134 / 200Le pouvoir de la musique est d'exprimer l'âme qui pleure...  Right_bar_bleue



Le pouvoir de la musique est d'exprimer l'âme qui pleure...  Vide
MessageSujet: Le pouvoir de la musique est d'exprimer l'âme qui pleure...    Le pouvoir de la musique est d'exprimer l'âme qui pleure...  EmptySam 27 Déc - 4:39

Juste une mélodie...


Derrière la vitre toujours aussi impeccablement lustrée, une nouvelle nuit étendait son manteau sombre sur le Capitole… Cela faisait trois jours que nous étions ici et, malgré tous les soucis qui hantaient mon cœur en peine, le temps semblait nous filer entre les doigts. J’avais l’impression d’avoir bien plus grandi et mûri durant ces quelques jours que lors de ces dernières années. Et pourtant du temps, Il nous en restait si peu… J’avais pourtant le sentiment que nous aurions eu tellement à vivre… C’était à nous désormais de prendre en main nos vies.

Après l’entraînement d’aujourd’hui, nous avions diné, discuté un court instant avec notre mentor afin de lui fournir nos impressions, nos « prouesses » de la journée. Je n’avais pas la tête à la discussion à vrai dire, mais je n’avais pas le choix non plus. Nous étions donc restés ensemble un long moment avant que je gagne ma chambre « pour me reposer » et enfile ce qui, ici, devait être considéré comme un pyjama. Il ressemblait plus à une tenue d’intérieur, une de celle qu’on garde au chaud chez nous pendant les soirées d’hiver, en plus beau bien entendu. Il était d’une douceur incomparable, fait dans du velours gris lunaire dont le contact était doux et rassurant. Du bout des doigts, je frôlai le tissu posé sur moi et songeai avec mélancolie et tristesse à mon chez-moi… A mon District, à mes parents… Qu’est-ce qu’il faisait en ce moment même ? Etaient-ils déjà endormis ? Mon père se levait toujours très tôt afin de préparer les pains et autres pâtisseries qui garniraient sa vitrine le lendemain matin, dès le lever du jour ; quant à ma mère, elle n’avait jamais été une couche-tard et aidait mon père du mieux qu’ils pouvaient. Oui, ils dormaient. Il le fallait. Je n’arrivais pas à me les imaginer autrement, je ne voulais pas les imaginer autrement : éveillés, en train de pleurer en silence à la lueur d’une bougie… Cette image sonnait pourtant tellement plus juste, tellement plus vraie.

Alors que mon regard se portait toujours sur le lointain, bien au-delà des barrages qui protégeaient le Capitole, je voyais en filigrane se dessiner les traits torturés de ma mère et le visage douloureux de mon père, déchirés d’un chagrin que rien ne pourrait apaiser. Sans m’en rendre compte, j’avais commencé à entonner une vieille chanson. Une chanson que me chantait toujours ma mère quand j’avais peur, quand je tremblais dans mon lit à l’approche de la Moisson et que je n’étais encore qu’une toute petite fille. Les mots glissaient entre mes lèvres comme un remède à mon cœur brisé de désespoir :

- Oublie ton chagrin…surtout ne crains rien… Je prends en main, ton destin… Lorsque le danger te menacera, je serai là… Avec toi…

Ma main se posa sur la vitre, comme si j’avais pu attraper une mèche de ma mère, caresser sa joue larmoyante… Je ne pourrais plus jamais faire ça, je ne pourrais pas faire disparaître ses malheurs… Mais j’allais me battre, je leur avais promis. Oui. J’allais me battre mais pas seulement pour mes parents… Plus ma chanson m’emportait dans sa mélodie douce et plus mes pensées glissaient vers une autre personne à laquelle je tenais plus que tout depuis des années et dont une colère futile m’avait éloignée…

- Tu es si fort et si fragile... Viens dans mes bras je te ferai une île… Ce lien qui nous lie ne cassera pas, ne pleure pas je suis là...

Les larmes avaient commencé à couler doucement, je ne les retenais plus. Tout mon corps se tordait d’une douleur interne indescriptible qui me dévorait silencieusement. Mes doigts se resserrèrent sur la vitre laissant une trace sur celle-ci, elles se serraient comme si je pouvais encore attraper sa main, comme si j’avais eu ce réflexe cet après-midi, comme si je lui avais montré le seul geste, la seule chose qu’il attendait de moi…

- Car tu vis dans mon cœur… Oui tu vis dans mon cœur…

Désormais, mes joues étaient noyées de mes larmes. L’image de mes parents lui avait cédé la place, à lui, à lui seul… Il allait se battre pour moi. Il me l’avait encore prouvé aujourd’hui. Et moi, j’avais toujours pensé fuir, dès le début de l’arène, le protéger par mon absence plutôt que lui imposer ma présence… Mais… Il ne me laisserait pas faire. Aujourd’hui, quand nos peaux s’étaient frôlées, comme autrefois. Quand nous avions à nouveau été si proches comme si rien ne s’était produit, comme si ces dernières années n’existaient pas, j’avais compris qu’il ne pourrait s’y résoudre. Et au fond, moi non plus… C’était égoïste…mais tellement fort…

- Dès maintenant jusqu’à la nuit des temps… Tu vis dans mon cœur qu’importe le discours, tu vivras dans mon cœur, toujours... continuai-je d’une voix qui se transformait déjà en sanglots.

Ma main gagna mon cœur qui hurlait dans ma poitrine, qui pleurait sa rage à la face du monde sans que personne ne puisse comprendre le conflit qui me torturait. Il n’y avait pas de bonne réponse cette fois-ci comme à l’école, pas de bon choix sans conséquence… Je fis quelques pas en arrière et, sans même regarder, dès que je me sentis cogner contre les couvertures moelleuses qui garnissaient le lit, je m’y laissais tomber en arrière.  

- Toujours… murmurai-je une dernière fois tandis que mon corps touchait tout en délicatesse le confort du couvre-lit tendre.

Ce choix allait me déchirer, il me hanterait à jamais et cela quelle que soit l’issue… J’allais fermer les paupières pour tenter de retrouver mes esprits quand j’entendis la porte de la chambre grincer. Je me redressai brusquement pour me retrouver assise sur le lit aux couvertures de satin, les yeux rivés vers la porte derrière laquelle je distinguais un visage baissé caché par une tignasse rousse. Depuis combien de temps était-il là ? M’avait-il entendue ? Je le vis commencer à se tourner pour sans doute s’éclipser mais à nouveau mes sentiments parlèrent à la place de ma raison.

- Jason ? lançai-je assez fort pour qu’il m’entende.

Son visage vira à nouveau derrière la fine ouverture de la porte. Il resta ainsi pendant quelques secondes, hésitant avant que je ne lui demande d’une petite voix.

- Entre… Ma petite voix était fluette, toute sourde comme si les mots avaient du mal à sortir. Voyant qu’il ne réagissait pas, j’ajoutai en ne réussissant plus à cacher le ton suppliant de ma voix : S’il te plait…

Voilà… J’avais fait mon erreur. J’avais fait mon choix. Et lui que choisirait-il à présent qu’à mon tour, je lui tendais une main ?


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Jason C. Drake
Jason C. Drake
« »
Localisation : Près du pont ...
★ Âge : 20 ans. ♥
☆ Surnom : Jason
★ Occupation : Flâner dans les bois
☆ Humeur : .... ♫
☆District : District Dix

○ Points : 385
○ Barre de vie :
Le pouvoir de la musique est d'exprimer l'âme qui pleure...  Left_bar_bleue200 / 200200 / 200Le pouvoir de la musique est d'exprimer l'âme qui pleure...  Right_bar_bleue



Le pouvoir de la musique est d'exprimer l'âme qui pleure...  Vide
MessageSujet: Re: Le pouvoir de la musique est d'exprimer l'âme qui pleure...    Le pouvoir de la musique est d'exprimer l'âme qui pleure...  EmptyJeu 1 Jan - 20:35





Le pouvoir de la musique est d'exprimer l'âme qui pleure ♫.
Chloé ♥



Encore une journée éprouvante de passer, deux demies journées d’entraînement de passées. Plus qu'une, ensuite il y aurait le passage devant les juges et les interviews pour finir avec le lancement … C'était leur troisième jour au Capitole et tout allait si vite, le temps filait et bientôt ils seraient dans l'arène. Dire qu'il y a moins d'une semaine il était dans les bois en train de relever ses pièges et avait même rencontré un jeune fille. Une petite blondinette qui avait un arc dans la main et un magnifique écureuil dans sa besace, elle s'appelait Kathleen, si jeune et fragile pour chasser toute seule dans les bois du 10. Elle devait avoir 16 ans puis il se rappela à quel âge il avait commencé à s'initier avec Chloé et Alison, il avait un an ou deux de moins que la blondinette à l'écureuil. Il pensa à elle qui après la moisson avait dû aller dans les bois comme si c'était un jour comme les autres, il espérait qu'elle échapperait aux pacificateurs, à son père entre autres.

Il avait prit une douche mais il y avait tellement de boutons qu'ils chercha un moment celui qui convenait, alternant accidentellement chaleur et froid. Puis il avait enfilé un t-shirt et un pantalon souple et léger tout deux noirs en guise de pyjama. Ils étaient très agréables et confortables, en plus du lit au matelas si moelleux et des draps si doux. Les capitoliens faisaient tout pour s'offrir un sommeil de roi visiblement mais il savait que tout ces artifices seraient vains, la nuit promettait d'être longue, ou courte selon les points de vue. Il ne trouverait pas le sommeil ou très peu alors, l'arène imminente s'emparait de tous ses rêves et les échangeait en cauchemars.

Il décida de se coucher, ils se reposerait toujours en étant allongé, il devait être en forme pour s'entraîner au mieux et ne pas sentir la fatigue. Le contact si doux des draps lui procurait toujours une sensation étrange et c'était assez agréable, le confort et la sérénité. Enfin c'était toujours mieux qu'au 10 bien qu'il n'ait jamais eu à se plaindre. Il s'allongea d'un côté, puis se tourna de l'autre, ne parvenant pas à trouver le sommeil. Au bout de 5 minutes il s'avoua vaincu, un peu tôt peut être mais il savait que s'il ne voulait pas venir, le provoquer ne l'attirerait pas plus. Il se leva donc et décida d'aller arpenter les couloirs ou encore de rester un peu dans la salle commune, manière de bouger un peu.

Il marchait, un peu perdu dans les couloirs qu'il arpentait de long en large. Désert terriblement désert, un silence de mort, personne à l'horizon. Tout le monde devait dormir, il avait pour projet de rejoindre la salle commune quand un bruit attira son attention. Il s'arrêta juste avant l'origine du bruit, la chambre de Chloé. Elle chantait, sa voix était pleine de tristesse et il ne distinguait pas exactement les paroles, alors instinctivement il se rapprocha. Jusqu'à arriver sur le seuil de la porte, elle était contre la fenêtre et fredonnait une mélodie cruellement mélancolique.

- Oublie ton chagrin…surtout ne crains rien… Je prends en main, ton destin… Lorsque le danger te menacera, je serai là… Avec toi…

Elle regardait par la fenêtre ou sa main s'était posée, elle ne s'était pas aperçu qu'il était là et qu'il la regardait tout en écoutant la chanson. Elle chantait bien même si sa voix tremblotait par moment, l'émotion et le chagrin de tout ce qui se passait. Les paroles le touchaient, il avait l'impression qu'elles lui étaient destinées. Plutôt étrange, il ne savait pas quoi penser d'un coïncidence pareille et il se sentit mal gré lui un peu mal à l'aise. Surtout le fait de l'espionner qu'il n'affectionnait pas beaucoup mais il n'avait aucune envie de retourner dans sa chambre.

- Tu es si fort et si fragile... Viens dans mes bras je te ferai une île… Ce lien qui nous lie ne cassera pas, ne pleure pas je suis là...

C'était beau, des paroles avec une signification profonde, ses pensées se bousculaient dans sa tête. Une tempête de sentiments et de souvenirs se déchaînait dans son esprit. Le temps des rires, puis la dispute, la moisson et maintenant ce moment là, il visualisait toutes ces scènes, se les remémoraient. Puis l'après-midi d'entraînement qu'ils avaient passé ensemble ou elle lui avait clairement dit qu'elle faisait tout cela pour lui, pas pour elle. Et lui aussi faisait tout pour qu'elle s'en sorte, ils avaient tous les deux tort, ils devaient tout faire pour eux, mais ils étaient tout les deux assez bornés pour ça. Le lien qui les unissait, les jeux l'avaient durcit, il n'avait jamais été rompu, juste altéré, il était indestructible, même si une dispute avait failli l'anéantir rien ne le briserait jamais. Il était trop fort et solide pour cela.

- Car tu vis dans mon cœur… Oui tu vis dans mon cœur…

Des larmes coulaient désormais sur ses joues, elle était émue et se laissait aller. Voilà bien longtemps qu'elle devait retenir ces pleurs, elle avait décidé de se montrer forte et de ne pas flancher comme dans le train, il le sentait et la connaissait pour affirmer une telle chose. Il avait envie de la serrer dans ses bras, il détestait la voir ou la savoir triste, mais une force invisible l'en empêchait, son orgueil, non plutôt de la timidité. Il n'osait pas aller la voir, de peur d'être rejeté, mais observer une telle scène lui déchirait le cœur. S'adressait elle à quelqu'un avec de telles paroles, pensait elle à lui en disant ces quelques mots avec une lourde signification. Il aurait tellement voulu le savoir mais il se sentit concerné, plutôt il espérait être concerné.

- Dès maintenant jusqu’à la nuit des temps… Tu vis dans mon cœur qu’importe le discours, tu vivras dans mon cœur, toujours...

C'était cette phrase qui appuya ce que son cœur lui hurlait une fois de plus, il l'aimait depuis longtemps mais il avait été trop bête pour se l'avouer ou l'accepter. Son cœur se serra, il aurait tellement voulu s'en rendre compte avant, il aurait tellement voulu que la situation fut différente. Qu'ils soient toujours au 10 et qu'ils se réconcilient. Ils auraient pu être heureux, tellement heureux, mais les jeux avaient tout gâché, une fois de plus. Il était ému, il leur restait si peu de temps … Elle tomba en arrière en atterrissant sur son lit en chuchotant  Toujours… Il crispa sa main sur la poignée de la porte et sans le vouloir la fit grincer. Chloé se rendit compte de sa présence et se redressa dans son lit avant de regarder dans sa direction. Elle l'avait vu. Il se sentit soudain gêné qu'elle se soit rendu compte qu'il l'observait depuis un moment déjà. Il baissa la tête et s'apprêta à partir, il devait la laisser tranquille.

- Jason ?

Il ne pouvait plus se dérober, aussi il lui fit face, la regardant, hésitant cependant à entrer.

- Entre…

Avait elle répondu d'une petite voix, il ne voulait plus partir, il n'en avait jamais eu envie d'ailleurs. Cependant il hésitait, était-ce une bonne idée de s'attacher encore plus à l'autre avec ce qui se préparait. La douleur ne serait que trop grande si le moment tant redouté devait venir à arriver. Personne sauf les juges ne savaient ce qui les attendaient et il avait peur de l'arène oui mais pas que. Il craignait de souffrir à nouveau, de faire un faux pas, d'aimer oui peut être. De donner son cœur et espérer que la personne en prendra soin, qu'elle en prenne soin. Il ne se savait pas capable de le confier à quelqu'un d'autre mais dans un sens, son cœur avait toujours appartenu à Chloé. Perdu dans ses pensées pleines d'hésitations elle insista  S’il te plaît… Il entra en essayant d'esquisser un petit sourire effacé, ceux qu'elle seule remarquait sur son visage, elle le comprenait tellement et c'était assez réciproque bien que certains aspects de sa personnalité furent toujours un peu incompris de la part de Jason. Il vient s’asseoir à côté d'elle. Quelques instants passèrent avant qu'il ne se décida à croiser son regard embrumé par les larmes.

-Excuses moi de t'avoir « espionnée » … mais je t'ai entendu chanter et tu as une si jolie voix que je n'ai pas pu m'empêcher de rester.

Il la regardait toujours, des étincelles dans son regard et un sourire protecteur, il ne pouvait pas s'empêcher de la fixer. Il regardait ses larmes qui coulaient toujours. Il les essuya avec son doigt. Les balayant du beau visage de Chloé ou elles n'avaient pas leur place. Elle était bien plus jolie quand elle souriait et que ses joues n'étaient pas humides. Il avait de la peine de la voir comme ça. Cet instant ressemblait un peu à la mort d'Alison, celui qui avait précédé la dispute, pourtant cette fois c'était différent, le contexte et l'issue espérait il.
-Là, tu es bien mieux comme ça.... Ne pleure pas dit il doucement avant de l'attirer dans ses bras

Là, enlacés l'un l'autre, une impression de sécurité et que tout allait bien se passer envahit Jason. Ensemble rien ne pouvait leur arriver, il en était persuadé;



© Jawilsia sur Never Utopia
Revenir en haut Aller en bas
 

Le pouvoir de la musique est d'exprimer l'âme qui pleure...

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hunger Games RPG ::  :: Les Archives :: Saison 1 :: Rps-
Sauter vers:  
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit