Zane Hamilton

« Quand on est un rebelle, il ne suffit pas de le dire, il faut y croire. »

Caractère du personnage -  10 lignes minimum
Mon caractère ne se résume pas forcement facilement. Etant donné que depuis ma naissance je suis forcé de mentir pour couvrir les activités familiale, je ne sais parfois moi-même plus qui je suis vraiment. Une chose est sûre, j’aime la vie. J’aime le sport, les filles, les fêtes. J’adore rire, ou faire rire. C’est aussi pour ça que je déteste les jeux je crois, je n’aime pas l’idée d’être un jour priver de ces moments tout ça parce qu’une bande de personnage excentrique jusqu’au bout des ongles veulent me voir faire le pantin du Capitole devant une caméra. Mon père dit que j’ai hérité de ma mère cette joie de vivre, ce sourire sur mon visage en toute circonstance. Mais j’ai aussi un coté plus calme, plus censé. Cela ça me viens de mon père, c’est certain. J’ai l’habitude de calculer chaque phrase que je dis, chaque ton que j’emploie suivant l’interlocuteur que j’ai en face. Je peux donc être drôle et gentil quand je sais que je peux me sentir bien avec la personne, ou froid et distant avec quelqu’un en qui je n’ai pas confiance. Mon plus grand défauts, ou qui peut être une qualité en tant que rebelle, c’est que je suis un très bon menteur. J’arrive à inventer quelque chose de faux en un claquement de doigt. On me reproche souvent d’être trop mystérieux, de sans cesse me cacher derrière des phrases toutes faites. C’est ma nature, je ne sais pas si un jour je pourrais me lâcher totalement. Seul le temps nous le dira.

Histoire du personnage -  30 lignes minimum
Je suis née à Panem, dans le district 1.
Bip-bip-biiiiiiiiiip. Le bruit du magnéto qui s’affola lorsque ma mère convulsa. Puis mon père, ce fut ma première rencontre avec lui, et il pleurait. Pas de joie dans son regard, seulement la tristesse. Ne doit-on pas être joyeux quand son premier fils naît ? Surement pas lorsque sa femme meurt au même moment. Et oui, quand on me fit sortir avec hâte dans les bras de mon père, ce fut la première et la dernière fois que je vis ma mère.

Chaque fois que je tentais d’imaginer ma venue au monde, s’était comme ça que ça se passait. Surement mon subconscient qui me lançait quelques bribes de souvenirs. Je n’avais jamais osé poser de question à mon père sur ce point. La douleur de la perte de ma mère avait été immense pour lui, et je crois que c’était pour ça qu’il s’était lancé éperdument dans le travail et la rébellion.

Car oui, mon père était un rebelle. Le genre de rebelle qui croyait dur comme fer qu’un jour le Capitole paierait pour ses crimes. Il partait depuis ma naissance pendant de longue nuit en mission je ne sais ou, je ne sais pourquoi. Tout ça était secret, jusqu’à mes 12 ans. Jusqu’à cet âge, quand il disparaissait, je devais me contenter de justifier son absence envers les autres par cette phrase toute faite :

- Il est dans sa chambre, il boit, il ne faut pas le déranger.


Etant petit, J’avais toujours pensé qu’il partait par ma faute, qu’il ne voulait plus me voir. Je me tenais responsable de la mort de ma mère, et je pensais que lui aussi.

Coïncidence ou pas, mon père avait commencé à m’initier à la rébellion à l’âge de 12 ans, lorsque la plupart de mes camarades de district 1 partait rejoindre les rangs des carrières. Les gens mettaient ça sur le compte de l’argent. Mon père, mineur de diamant, faisait partit de la plus basse échelle de métier du district. Nous avions assez d’argent pour vivre, le 1 est un district riche, mais nous faisions croire aux gens que nos ressources manquaient pour me faire rejoindre le centre d’entrainement.

Ce père qui avait été absent tout au long de mon enfance fut tout à coup plus présent. Il me prépara d’abord mentalement, me racontant ses missions, me montrant la pauvreté de certain district. Bientôt, la même rage que lui pour le Capitole et ses privilèges m’empara. Je savais que la lutte était dure et inégale, mais je m’en fichais. Mes amis d’école devenait peu à peu des machines à tuer bien entraîner par le capitole pendant que moi je me préparais au mouvement rebelle. Pendant ce long moment-là, mon père me fit vraiment voir la réalité des choses, je compris pourquoi il ne l’avait pas fait avant. Dans les districts périphériques, la pauvreté était tel que certaine personne mourrai de faim. Des bébés ne vivaient pas une journée faute de mère pour les nourrir, celles-ci étant trop faibles pour produire du lait. Nous qui étions les plus pauvres au district 1, seraient les mieux lotis au district 12. Cela ne fit que m’enrager encore plus contre ces inégalités, et à 12 ans et demi, j’avais déjà les ambitions d’un homme rebelle comme mon père.
La nuit, c’était là que je redevenais un gamin. Je rêvais sans cesse d’un monde sans Hunger Games. Ou tout le monde serait libre de s’exprimer, ou chacun aurait le droit de choisir son destin. Ou personne n’aurait plus peur, ou le capitole n’existerait plus. Tout ça, je le rêvais un jour comme un petit garçon qui rêve d’un monde rempli de jouets.
Après cette prise de conscience envers le Capitole qui changea ma vie, mon père se chargea de mon entrainement physique. J’avais la chance de ne pas voir été tiré aux jeux de la faim, et à 15 ans, pas avant car mon père se refusait à entraîner un enfant comme un petit soldat comme le centre de carrière, je commencer ma préparation physique.

J’étais assez doué d’après mon père. J’étais dévoué pour tout. Je m’entrainais sur un vieux sac de farine accroché dans ma chambre aux jeux de points. Je me rendais dans le jardin sur un vieil arbre pour le monter à la corde et l’escalade. La seule chose que je ne touchais pas, c’était les armes. Mon père ne voulait pas en entendre parler. Ça m’allait, je n’avais pas besoin d’armes pour savoir me débrouiller. Je devins vite assez fort, et assez motivé pour ma première mission. Je suivais mon père dans de petit attentat contre le capitole. Rien de très compliqué. Puis ce fut au tour de mes missions en solo, je sentais que mon père était fier de moi.  

Vers l’âge de 18 ans, J’eu un moment à vide, dont je ne suis pas très fière. Je voulu m’échapper de tout ça, du stress que ça me procurait.  Certain de mon charme, Je passais la plupart de mon temps au bar, à draguer n’importe qu’elle fille assez jolie. Je passais toute mes nuits en dehors de chez moi, dans le lit de ses je unes demoiselles. J’abandonnais toute idée de rébellion, préférant me vider la tête. Je me perdais dans l’alcool et les filles.
Ce fut lorsque mon père vint me chercher et m’obligea à l’écouter que j’eu un électrochoc. Il se décida enfin à me parler de ma mère. Il passa sous silence sa mort, mais il me parla d’elle, c’était ce que j’attendais depuis tellement longtemps. Il me parla de sa beauté, de ses cheveux bruns bouclés qui encadrait son magnifique petit visage rond, de ses yeux noir de jais dans lequel brillait toujours une lueur rieuse, de sa bouche qu’il trouvait parfaite et qui souriait constamment. Il me parla de son odeur, entêtant et exquis parfum de fleur. Il me parla de comment elle illuminait les gens autour d’elle, de ce petit soleil qu’elle était et qu’elle partageait avec qui avait un peu de gentillesse dans le cœur. Tout ça, il me le dit les yeux brillant de larmes. Je n’avais jamais vue mon père pleurer, ça n’eut comme répercutions que la haine que j’éprouvais pour moi à ce moment-là pour le fait que je l’avais abandonné.

Je me repris vite, et mon père décida de faire de mon charme auprès des jeunes filles un atout pour la rébellion. Il me donna comme mission de séduire des filles de familles riche, afin de savoir ce qu’elle donnait comme information au capitole. Je n’eus le temps d’achever qu’une seule de mes missions, lorsque le jour d’après l’anniversaire de mes 21 ans, mon père mourut.

Ce fut le lendemain matin de ma fête qu’on me tint au courant de ce qui c’était passer. J’avais fêté mon anniversaire avec quelques amis la veille au soir, juste après l’avoir fêter avec mon père. Je rentrais tout juste du bar dans lequel j’étais resté presque toute la nuit. Il était environ 6h du matin, et un homme était apparu chez moi en claquant la porte derrière lui. Il était couvert de sueur, on voyait des gouttelettes qui tombaient de ses cheveux bruns humides. Des larmes coulaient sur ses joues, et allaient lécher une grosse griffure de sang qui barrait sa joue. Avant même qu’il parle, je sus ce qu’il allait me dire :

-Ton père est mort, Zane. Je suis désolé.

Il m’apprit que son groupe avait été pris en embuscade par un groupe de pacificateur qui semblait au courant de leur destination, et même combien ils étaient. Certain avaient réussis à s’échapper, mais la plupart avait été pris, et surement torturé par les autorités. Mais il me dit autre chose, les rebelles soupçonnait une certaine famille Featherstone, très puissante au district 1, d’être responsable de cet embuscade. Apparemment, elle avait été au courant de certain plan d’attaque des rebelles, et n’avait pas hésité à les livrer sur un plateau d’argent au Capitole. La rage me pris : Comment une famille qui connaissait les jeux de la faim, qui sans cesse avait peur pour ses enfants pouvait-elle faire quelque chose comme ça ?
L’homme me dit que c’était une famille de carrière, pour eux, gagner les hunger games était un honneur, et dans la fratrie, les deux aînées s’était déjà porté volontaire et en étais ressorti vainqueur.

Les rebelles reprirent contact avec moi quelques temps après. Ils me firent part de ce qu’ils voulaient que je fasse. Je devais séduire la cadette de la famille, Channelle. Elle avait 19 ans, et se débrouillait très bien en tant que carrière au centre d’entrainement. Mon devoir était de récolter des informations sur la famille, pour savoir qui avait dénoncé mon père, et ce qu’ils savaient. Ensuite, les rebelles s’occuperaient d’eux.
Pas de problème au départ. J’avais déjà fait ça une fois, qui plus est avec une autre carrière. L’aborder ne fut pas un problème. Une phrase bien placée pour la faire réagir. Ce fut elle qui m’attendit en dehors du bar. Nous passâmes une nuit, puis une deuxième. Je me cachais derrière une admiration sans faille pour le Capitole. Nous ne parlions pas trop, ce qui n’était pas tellement bon pour ma mission. Je tentais de découvrir quelque chose de nouveau à chacune de nos nuit, sans pour autant percé tous les secrets de la jeunes fille. Je me pris petit à petit au jeu, ces nuits passé en cachette, j’adorais ça. Je ne perdais pas de vue pourquoi je faisais ça, mais quelque chose chez elle m’intriguait, j’avais toujours envie d’en voir plus. Pour elle, je savais que j’étais un moyen de s’échapper des règles de sa vie. Son esprit, malgré qu’elle ait toujours été bridée par la propagande du Capitole, était tout de même rebelle envers certaine chose, à sa manière.
Comment ne pas mélanger cette attirance avec mon devoir envers mon père et les enfants qui avaient perdu la vie dans les hunger games ? Je n’étais pas sûr de pouvoir un jour la livrer si je découvrais quelque chose sur elle. Qu’importe ce que je trouverais.

Ambition du personnage - 10 lignes minimum
Pour le moment, ma première ambition : c’est vengé mon père. En espérant que Channelle n’y est pour rien. Je veux prendre sa place dans la rébellion, devenir un membre très actif et être respecter  de tous. Et peux être un jour débarrassé Panem de la vermine Capitolienne. Je ne sais pas de qu’elle manière je voudrais que ça arrive, avec violence ou non, leur faire subir ce qu’ils nous ont fait subir. Dent pour dent, comme on dit. Mais ça serait s’abaisser à eux quelque part, et je ne m’abaisserai JAMAIS à eux. Je veux qu’ils paient, qu’ils regrettent, qu’ils nous supplient de leur pardonner, mais sans plus jamais voir la même chose que les hunger games. Je voudrais enfin pouvoir vivre ma vie, sans jamais plus craindre qu’on me prenne pour me torturer ou me tuer à chaque pas que je fais en dehors de chez moi.