Nous sous-estimons souvent le pouvoir d'un contact, d'un sourire, d'un mot gentil, d'une oreille attentive, d'un compliment sincère ou de la moindre attention; Ils ont le pouvoir de changer une vie Nikolay & Thalia

Assise face à la mer sur le sable, je regardais le soleil descendre sur l'horizon, un fin sourire aux lèvres. En se moment, ces simples moments que j'aimais tant était rare, mes doigts étaient boursouflés, décorés de pansements. Mes journées passaient et se ressemblaient toutes. Voilà trois jour que j'étais sur une création pour une jeune femme du Capitole. Une tenue d'une extravagance folle, remplis de froufrous, de nœuds et d'autre accessoires étranges. Je ne posais pas de question quant à l'avenir de cette robe, ce n'était pas mes affaires.

Doucement je ramenais une mèche de cheveux derrière mon oreille.  Puis je jouais avec mes pieds en dessinant des cercles dans le sable. Cette plage me rappelais tellement de souvenirs, secrètement je rêvais de reprendre le large, de me sentir partir et libre, de regarder les oiseaux nous suivre. La mer était calme et les flots touchaient tel une caresse le bout des doigts de pieds. Ici, il y avait eu des retrouvailles, des séparations et des embrassades, des amitiés cassées et de nouvelles rencontres.

Au fond, j'ai peur de se qu'il pourrai se passer demain, dans le futur. Peur que les rebelles prennent peu à peu l'espace et nous fasse plonger encore plus profondément dans les abysses de l'horreur et de la guerre. Au fil des années, j'ai appris à être capable de comprendre le Capitole, pour vivre convenablement dans ce monde, il fallait qu'il y ai des pauvres et des riches, et gagnants et des perdants et franchement, ici au district quatre, nous n'étions pas si mal que ça, la pauvreté y était rare quasi inexistante.

J'allais commencer à me relever lorsqu'un jeune homme s'approcha de moi. Blond, grand et svelte. Il semblais si sur de lui que je sourit à sa vue.

Nous sous-estimons souvent le pouvoir d'un contact, d'un sourire, d'un mot gentil, d'une oreille attentive, d'un compliment sincère ou de la moindre attention; Ils ont le pouvoir de changer une vie Nikolay & Thalia

- Bonsoir. J'aimerais pouvoir trouver un joli compliment pour lancer la conversation, sur la beauté de tes cheveux par exemple. Mais je ne suis pas doué pour ce genre de choses. Alors je vais rester simple, je m’appelle Nikolay, et toi ? 

Je l'ai regardé s'asseoir à coté de moi calmement sans un mot. Son visage me disait vaguement quelque chose. Il me semblait que c'était un pécheur, mais aller savoir si ma mémoire était bonne, rajouter à cela l’épuisement et le manque d'affectif, et cela vous fera une blonde qui sourit bêtement. Cette plage était un endroit que j’appréciai beaucoup, c'était un des seuls endroits où j'aimais traîner pour décompresser.  

"Je m'appelle Thalia, enchantée. Tu es pêcheur il me semble, ou peu être que je me trompe ?" Dis-je le sourire au lèvres, pensant à blague un peu méchante, mais je la gardais délicatement au chaud, au cas où. On ne sais jamais, cela pourrai être drôle.

Le vent faisait virevolter doucement mes cheveux et je ramenais mes jambes contre moi. A chaque fois qu'on m'adressait la parole, j'avais cette peur qu'on me demande encore si j'étais vraiment pour la gloire du Capitole, car je ne voulait pas faire fuir les gens, mais me cacher était dur. Il y a toujours des moments où l'on veut se confier -à autre que ses parents-, des moments où l'on veut être complice avec des amies. Mais depuis que Skyler à avouer à mes camarades et mes amies que j'étais une fervente du Capitole, les autres me fuient. Mes mains se crispent contre mes tibias et je regarde les oiseaux voler bruyamment dans le ciel. Je me demande intérieurement, va-t-il aussi s'enfuir en courant lorsqu'il l'apprendra ? Me regardera-t-il comme une folle ? Je ne sais pas, mais peu-être devrais-je me taire pour une fois

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- Oui, je possède un superbe bateau rouge que tu a forcément remarqué en passant au port ! Puis il se mis à rire . Ou pas en fait. Tu te moques peut être royalement des bateaux ! Et vu tes jolies mains, je ne penses pas que tu manipules des filets de pêche toute la journée... Je me trompe ?

Me voyant dans mes pensées, il s'était décalé un peu de moi, comme si il était mal à l'aise. Peu-être savait-il, mais je préférai rester sur ma défensive au cas où il entamerai ce sujet. A vrai dire, je me mettais peu être un peu trop sous pression, mais quelque part cela était compréhensible. La plupart des personnes qui était venues me parler m'avaient questionner sur mes avis politiques puis traitée de folle à liée. Oui j'aime le Capitole, toutes ces extravagances, toutes ces créations, tout ce qui le rendait détestable aux yeux des autres, était pour moi une source d'intérêt vers la culture Capitolienne. Si je pouvais m'y rendre, au moins une fois dans ma vie, j'en serait tellement heureuse. Pouvoir montrer mes créations et prouver que les districts n'ont pas perdu leur savoir faire.

Oh oui, j'avais déjà vu son bateau dans le port. Lorsque je partait en mer avec mon père. Je le trouve un peu tape à l’œil, mais il à l'air bien équipé. Cela fait si longtemps que je n'y suis pas repartie, et ça me manque un peu, mais j'ai tellement de travail que je ne peut pas me permettre d'y aller. Il me reste encore trois robes pour le Capitole et un nouveau filet de pêche pour mon père. Je n'aurait sûrement pas terminer avant la moisson. Peu être pourrai me permettre de faire un tour en mer quelques jours avant la moisson, comme chaque année. Je l’espérai de tout cœur.

-Je l'ai déjà aperçu, quand je partait en mer avec mon père. Dis-je pensivement. Pour ce qui est des filets de pêche, je ne les manipules pas dans le sens dans lequel tu l'entend en temps que pêcheur, je les créés, je suis couturière.

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Il me regarda intensément, et je le fixais, droit dans les yeux en attendant sa réponse. A quoi pensait-il ? Puis il secoua doucement la tête et je sourit. Puis je détournais mon regard vers la mer, vers ces vagues envoûtantes, qui avaient bercés nos enfances au quatre. L'eau léchait le sable à mes pieds et je me mettais à rêvasser de pouvoir nager dans l'eau encore tiède. Mais il y avait ce pêcheur, je n'allais pas me baigner comme ça alors qu'il était là. Même si nous étions souvent comme cela ici, j'avais envie de nager seule. Je décidais alors d'attendre.

-tu es couturière ! Ça c'est pas banal au district 4 ! Et qu'est ce que tu fais d'autre à part des filets de pêche ? Des vêtements ? Tu ne dois pas avoir beaucoup de travail ici, on n'a pas beaucoup d'occasion de changer notre garde robe. Il faudrait que tu travaille au Capitole !

Mon sourire se perdit dans les vagues et je tournais vivement la tête vers lui afin de le fixer droit dans les yeux. J'ai cru que cela allait ce passer autrement, qu'il n'allais peu être pas engager la conversation sur ce sujet houleux. Je serrais mes poings, me releva précipitamment et le regarda de haut. Mes yeux bleus, clair comme le ciel, était le véritable reflet de mes émotions, et la colère s'y dévoilait, avec un voile de déception. Une petite brise fraîche faisait virevolter ma robe et mes cheveux doucement.

-Oui je travail en partie pour le Capitole ! Sa te pose un problème?! Comme aux autres !{/i] M'écriais-je brisant le silence qui s'était installé. J'ai n'ai pas de temps à perdre avec des idiots !

Je décidais de me retourner et de partir en direction d'un petite crique où je pourrai profiter des derniers rayons de soleil tranquillement sans avoir ces indiscrets sur mon dos. Mais à peine, avais-je fait un pas, que le vent s’engouffrait dans ma robe, l'exposant aux vagues qui me la nouais entre les pieds. Sans pouvoir me retenir à quoi que ce soi, je perdit l'équilibre dans l'eau. J'étais entièrement trempée et je grelottais. Je pouvais dire adieux à mes derniers rayons de soleil. Je tentais de me relever, mais les vagues, pas assez satisfaites, me firent retomber une seconde fois. Je soupirais bruyamment en gonflant les joues. Je m'étais complètement discréditée et ridiculisée devant cet idiot de pêcheur. Je sentais que demain, cela allais jaser au port sur mon compte...

(c) Bloody Storm

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Le jeune homme se leva rapidement et me tendis sa main que j'attrapais un peu à contre cœur. Au moins, j'étais hors de l'eau et je pourrai rentrer rapidement chez moi. Je grelottais sur place, hésitante à le remercier. Il s'était comme même moqué du Capitole et par la même occasion il m'avait insulté. Je ne savait pas si j'avais à lui offrir ce plaisir. Ma robe me collait à la peau, se révélant transparente à quelques endroits. Il approcha sa main de moi et commença à retirer le sable qui s'était incrusté dans ma robe. Je relevais la tête vers lui, la mâchoire serrée et les yeux brillant de rage, d'où il s'était permis de me toucher celui là ? J'allais le gifler, lorsqu'il recula brusquement, comprenant sûrement se que j'allais faire.

-... Je suis désolé. Je ne voulais pas te blesser. Vraiment. C'était... c'était une tentative de faire de l'humour pour... hé bien, pour te séduire... Rhaaaa ! Je suis vraiment nul... Je... ne raconterais à personne ce qui s'est passé ce soir, promis. C'est pas mon genre. Quand au Capitole... pour le moment, je ne comprend pas ton opinion, c'est vrai. Mais je suis tout prêt à en discuter ! Et si tu veux, tu peux venir chez moi pour te sécher, j'habite juste à côté...

Il regardait vers la mer, les joues un peu rougies. C'est sur que si il avait essayer de me draguer, insulter le Capitole n'était pas la meilleure solution. Pourtant beaucoup le savait, pourquoi lui avait fait la gaffe. Enfin il semblait bien vouloir en débattre, chose intéressante que personne ne m'avait encore proposer. A part m’envoyer valser, ils ne savaient pas faire grand chose ici. Peu être qu'il pouvait être un minimum intéressant en fin de compte. Et si je lui laissais une chance ?

-C'est sur qu'en tentative d'humour, j'ai connu mieux, mais c'est pas grave, je me vengerai... Répliquais-je en esquissant un sourire. Je te laisse une seule chance de te racheter...

Je me relevais, délicatement afin de ne pas déchirer le tissus et passait les mains sur les parties les plus sableuse pour en retirer le plus possible. Puis je me mis debout à ses côtés avant d'avancer le long de la plage afin de se diriger vers chez lui. Il était du côté de l'océan et une idée me monta à la tête, je me mis à sourire de plus en plus. Je plongea ma main dans la sienne en attendant son regard surpris qui vint rapidement, puis en utilisant toute ma force, je le bousculais dans l'eau. Il était désormais tout trempé aussi. Je me mis à rire devant sa tête surprise. Je me tenais les hanches et mon corps tremblait furieusement sous la crise de rire. Je le fixa droit dans les yeux, un sourire malicieux sur les lèvres avant de lui tendre la main pour qu'il se relève.

-Vengeance... Je t'avais prévenue...

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«Bienvenue dans un humble demeure jeune Thalia ! Installe-toi confortablement, je vais chercher des serviettes. »

Cela me fit sourire. Pendant qu'ils cherchait de quoi nous sécher, je regardais les murs, toute sa petite maison. Elle était simple, et semblait faite de tout et de rien, mais je m'en fichais, je trouvais qu'elle avait son charme. Une maison de pêcheur en soi, à proximité de la mer. Je m'approchais de la fenêtre pour regarder dehors, au loin, on apercevait les vagues qui léchaient le sable. Je frissonnais doucement à cause de mes vêtements trempés par la mer. Mes pieds était pleins de sable mouillé et on distinguais au sol mes traces de pas. J'ouvris alors la porte et m'assis sur les marches devant la porte en prenant soin d'enlever le sable incrusté sur mes pieds. Je soupire discrètement en voyant la mer au loin. Quel magnifique paysage. J'adorai les plages de sables, mais ce que je préférai encore plus, s'était les petites criques où personne n'allais. Les rochers étaient abrupts et l'eau bleu turquoise. Un véritable petit paradis.

J'entends ses pas résonner sur le parquet et il semble rester tranquillement debout. Je me défait de ce paysage pour le regarder. Il me tend une serviette avec un sourire. J’entreprends de me sécher les cheveux, mais ils sont plein de sable et pleins de grains tombent au sol. Je le regarde avec une moue désolé, mais mes yeux brillent d'amusement. Je décide donc de rester calme et de passer la serviette sur mes épaules pour me réchauffer.

« Excuse-moi, je met du sable partout... »

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« C'est pas grave ! Tu sais moi et le ménage... »

Je ris doucement, moi non plus je ne suis pas très ménage, mais avec les tissus et les tenues qui s'entassent dans ma petite maison qui me sert aussi de boutique, je suis bien obligée le faire, sinon, je me retrouve vite surchargée et dans un bazar monstre. Il vient s’asseoir à côté de moi, pousse un soupir puis murmure

« Crois-tu qu'ils aient une telle vue au Capitole ? »

Non je ne crois pas, mais ils compensent autrement. Même si j'avoue que compenser ce spectacle magnifique es quasi-impossible, mais avec leur technologie, ils peuvent en jouir tout autant que nous. Je tourne la tête pour croiser son regard, un mince sourire au lèvre avant de secouer doucement la tête.


« Dis moi alors, pourquoi soutiens-tu le Capitole ? C'est un choix qui demande du courage, d'autant plus que tu n'es pas une carrière... »

Il ne l'a pas dit pour me blesser, je le sais par le timbre de sa voix et son regard, il cherche à comprendre, même je trouve que ses mots ne sont pas les mieux choisis. Je regarde le soleil se coucher pour ne pas à avoir son regard. J'ai peur qu'on me prenne pour une folle, qu'on me fuie, comme la plupart du temps. Une larme coule le long de ma joue et je murmure d'une voix douce.

« Oh si tu savais, leur technologie est si avancée, ils ont de magnifiques vêtements et leur stylistes ont de telles idées. J'aime aussi beaucoup l'architecture de leur bâtiments. Mais il n'y a pas que ça, ils ont étés compatissants avec nous, ils aurait pu rendre le travail bien plus dur ici, on ne s'en sort pas si mal. »

Je n'ose pas le regarder, je ne sais pas se qu'il en pense mais j'évite son regard, je ne veut pas faire face à sa réaction, j'ai tellement peur qu'il me dicte comme les autres tout les points négatifs du Capitole pour ensuite me traiter de folle à lier. Je ne veut pas que cela recommence...

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« En ce qui concerne leur technologie, je suis d'accord, moi aussi elle me fait rêver. Bon, pour les vêtements et les stylistes, ça, c'est pas tellement mon domaine, je te laisse juge. Leur bâtiments aussi, j'avoue, ont de l'allure, et je reconnais que j'aimerais un jour pouvoir me promener dans les rues du Capitole...s'il n'y avait pas de Capitoliens... »

Je le regarde surprise. Au moins, il avoue que le Capitole à de bons côtés, peu-être pas assez pour le porter dans son cœur, mais assez pour me faire sourire. Je sens que sa phrase reste en suspens, comme si il ne l'avait pas terminée. Je tourne la tête vers l'océan ? attendant qu'il continue, ce qu'il ne tarde pas à faire.

« En revanche, sur leur coté compatissants, je ne suis pas d'accord. Bien sûr le travail pourrait être encore plus dur, mais n'oublie pas que nous sommes dans un des meilleurs districts. Dans les districts inférieurs, la situations des gens est peu être beaucoup plus difficile que la notre. Et les Hunger Games ? A mes yeux, rien ne peut justifier leur existence. Comment ces gens peuvent-ils prendre du plaisir à voir des jeunes s’entre tuer sans raison ? Comment peuvent-ils laisser des innocents se faire massacrer ? »

Je hausse un sourcil. C'est un carrière et il rejette l’existence des Hunger Games, ce qui me semble louche, mais je décide de ne pas faire de commentaires pour le moment. Je me contente de de détendre mes jambes et de respirer profondément.

« Dans la vie, il faut des gagnants et des perdants, c'est ainsi. Le monde à toujours été comme ça et même si éventuellement les rebelles arrivaient à renverser Panem, ils y aura toujours des inégalités. Et combien de mort, juste pour une utopie qui est irréalisable ! Les Hunger Games sont là pour maintenir le peuple de façon à ne pas plonger plus bas que nous le sommes déjà !»

J'étais désormais debout, droite, les pieds dans le sable, le visage ruisselant de larmes, la tête tournée vers l'horizon. Pourquoi les gens ne comprenait-ils pas que se battre apportait le malheur, la mort. Certes chaque année, il fallait faire des sacrifice, mais au moins, nous ne battions pas à tous les uns contre les autres.

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Les cris des mouettes, le vent soufflant doucement et la marée montante. Le soleil se voilait peu à peu derrière les nuages et je restait là, ne voulant pas montrer mon visage à Nikolay. Pourquoi ne comprenait-ils pas, avait-il déjà perdu des proches par les rebelles ? J'ai perdu ma tante à cause de eux, car ils n'ont pas été capable de l'aider. La rébellion utilise les Hunger Games comme alibi pour avoir une armée afin de renverser le Capitole. Mais quels fruits récolterons-ils. La colère sera si grande, qu'elle versera la haine au sein de notre population, de notre Panem. La vengance elle aussi sera au rendez-vous, et elle nourrira cette haine qui creuse inlassablement deux côtés de notre peuples. J'en ai marre d'être incomprise, mais je sais que personne ne m'écoute. Les larmes coulent encore le long de mon visage et je sent Nikolay me serrer dans ses bras, un peu gauchement, mais cela m'apporte du baume au cœur.

« Bien sûr, il y aura toujours des inégalités. Tu es plus intelligente que moi, je suis plus musclé... Mais ces inégalités là je les accepte, c'est la nature. Par contre, je ne veux pas que des gens que je connais pas m'imposent comment vivre, et décident à ma place si je dois vivre ou mourir. Je comprend que tu ais peur de la rébellion. Et bien sûr il y aura des morts. Mais imagine, imagine seulement un monde ou chaque enfant pourrait faire les études qu'il lui plait, pourrait choisir son métier, là où il veut vivre... Ce ne serait pas un monde parfait, mais ce serait déjà un monde meilleur... »

Il me garde dans ses bras et je pleure, bruyamment cette fois. Toutes ces fois où je me suis retenue, juste pour ne pas paraître faible. Toutes ces fois où l'on m'a traitée de tout les noms car je nourrissait un passion envers le Capitole. Puis peu à peu, j'entends le vent souffler entre les branches et la pluie tomber bruyamment sur le sable et le toit de sa petite maisonnette. Je sent les gouttes rouler sur mon visage, comme si le temps partageais mon chagrin. Ils leur faudra du temps pour comprendre, que malgré tout les efforts fournit, nous sommes continuellement en guerre contre les autres. Mais peu être sommes nous en guerre contre nous et qu'il nous faut un fautif. Je n'en sais rien. Mais je reste aux creux de ses bras chauds, blottissant ma tête contre son torse, comme une bête apeurée cherchant refuge, et je murmure, comme pour moi même.

« Le temps révélera la vérité... »